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Monde

Plus de 600 Afghans fuyant les talibans s’entassent dans un avion militaire américain

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Une photo devenue virale montre plus de 600 Afghans – hommes, femmes et enfants – entassés dans un vaste avion militaire américain, scène d’une évacuation aérienne dramatique peu après la prise de Kaboul par les talibans.

L’image, obtenue et posté par le site d’informations militaires Defense One, a été prise à l’intérieur d’un avion de transport Boeing C-17 de l’US Air Force.

L’évacuation des Afghans serrés dans l’immense soute de l’appareil dimanche soir avait été approuvée par les autorités américaines, selon le site.

Quelque 640 Afghans se trouvaient à bord, a indiqué l’armée américaine.

Un nombre aussi élevé de passagers n’était pas prévu en un seul vol, a précisé un haut fonctionnaire de la défense américaine à Defense One: beaucoup de désespérés ont grimpé au dernier moment à l’intérieur par la rampe encore à moitié ouverte à l’arrière de l’avion.

« L’équipage a pris la décision d’y aller » plutôt que de les forcer à redescendre, a expliqué le fonctionnaire.

Cette scène s’est produite alors que les combattants talibans envahissaient les rues de Kaboul et que des habitants paniqués se ruaient vers l’aéroport pour tenter de trouver un vol pour l’étranger.

« Le nombre inhabituellement élevé de passagers à bord de cet avion (…) était le résultat d’un environnement sécuritaire dynamique qui a exigé des décisions rapides de l’équipage », a indiqué dans un communiqué Karen Roxberry, porte-parole du US Central Command, le centre de commandement américain gérant les opérations dans la région. « Au final, cela a permis d’évacuer ces passagers en toute sécurité du pays ».

Parmi les personnes visibles sur la photo figure un bébé tenant un biberon sur les genoux d’une femme. Plusieurs autres personnes apparaissent, avec de jeunes enfants.

Quasi aucune possession matérielle n’est visible parmi les passagers, à l’exception d’une petite valise et d’un sac à dos au premier plan.

L’armée américaine n’a pas précisé sa destination.

Chaos et désespoir

Le vol, qui selon Defense One avait l’indicatif Reach 871, a atterri au Qatar tôt lundi matin, d’après le site de suivi des vols FlightAware.

Ce C-17 n’est pas le seul avion à avoir emporté autant d’Afghans hors du pays, et plusieurs avions ont quitté Kaboul avec des chiffres similaires, d’après le fonctionnaire cité par Defense One.

Ce n’est pas non plus la première fois que le Boeing C-17, bête de somme de l’armée américaine, procède à une évacuation aussi importante.

En 2013, un C-17 américain avait embarqué plus de 670 personnes dans l’est des Philippines après le typhon Haiyan.

L’aéroport de Kaboul a été le théâtre de scènes de chaos et de désespoir lundi. Le tarmac et les pistes ont été envahis par des milliers de personnes espérant embarquer sur un vol quittant le pays.

Beaucoup n’avaient pas les autorisations pour prendre les vols d’évacuation, ni de billets pour les vols commerciaux ni même de visas.

Dans des vidéos éprouvantes postées sur les réseaux sociaux, des centaines de personnes courent à côté d’un C-17 en train d’accélérer, certaines s’agrippant aux flancs de l’avion.

Une autre vidéo montre des hélicoptères d’attaque survolant la foule à basse altitude, dans une apparente tentative de dégager la piste pour un avion.

Les médias afghans ont signalé plusieurs morts, tombés d’avions auxquels ils s’étaient accrochés au moment du décollage.

Une personne a péri dans le puits de train d’atterrissage d’un C-17 qui a décollé de Kaboul, ont indiqué le quotidien américain Washington Post et le site Politico.

Europe

Les eurodéputés examinent une loi sur les violences faites aux femmes, une première

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Les eurodéputés examinent une loi sur les violences faites aux femmes, une première

Le Parlement européen se prononce sur une législation historique, mais des désaccords persistent quant à l’inclusion du viol dans la définition des violences de genre.

Le Parlement européen est sur le point de prendre une décision capitale en votant sur une loi visant à lutter contre les violences faites aux femmes au sein de l’Union européenne. Cette législation, première du genre, vise à criminaliser plusieurs formes de violences basées sur le genre, notamment les mutilations génitales féminines, le mariage forcé et le cyberharcèlement.

Le texte propose également d’améliorer l’accès à la justice et aux services de santé pour les victimes de ces violences, dans le but de garantir une protection adéquate à toutes les femmes de l’UE. Cependant, une question clé continue de diviser les États membres : la définition juridique du viol.

Le débat autour de cette question a été intense, certains pays soutenant fermement l’inclusion du viol dans la législation européenne, tandis que d’autres estiment que cette question relève de la compétence nationale. En conséquence, le texte soumis au vote ne comprend pas de définition commune du viol, ce qui a suscité des critiques et des inquiétudes quant à son efficacité.

