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Gigean

Portrait : Luc Routier,  » Ma mission de vie « , l’abbaye Saint Félix de Montceau

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En janvier 1945, Sète accueille un nouveau-né du nom de Luc Routier. Ce jour-là, personne ne sait que son destin va être intimement lié aux ruines de l’abbaye située en terre Gigeannaise.

Président créateur de  » l’association de sauvegarde de l’abbaye Saint Félix de Montceau « , Luc, infatigable et tenace, vit pour et avec l’abbaye, depuis 1970.

Voici plus de cinquante ans que son existence est rythmée par les travaux titanesques entrepris par l’association et les bénévoles qui sont venus rejoindre Luc.

Lorsque ce  » sauveur  » découvre les ruines en pitoyable état, il se donne pour mission de restaurer ce lieu dont la magie l’attire et le fascine.

Depuis, sa vie est emplie de désespoirs, de joies et d’inquiétudes. Les projets de travaux sont sans cesse présents, et son engagement total aide cet homme qui ne veut que redonner à l’abbaye, toute sa magnificence et sa splendeur.

Au fur et à mesure du temps qui passe, le site de l’abbaye en ruines à l’époque, a été pillé de ses pierres et autres éléments par les habitants de la région pour la construction de leur maison. En 1920, un architecte se désole de ces faits, il découvre qu’au XIXe siècle, la municipalité d’alors offre des chapiteaux du cloître à la société archéologique de Montpellier.

Aujourd’hui, Luc peut compter sur les dons de différents amoureux du site. Tel ce Gigeannais passionné qui offre une clef de voute de l’église, ou encore ce poussannais découvrant dans son jardin des colonnes de l’église et les restituant à l’association.

De cette dévorante passion, Luc a voulu en témoigner dans un livre  » Ma mission de vie « . Il est tombé totalement sous le charme du lieu, et depuis sa jeunesse, il ne cesse de lui rendre sa beauté et sa dignité, pierre par pierre, jour après jour, inlassablement. Le travail colossal accompli entraine au respect de l’entreprise mise en place et Luc, ne désespère pas d’être rejoint par d’autres bénévoles pour continuer les travaux d’entretien du lieu.

Il y a peu, ses efforts ont été récompensés, l’ Agglo et la Drac prenant la suite pour la rénovation de l’édifice.

Luc se confie :  » Tout n’était que ruines quand mes yeux se sont posés pour la première fois sur ces lieux. Quand j’ai su, au plus fort de mon cœur, que les murs de cette vieille église abandonnée m’attendaient. Que ma mission de vie serait de la faire resurgir de sa terre et lui rendre son lustre d’antan. Peu importe les efforts ou les sacrifices. Je me devais de sauver ce merveilleux site de l’oubli. De l’arracher aux griffes acérées du temps et en faire l’un des berceaux de notre patrimoine régional. »

Cinquante ans d’existence que Luc Routier se dévoue corps et âme à la résurrection de l’abbaye, après avoir dégagé des tonnes de pierres et de terre, rebâti des murs, mis à jour des centaines d’objets d’époque, et combattu l’adversité, la jalousie l’indifférence et l’incompréhension de certains de nos contemporains.

Une distinction lui a été attribuée en janvier dernier, celle d’ambassadeur Culturel. Mais sa plus belle récompense reste le travail accompli et la renaissance de ce lieu majestueux.

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Frontignan

Thau – Incendie : 300 hectares brûlés, des dizaines d’habitations évacuées

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Thau - Incendie : 300 hectares brûlés, des dizaines d'habitations évacuées

Un incendie ravageur menace la ville de Frontignan, où les autorités ont ordonné l’évacuation de plusieurs quartiers face à la progression rapide des flammes.

Un incendie de grande envergure a frappé la commune de Frontignan dimanche après-midi, forçant l’évacuation de plusieurs quartiers menacés par les flammes. Face à l’urgence, plus de 600 pompiers et des moyens aériens considérables ont été mobilisés pour tenter de maîtriser un feu qui a déjà dévasté près de 300 hectares de pinèdes, constituant l’un des plus importants incendies de l’année en France.

L’incendie a pris naissance aux abords de la commune de Gigean vers 15 heures avant de se propager rapidement en direction du massif de la Gardiole. Face à cette menace, la ville de Frontignan a déclenché son plan communal de sauvegarde en fin d’après-midi, évacuant en priorité la zone nord de la ville, proche du massif. Des dizaines d’habitations ont été évacuées, tandis que les autres résidents ont été invités à rester confinés pour leur sécurité. Pour soutenir les pompiers, certaines piscines privées ont même été vidées, fournissant une ressource d’eau précieuse dans la lutte contre le sinistre.

Les conditions météorologiques, notamment les vents changeants, ont compliqué les opérations, rendant le contrôle du feu particulièrement difficile. Quatre avions Dash, cinq Canadairs, ainsi que des hélicoptères bombardiers d’eau ont effectué près de 150 largages d’eau au cours de l’après-midi, mais le feu reste redoutable. La situation est d’autant plus préoccupante que l’incendie, évoluant dans une zone boisée dense, présente un risque accru de reprises de feu malgré les efforts en cours pour le contenir.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé qu’il se rendrait sur place pour évaluer la situation de près, soulignant que « de nombreuses défenses de points sensibles » étaient en cours à Frontignan pour prévenir toute aggravation de la situation. Les autorités locales, appuyées par les renforts venus des Bouches-du-Rhône, restent mobilisées pour protéger les populations et les habitations encore menacées par les flammes. Cet incendie rappelle tragiquement l’intensité de la saison des feux en France, marquée déjà par d’importants sinistres comme celui de Vidauban en juin dernier.

