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Bassin de Thau

Poussan : Le nouveau prestataire des cantines scolaires ne fait pas l’unanimité 

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Depuis mars 2021, la mairie de Poussan a changé de prestataire au niveau des cantines scolaires. Malheureusement, la nourriture proposée n’est pas appréciée par les enfants. Un changement qui nécessite un certain temps d’adaptation selon la mairie.

En mars 2021, la mairie a changé de prestataire dans les cantines scolaires des écoles Les Baux et Véronique Hébert. Ainsi, c’est Languedoc Restauration, une société régionale basée sur Montpellier qui a remporté l’appel d’offres. La principale raison de ce changement était l’arrivée à terme de l’ancien marché avec API restauration. Sonia Reboul, adjointe déléguée aux affaires scolaires, confie : « L’enjeu premier était la relance du marché de la restauration scolaire, tout en assurant la continuité du service public. Il fallait aussi réussir à intégrer la loi EGalim. Ainsi, nous devons proposer 50 % des produits de qualité et durables, dont au moins 20 % de produits biologiques. Nous devons aussi proposer un repas végétarien par semaine et des actions de lutte contre le gaspillage alimentaire. Cette loi impliquait que le nouveau prestataire respecte ces critères et Languedoc Restauration était celui qui répondait au mieux à ces mesures. »

« Pour ce qui est de la proximité, le nouveau prestataire va se servir dans la région. Il se fournit à Frontignan, Sète, Montpellier, Saint-Jean-de-Védas… Ils vont chercher directement chez les producteurs locaux », confie-t-elle.

Un changement qui n’est pas au goût de tous

Vanessa Segarra, maman de deux enfants scolarisés à l’école Les Baux, explique : « J’avais déjà un premier souci avec une de mes filles qui est allergique et pour qui je devais fournir des paniers repas. Le restaurant scolaire s’occupait de les réchauffer et avant le passage au self-service, en janvier 2020, tout se passait très bien. Depuis, le personnel a changé et ses plats réchauffés ressortent très durs. Le personnel me l’a confirmé, ils n’avaient pas de micro-onde, mais, même avec ce nouvel achat, ça n’a pas changé. » Elle ajoute : « Depuis quelques mois, avec le changement de prestataire à la cantine, j’ai un problème avec ma seconde fille. La nourriture qu’ils proposent n’est pas adaptée aux enfants. Quand j’ai vu qu’elle cachait des paquets de chips dans son sac, c’était la goutte qui a fait déborder le vase. »

Un sentiment partagé par d’autres parents sur le groupe Facebook « Parents d’élèves, écoles de Poussan ». Un parent questionnait notamment : « C’est moi ou les menus de la cantine sont inadaptés et pas forcément équilibrés ? » Tandis qu’un autre ajoutait : « Ce qui me choque plus c’est que mes enfants me disent que ce n’est vraiment pas bon depuis le changement et quand on nous dit que c’est local et bio va falloir m’expliquer d’où viennent les pastèques et les bananes d’aujourd’hui !!! Je suis vraiment perplexe ! » Selon nos informations, ce sentiment n’est pas restreint à un petit groupe d’enfants « difficiles ». En effet, il serait partagé par une majorité d’entre eux. Certains regrettaient que les représentants des parents d’élèves n’aient pas été consultés et que cette décision ait été prise unilatéralement.

Construire ensemble

Pour l’adjointe déléguée aux affaires scolaires, « les parents d’élèves n’ont pas à intervenir dans le choix du prestataire. Toutefois, ils jouent un rôle important dans le cadre de l’exécution. Par le biais de commissions, on fait remonter les éventuels problèmes ou modifications à apporter. Pour ce qui est de la satisfaction de la restauration, on se base sur quelque chose d’éphémère, ce sont des ressentis, c’est donc très abstrait. La satisfaction du prestataire est apportée par le respect des apports nutritionnels, de toutes les mesures que nous devons respecter et le plaisir que les enfants prennent. On a donc décidé de mettre en place des outils précis, notamment des pesées après les repas qui vont permettre de rendre compte de ce qui plaît ou non aux enfants. Le prestataire vient seulement d’arriver, il faut qu’on apprenne à travailler ensemble. Tout ce travail sera mis en place dès la rentrée prochaine. »

La mairie a affirmé mettre en place des commissions une fois par trimestre ou dès que nécessaire afin d’apporter des modifications et de faire en sorte que les enfants apprécient ce moment de partage. Cette commission sera composée de la diététicienne du prestataire, d’élus locaux, mais aussi d’élèves et de parents d’élèves. Sonia Réboul précise : « Le nouveau prestataire est en place depuis seulement trois mois, il faut laisser le temps de travailler ensemble, que tout le monde ait le même niveau d’informations. Il a notamment été proposé que les parents viennent visiter le site de Languedoc Restauration et qu’une date soit fixée pour qu’ils mangent un repas dans la cantine. Il faut que le prestataire prenne le temps de connaître les enfants et leurs préférences alimentaires. »

