Dans les années 45, un évènement médiatique se produit à Sérignan. Une enfant vient au monde, mais il ne crie pas, il ne pleure pas, non ! Déjà, il chante. Angel est encore vêtu de couches et nourrit au biberon, que Sète fête son arrivée. Cette ville de lumière où la mer vous attire vers l’aventure. Depuis, seuls ses divers métiers le conduisent à s’éloigner de cette cité.
L’île dont il ne peut se passer :
Angel aime à confier qu’il est heureux de pouvoir faire référence à Valéry et Brassens.
Son aventure le mènera vers des études littéraires, là il trouvera son trajet d’auteur, chansons d’abord, puis scénarios et livres, il pourra exposer ses sentiments et émotions puisés au fil de son parcours d’humain.
Très vite la musique résonne dans son être et aidé d’une guitare, il va, d’une précision autodidacte, dompter l’instrument qu’il dit avoir attrapé au lasso, manière de décrire son jeu de main sur le manche rebelle. D’un groupe à un autre, il franchit les étapes entre les années 1960 et 1980 pour asseoir sa détermination à enfin donner de sa création.
Tandis qu’il est leader des groupes Les Dauphins et les Manhattans il prépare secrètement des textes qu’il peaufine à les rendre justes et à la hauteur de ses maîtres
( Valéry et Brassens) ce dernier à qui il va présenter une douzaine de chansons par l’intermédiaire de Monsieur Delpont son ami d’enfance. Le directeur du Théâtre de Sète, avec la complicité de Brassens, lui cédera la scène durant une soirée et cela se produira durant des années à raison d’un récital tous les deux ans.
Dès lors, sept disques et CD seront enregistrés dans son home studio, dont l’un sera produit par Daniel Guichard , « Tant qu’il y aura des chevaux », chanson qui lui vaudra de participer à des émissions de télé, ainsi qu’à de nombreuses scènes comme celle de Bobino, sa préférée, et une qui lui tiendra particulièrement à cœur , un beau jour de juillet sur le Larzac devant trente mille personnes en compagnie de Gilles Servat pour la libération du Plateau par les militaires, les paysans du Larzac avaient gagné …
Chroniqueur du temps qui passe.
Angel, nous lance des alertes justifiées si l’on en croit sa vision du monde, passeur de mots, il nous secoue à nous rassurer de perspicacité et de générosité.
Après les chansons de proximité et circonstance de son ami Michel Trihoreau, Angel nous adresse la chanson de résistance, celle des causes retrouvées…
Du Théâtre au Cinéma
Parallèlement à la chanson, à partir des années 60 Angel amorce un parcours de comédien, de metteur en scène et de réalisateur. De Sénèque à Molière ou de Ertaud à Denis Granier Deffére, on lui propose des seconds rôles durant lesquels il apprendra tous les métiers autour d’une caméra. Jacques Ertaud lui fait découvrir et lui enseigne les métiers du plateau de cinéma. À cette occasion, il croisera de nombreux artistes et réalisateurs qui l’aideront à découvrir cette nouvelle passion. À son tour après cinq ans de pratique, il fait découvrir en milieu scolaire (école et collège) les différents métiers du septième art.
Vous le verrez passer, sa guitare en bandoulière, sur les quais Sétois ou dans les rues de la ville. N’hésitez pas à lui demander de vous interpréter une de ses œuvres, il vous communiquera cette chaleur, cette solidarité et cet humanisme qui font de cet artiste l’homme qu’il est : généreux, fidèle et talentueux.
Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung) <