Alors que la lutte contre le feu se poursuit, les habitants évacués ont été accueillis dans une salle de sport réaménagée en centre d’hébergement d’urgence. L’évolution de l’incendie reste incertaine, et les autorités continuent de surveiller la situation de près, en attendant des conditions météorologiques plus favorables pour achever de maîtriser cet incendie dévastateur.

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Bouzigues

Élections législatives : Manon Bouquin (RN) élue dans la 4ème circonscription de l’Hérault

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Élections législatives : Manon Bouquin (RN) élue dans la 4ème circonscription de l’Hérault

Manon Bouquin, candidate du Rassemblement National, a été élue députée de la 4ème circonscription de l’Hérault au second tour des élections législatives anticipées, battant de justesse le député sortant Sébastien Rome du Nouveau Front Populaire.

Manon Bouquin est la nouvelle députée de la 4ème circonscription de l’Hérault, qui concerne les communes de Mèze, Poussan, Gigean, Loupian et Bouzigues sur le bassin de Thau. Elle vient à bout du député sortant, Sébastien Rome, du Nouveau Front Populaire.

Avec 40 186 voix, soit 50,49 % des suffrages exprimés, Manon Bouquin confirme la forte dynamique du Rassemblement National (RN) dans cette circonscription. En comparaison, des résultats du premier tour des élections législatives, elle avait obtenu 35 216 voix, soit 41,26 % des suffrages exprimés. Cette progression de 4 970 voix souligne une consolidation du soutien électoral pour la nouvelle députée et son parti.

Sébastien Rome, son adversaire du Nouveau Front Populaire (NFP), a récolté 39 408 voix, représentant 49,51 % des suffrages exprimés. Lors du premier tour, il avait obtenu 28 171 voix, soit 33,00 % des suffrages exprimés. Le député sortant a donc gagné 11 237 voix supplémentaires mais cela n’a pas suffi pour surpasser Manon Bouquin. Le député du NFP perd son siège.

Le taux de participation au second tour s’est établi sur cette circonscription à 72,90 % des inscrits. Parmi les votants, 6 321 ont voté blanc (7,20 % des votants), et 1 877 votes nuls ont été comptabilisés (2,14 % des votants). Les suffrages exprimés ont atteint 79 594 voix, soit 90,66 % des votants.

Le RN gagne donc une seconde députée sur le bassin de Thau. Avec Aurélien Lopez-Liguori élu la semaine dernière au premier tour, le RN compte désormais 2 députés sur 3 sur le bassin de Thau.

Résultats détaillés :

Manon Bouquin (RN) : 40 186 voix, 50,49 % des exprimés.
Sébastien Rome (NFP) : 39 408 voix, 49,51 % des exprimés.

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Gigean

Gigean : La mairie et Sète Agglo s’accusent dans l’affaire des fissures d’une maison

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Gigean La mairie et Sète Agglo s'accusent dans l'affaire des fissures d'une maison 2
©SèteAgglopôleMéditerranée

Un litige judiciaire éclate à Gigean alors que la justice ordonne une expertise pour déterminer les responsabilités des travaux publics ayant endommagé une propriété privée. Les accusations fusent entre la mairie de Gigean et Sète Agglopôle Méditerranée.

Une résidente de la rue de la Chapelle à Gigean a fait appel à la justice pour nommer un expert chargé d’identifier les causes et les origines des dommages subis par sa maison lors des travaux publics entrepris dans le cadre de la rénovation de la rue et de l’impasse de l’Évêché. Selon elle, les travaux réalisés par la communauté d’agglomération Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) sont à l’origine des désordres affectant sa propriété.

L’avocat de la plaignante a plaidé devant la cour que cette expertise était essentielle pour évaluer la nature et l’ampleur des dommages, ainsi que pour estimer le coût des réparations nécessaires. La demande vise à déterminer la responsabilité de la commune de Gigean et de la communauté d’agglomération Sète Agglopôle Méditerranée dans cette affaire.

De leur côté, la commune de Gigean, représentée par Me Becquevort, a souligné que la communauté d’agglomération était le maître d’ouvrage des travaux, tandis que la SAM a soutenu l’inverse, affirmant que c’était bien la commune de Gigean qui était responsable des travaux.

Le Tribunal Administratif de Montpellier a récemment ordonné la désignation d’un expert. Celui-ci aura pour mission d’examiner le dossier des travaux, de constater les dommages sur place et de déterminer les causes et les responsabilités des différents intervenants.

Tandis que la mairie de Gigean et la SAM se rejettent mutuellement la responsabilité comme des joueurs de tennis sur un court de justice, l’atmosphère témoigne d’un échange stérile où chaque partie cherche à esquiver toute implication. En attendant de savoir qui remportera finalement le trophée de la culpabilité dans cette joute administrative, il est crucial que les administrations, qui devraient être soucieuses du bien-être de leurs citoyens, se préoccupent davantage de résoudre les problèmes des plaignants plutôt que de se soustraire à toute responsabilité.

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