Augmentation tarifaire

Suite au changement de prestataire, la mairie a voté, le 25 mai, en Conseil municipal, l’adoption d’un nouveau règlement intérieur pour le restaurant scolaire et des accueils extra-scolaire et périscolaire. Ainsi, selon le groupe d’opposition de Poussan, il a été voté une augmentation des tarifs du restaurant scolaire de l’ordre de 0,45 € par repas. Le groupe minoritaire a calculé et cela représenterait une augmentation de 164 euros par an, pour une famille de classe trois (un revenu familial cumulé de 3 000 à 3 900 euros par mois) et avec deux enfants. « La cantine, ça peut augmenter pour que ce soit meilleur, ça ne me dérange pas, mais là, ma fille ne souhaite même plus y manger, pourtant, elle n’est pas de nature difficile », réagissait notamment Vanessa Segarra.

L’élue municipale explique : « L’augmentation des tarifs de la cantine se justifie par la qualité des nouveaux produits proposés. Manger meilleur, c’est manger un peu plus cher. Il faut savoir que le prix payé par les parents, c’est le prix coûtant. Il n’y a pas de facturation supplémentaire. Pour la collectivité, le repas coûte 7,33 €, dans lequel sont compris tous les frais annexes. On facture le repas à 3,30 € pour la première tranche et 3,45€ pour les autres tranches. L’ensemble des autres frais sont à notre charge. »

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Culture

L’art urbain à l’honneur : K-Live Festival dévoile sa programmation pour 2023

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L'art urbain à l'honneur : K-Live Festival dévoile sa programmation pour 2023
©Klive

Le festival K-Live, qui célèbre l’art urbain et la musique à Sète, dévoile sa programmation, qui aura lieu du 31 mai au 4 juin. Les amateurs de street art et de musique pourront profiter d’une semaine riche en événements et en découvertes artistiques.

K-Live a vu le jour en 2008, en tant que festival novateur dans le domaine de l’art urbain. Depuis, de nombreux festivals similaires ont vu le jour, tels que l’Urban Art Jungle à Lyon, le Street Art Fest à Grenoble ou encore Just Do Paint à Saint-Brieuc.

Le festival K-Live soutient la création artistique urbaine contemporaine et joue un rôle social important. Les œuvres de street art permettent de favoriser les rencontres et les dialogues entre les habitants et peuvent retracer l’histoire de certains lieux. Le MaCo (Musée à ciel ouvert), en particulier, est un événement clé du festival, offrant aux artistes invités l’opportunité de laisser leur marque sur les murs de la ville.

Cette année, les festivaliers pourront profiter d’un programme varié comprenant des événements tels que le MaCo, K-Live Exquis, K-Live Talk, K-Live Young et K-Live Women. Le MaCo accueillera Jace, Maye et Kikiland, qui œuvreront dans les rues de Sète du 31 mai au 4 juin. K-Live Exquis invite Marine Bonamy et Loraine Motti à réaliser une œuvre à l’aveugle à quatre mains le 2 juin.

K-Live Talk proposera une rencontre avec Jean Faucheur, président de la Fédération de l’Art Urbain, le 3 juin. Les amateurs d’art urbain pourront discuter avec lui et en apprendre davantage sur cet art en plein essor. K-Live Young mettra en vedette des artistes locaux tels que Margot Mérandon, Angéline Terpend, Bowe et X-Lasme, qui travailleront sur le mur de La Passerelle à l’Île de Thau du 31 mai au 4 juin. K-Live Women invite Nadége Feron à intervenir auprès et avec un groupe de femmes à la Médiathèque André Malraux, du 22 mai au 2 juin.

Le festival se clôturera en beauté au Théâtre de la Mer avec Iréne Dresel et French 79, invités du K-Live Klub.

Laprogrammation du K-Live Festival 2023 s’annonce riche et variée, offrant une expérience unique de découverte de l’art urbain et de la musique dans une ambiance festive et conviviale. Les festivaliers sont invités à découvrir de nouveaux talents et à s’immerger dans la culture Sète, une ville qui regorge de créativité et d’énergie artistique.

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Balaruc-les-Bains

Découverte archéologique à Balaruc-les-Bains : une nécropole romaine livre ses secrets

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Découverte archéologique à Balaruc-les-Bains : une nécropole romaine livre ses secrets
©SèteAgglopôleMéditerranée

Les fouilles révèlent une mine d’informations sur les rites funéraires et la vie quotidienne des populations de l’époque.