Malgré ces désaccords persistants, les eurodéputés sont appelés à se prononcer sur cette législation cruciale, qui pourrait marquer un tournant dans la lutte contre les violences faites aux femmes en Europe. L’issue du vote aura des répercussions importantes sur la protection des droits des femmes et sur la capacité de l’UE à harmoniser les législations nationales en matière de violence de genre.

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Monde

Israël lance à son tour une attaque contre l’Iran, provoquant des tensions régionales

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Israël lance à son tour une attaque contre l'Iran, provoquant des tensions régionales

Les explosions en Iran suscitent des inquiétudes mondiales et des appels à la retenue.

Israël a lancé une attaque contre l’Iran, déclenchant des explosions dans plusieurs régions du pays, selon des médias aux États-Unis citant des responsables américains. L’agence officielle iranienne Irna a rapporté qu’aucun dégât majeur n’avait été signalé après les événements survenus à l’aube.

Selon le New York Times, l’attaque aurait été menée par de petits drones, potentiellement lancés depuis le territoire iranien. Cette action vise à démontrer à l’Iran que Israël est capable de frapper à l’intérieur du pays, selon le Washington Post.

Les tensions entre les deux pays se sont intensifiées après les tirs de drones et de missiles contre Israël le week-end précédent. En réponse à ces attaques, Israël aurait lancé cette offensive contre l’Iran. Bien que les explosions aient été signalées, elles n’auraient pas visé les installations nucléaires, selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) basée à Vienne.

Les médias américains rapportent que Israël aurait informé Washington de son attaque sur l’Iran. Cependant, le Pentagone n’a pas encore fait de commentaire à ce sujet. L’attaque survient alors que l’Iran a activé son système de défense aérienne au-dessus de plusieurs villes, selon les médias d’État iraniens. Ces événements coïncident également avec le 85e anniversaire du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei.

La communauté internationale appelle à la retenue et à la désescalade. Plusieurs pays, dont l’Allemagne, l’Espagne, le Royaume-Uni et l’Italie, ont exprimé leur préoccupation et ont appelé à un apaisement des tensions. Les États-Unis, qui n’ont pas été impliqués dans l’opération offensive, ont également exhorté à la retenue. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré que les États-Unis surveillaient la situation de près.

En réponse à ces événements, l’Australie a appelé ses ressortissants à quitter Israël et les territoires palestiniens par crainte d’une régionalisation du conflit entre Israël et le Hamas.

Face à ces développements, la position de la France est axée sur la désescalade et la retenue au Moyen-Orient. Le ministre français délégué à l’Europe, Jean-Noël Barrot, a souligné l’importance de la prudence et a noté que le président Emmanuel Macron s’exprimera en temps voulu sur la situation.

Les appels à la désescalade se multiplient alors que la région reste sous haute tension, avec des préoccupations croissantes quant à une escalade potentielle des hostilités entre Israël et l’Iran.

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Europe

Ukraine: 11 morts dans une triple frappe russe sur une grande ville du nord

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Ukraine: 11 morts dans une triple frappe russe sur une grande ville du nord

Au moins 11 personnes tuées dans une triple frappe russe, l’Ukraine réclame un renforcement de ses défenses aériennes.

Une triple frappe russe a frappé la grande ville de Tcherniguiv dans le nord de l’Ukraine, faisant au moins 11 morts et 22 blessés, selon le ministre de l’Intérieur Igor Klimenko. Le président Volodymyr Zelensky a réagi en pointant du doigt le manque d’aide de l’Occident dans la défense du pays.

Le président Zelensky a déclaré que l’Ukraine manquait de défenses aériennes suffisantes pour empêcher de telles attaques. Il a déploré le fait que la Russie bombarde quotidiennement les villes ukrainiennes, utilisant des missiles et des drones explosifs, notamment pour cibler les infrastructures énergétiques du pays.

Face à une aide occidentale qui semble diminuer, l’Ukraine peine à intercepter ces attaques. Zelensky a exhorté ses partenaires internationaux à fournir davantage d’armements et de systèmes de défense aérienne pour renforcer la capacité de l’Ukraine à se protéger.

L’attaque sur Tcherniguiv survient dans un contexte où l’Ukraine tente de faire face à l’agression russe depuis plusieurs années. Fondée il y a plus de 1 000 ans, Tcherniguiv est une ville historique qui a été lourdement bombardée par l’armée russe depuis le début de l’offensive.

Dans un autre incident, des médias russes ont rapporté une attaque ukrainienne sur la base militaire de Djankoï en Crimée, avec des vidéos montrant des explosions impressionnantes au milieu de la nuit. Selon des sources, des missiles tactiques ATACMS fournis par les États-Unis à l’Ukraine pourraient avoir été utilisés lors de cette attaque.

Les pertes dans les rangs russes depuis le début de l’invasion de l’Ukraine, il y a deux ans, sont estimées à environ 50 000 soldats, selon des médias russes et britanniques. Les autorités russes ne divulguent pas officiellement leurs pertes, tandis que Zelensky a reconnu en février la mort de 31 000 militaires ukrainiens.

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