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Policiers brûlés à Viry-Châtillon: verdict attendu pour les 13 accusés

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Après six longues et éprouvantes semaines d’audience à huis clos, le verdict dans le procès en appel des 13 jeunes accusés d’avoir attaqué et brûlé avec des cocktails Molotov des policiers à Viry-Châtillon (Essonne) en 2016 est attendu samedi soir à Paris.

A 10H00 samedi, après les derniers mots des accusés énoncés toujours à huis clos, la cour s’est retirée pour délibérer.

En première instance, huit des accusés avaient été reconnus coupables de tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique et condamnés à des peines allant de 10 à 20 ans de prison. Cinq autres, qui comparaissent actuellement libres, avaient été acquittés.

Le parquet général de Paris avait fait appel du verdict alors que les avocats des parties civiles avaient dénoncé des peines « qui ne tiraient pas les conclusions » de la « gravité du crime » commis.

Pour ce procès en appel devant la cour d’assises des mineurs de Paris, le ministère public a requis mardi un acquittement et des peines allant de 12 à 25 ans de prison pour les douze autres accusés.

« Sous des allures de grande humanité, ces réquisitions sont d’une incroyable sévérité », a dénoncé Alexandre Simonin, l’un des avocats de la défense.

Pour Thibault de Montbrial, avocat d’une policière prise pour cible, il s’agit d’un « réquisitoire solide et structuré mais l’échelle de peines demandées est un peu déconcertante ».

Les 13 jeunes, âgés de 16 à 21 ans au moment des faits, sont accusés d’avoir fait partie de la vingtaine de personnes encagoulées qui, le 8 octobre 2016, avaient pris d’assaut en pleine journée deux voitures de police stationnées à proximité du quartier de la Grande Borne, une vaste cité d’habitat social considérée comme l’une des plus sensibles d’Île-de-France.

En quelques secondes, ils avaient brisé les vitres et jeté des cocktails Molotov dans les habitacles.

Dans une première voiture, un adjoint de sécurité de 28 ans et une gardienne de la paix de 39 ans avaient pris feu.

Le pronostic vital de l’adjoint avait été un temps engagé et il avait été plongé dans le coma pendant plusieurs semaines. Plus de quatre ans après les faits, il porte encore les marques de l’agression sur son visage.

« Marqués à vie »

Sa collègue avait été touchée par des pierres une fois sortie de la voiture transformée en torche, alors qu’elle avait le haut du corps en flammes.

« J’ai des enfants, aidez-moi », l’avait entendu dire un de ses agresseurs présumés, qui avait confié plus tard à une amie que ça lui avait fait « un pincement au coeur ».

Deux agents étaient parvenus à s’extirper de l’autre voiture, alors qu’un cocktail Molotov était tombé sur la banquette arrière. Ils avaient été blessés plus légèrement.

« On attend une sanction juste et des peines exemplaires. Lors du premier jugement, nous avons trouvé les sanctions un peu trop légères », a expliqué cette semaine à l’AFP Guillaume Roux, secrétaire départemental de l’Essonne du syndicat Unité SGP Police-FO, dénonçant la « barbarie de cet acte » et rappelant que « (ses) collègues sont marqués à vie ».

A l’époque, l’affaire avait fait réagir l’ensemble de la classe politique, le président François Hollande fustigeant une agression « inqualifiable et intolérable » et réclamant « une peine à la mesure de la gravité » de l’acte.

Selon l’enquête, les accusés, membres d’une bande de la Grande Borne, avaient planifié quelques jours auparavant de « niquer des keufs ».

Cette grande cité, qui compte des milliers de logements, « sera placée sous surveillance » ce week-end, a indiqué à l’AFP une source policière de l’Essonne. « Mais je ne pense pas que ce verdict aura une répercussion locale. Du temps est passé » depuis les faits, a ajouté cette source.

Le procès en appel, qui a commencé le 2 mars, s’est tenu à huis clos, trois des accusés étant mineurs au moment des faits.

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Les recherches ont été menées sur les indications du suspect, Nathan B., qui a été mis en examen pour « assassinats ».

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