Il y a une semaine, des archéologues du service d’archéologie préventive de Sète Agglopôle Méditerranée ont fait une incroyable découverte lors de fouilles préalables à la construction de la nouvelle mairie de Balaruc-les-Bains. Ils ont mis au jour une nécropole gallo-romaine contenant 80 sépultures bien conservées datant principalement des 3e et 4e siècles, ainsi que des vestiges datant du 17e siècle.

Depuis lors, les archéologues ont poursuivi leurs fouilles sur le site de l’avenue de la Cadole et ont découvert que cette nécropole romaine était en réalité beaucoup plus grande que prévu. Sur une surface d’environ 900 m², près d’une centaine de tombes datées entre le Ier et le Ve siècle ap. J.-C. ont été mises au jour, offrant une mine d’informations sur les rites funéraires et la vie quotidienne des populations de l’époque.

Les tombes mises au jour sur le site de la Cadole présentent une grande variété de formes, allant des coffres en bois, en tuiles ou encore en maçonnerie, jusqu’aux amphores utilisées pour enterrer les jeunes enfants. Les fouilles ont également révélé que l’inhumation avait gagné en importance au fil du temps, devenant même exclusive à la fin de l’Antiquité.

Ces sépultures et les squelettes qu’elles contiennent, remarquablement bien conservés, feront l’objet dans les prochains mois d’études approfondies qui permettront de recueillir de nombreuses informations inédites sur la population balarucoise de l’époque romaine. Les archéologues espèrent ainsi en apprendre davantage sur la démographie, le régime alimentaire, les maladies et les épidémies qui ont marqué la vie de ces populations il y a plus de deux millénaires.

Cette découverte majeure à Balaruc-les-Bains souligne l’importance du travail du service d’archéologie préventive pour protéger le patrimoine archéologique et préserver les connaissances historiques qu’il contient. Elle permet également d’enrichir notre compréhension de notre passé commun et de mieux appréhender la vie des populations qui ont vécu dans cette région il y a plusieurs siècles.

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Hérault

Sète : SolarinBlue lance une ferme solaire maritime inédite

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SolarinBlue lance une ferme solaire maritime inédite près de Sète
©PascalGuyot/AFP

SolarinBlue, une entreprise fondée par Armand Thiberge, a dévoilé son projet innovant nommé Sun’Sète. Il s’agit de la première installation de panneaux solaires flottants en pleine mer, située au large du port de Sète-Frontignan (Hérault). Cette initiative est une première en France et fournira de l’énergie renouvelable au port.

SolarinBlue a inauguré son premier projet de ferme solaire marine appelé Sun’Sète, qui explore une nouvelle approche en matière d’énergie renouvelable en installant des panneaux solaires flottants en pleine mer. Jusqu’à présent, l’accent avait été principalement mis sur les sources d’énergie renouvelable marines telles que l’éolien offshore et les panneaux solaires photovoltaïques installés sur des plans d’eau calmes, comme les lacs et les étangs. Bien que cette technologie soit encore en phase de développement pilote, elle semble prometteuse pour l’avenir.

Au cours des prochains mois, le reste de la ferme sera progressivement immergé jusqu’à atteindre une superficie totale de 0,5 hectare d’ici la fin de l’année, avec un objectif de production de 300 kilowatts d’ici 2024. Cette production électrique sera acheminée via un câble sous-marin pour alimenter les infrastructures portuaires, y compris une usine de poissons et les navires en transit. Le directeur de la société a rappelé que RTE avait pour objectif d’installer jusqu’à 200 GW de panneaux solaires d’ici 2050 en France.

Le projet, qui coûte 2,5 millions d’euros, est financé à 50 % par des fonds publics provenant de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (ADEME) et de l’association Evolen. Une étude environnementale préalable au projet a conclu que les espèces marines présentes sur le site seraient peu impactées et que le risque de déranger les oiseaux était faible.

SolarinBlue, créée fin 2019 à Paris et désormais basée à Montpellier, a développé une technologie de parc solaire photovoltaïque flottant adaptée aux conditions de la haute mer. La start-up travaille actuellement sur plusieurs projets de fermes solaires en mer, en France et à l’étranger.

Dans les trois prochaines années, SolarinBlue espère devenir un leader mondial dans le domaine du solaire photovoltaïque offshore flottant. L’entreprise ambitionne de couvrir l’ensemble de la chaîne de valeur, depuis le développement technologique jusqu’à l’exploitation de parcs solaires flottants

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