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Planète : D’autres époustouflantes images du télescope spatial James Webb attendues mardi

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Pour le deuxième jour consécutif, les passionnés d’espace du monde entier seront suspendus à leur écran: après une première image somptueuse dévoilée la veille, le super-puissant télescope spatial James Webb réserve d’autres émerveillements mardi, avec la publication de nouveaux clichés en couleur par la Nasa.

Au programme: deux nébuleuses illustrant le cycle de vie des étoiles, une exoplanète, et un groupement compact de galaxies.

L’événement doit être retransmis en direct depuis le Centre spatial Goddard dans le Maryland, près de Washington aux Etats-Unis, à 10H30 heure locale (14H30 GMT).

Lundi, une première image prise par le télescope, illustrant les temps lointains du cosmos, a été dévoilée, en présence du président américain Joe Biden, qui a salué un moment « historique ».

Le cliché, qui fourmille de détails, montre des galaxies formées peu après le Big Bang, il y a plus de 13 milliards d’années.

L’une des missions principales de James Webb, bijou d’ingénierie d’une valeur de 10 milliards de dollars et le plus puissant télescope spatial jamais conçu, est en effet l’exploration du tout jeune Univers. Cette première démonstration visait à donner un aperçu de ses capacités dans ce domaine.

Mais il ne s’agissait que d’une des cinq cibles annoncées par la Nasa pour cette pochette-surprise, qui marque officiellement le début des observations scientifiques du télescope, et dont le contenu avait jusqu’ici soigneusement été tenu secret afin de faire monter le suspense.

Les images de deux nébuleuses, de très photogéniques et gigantesques nuages de gaz et de poussières, seront dévoilées mardi et promettent d’être spectaculaires.

La nébuleuse de la Carène, située à environ 7.600 années-lumière, doit illustrer la formation des étoiles. Elle en abrite de nombreuses massives, faisant plusieurs fois la taille de notre Soleil.

La nébuleuse de l’anneau austral est elle une nébuleuse dite planétaire (bien qu’elle n’ait rien à voir avec les planètes): il s’agit d’un immense nuage de gaz entourant une étoile mourante.

Autre cible: le Quintette de Stephan, groupement de galaxies en interaction entre elles.

Aventure scientifique

Le dernier objet cosmique dont l’observation sera révélée mardi est une exoplanète, c’est-à-dire une planète en orbite autour d’une autre étoile que notre Soleil, l’un des axes de recherche principaux de James Webb.

Elle n’a pas été à proprement parler photographiée, mais analysée par spectroscopie, une technique utilisée pour déterminer la composition chimique d’un objet lointain. En l’occurrence, WASP-96 b, une planète géante composée essentiellement de gaz.

En combinant les données obtenues précédemment grâce à d’autres télescopes et celles par James Webb, « nous serons probablement capables de détecter de la vapeur d’eau » dans son atmosphère, a estimé auprès de l’AFP José A. Caballero, astronome au Centro de Astrobiologia en Espagne et spécialiste des exoplanètes.

Ces données « seront intéressantes pour moi pour voir les capacités du télescope et des instruments », a-t-il ajouté, même s’il considère cette première exoplanète comme un peu « ennuyeuse », et a hâte que de plus petites et moins chaudes soient observées.

James Webb avait été lancé dans l’espace il y a environ six mois, le jour de Noël, depuis la Guyane française par une fusée Ariane 5. Issu d’une immense collaboration internationale, et en projet depuis les années 1990, il est posté à 1,5 million de kilomètres de la Terre.

La publication de ces premières images marque le début d’une immense aventure scientifique, qui doit s’étendre sur de nombreuses années et transformer notre compréhension de l’Univers.

Des chercheurs du monde entier ont réservé du temps d’observation avec James Webb, dont le programme pour sa première année de fonctionnement a déjà été minutieusement déterminé par un comité de spécialistes, et rendu public.

Monde

Pollution de l’air en Thaïlande: environ 200 écoles fermées à Bangkok

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Pollution de l'air en Thaïlande: environ 200 écoles fermées à Bangkok

#La capitale thaïlandaise lutte contre une pollution de l’air sans précédent, forçant la fermeture d’écoles et appelant à des mesures de télétravail.

La métropole de Bangkok est confrontée à une crise environnementale majeure. La pollution atmosphérique, atteignant des niveaux alarmants, a conduit à la fermeture de près de 200 établissements scolaires et à des recommandations de télétravail pour la population.

Selon les autorités locales, la qualité de l’air à Bangkok a atteint un point critique, avec des niveaux de particules fines PM 2,5 dépassant largement les normes de l’OMS. Ce seuil critique a été franchi dans la matinée, faisant de Bangkok la sixième ville la plus polluée au monde, selon les données de la société suisse IQAir. Cette situation est aggravée par la combinaison d’émissions de véhicules et de fumées provenant des brûlis agricoles, piégées par une masse d’air froid et stagnant.

La réponse des autorités a été rapide, non seulement elles ont ordonné la fermeture d’environ 194 écoles sur les 437 gérées par la métropole de Bangkok, mais elles ont également encouragé le télétravail. Cependant, le programme de télétravail mis en place par la BMA, bien que volontaire, ne concerne que 100.000 personnes, un chiffre insignifiant dans une ville de près de dix millions d’habitants. En outre, des restrictions ont été imposées sur l’accès des camions à six roues dans certaines zones de la capitale pour tenter de réduire les émissions.

Cette crise de pollution soulève des questions sur l’efficacité des politiques environnementales du gouvernement. Tandis que la Première ministre Paetongtarn Shinawatra participe au Forum de Davos en Suisse, l’opposition critique vivement le manque d’action concrète. Natthaphong Ruengpanyawut, chef du principal parti pro-démocratie, a souligné l’ironie de la situation sur les réseaux sociaux : « Alors que la première ministre respire de l’air pur en Suisse, les Thaïlandais inhalent de l’air pollué. »

La situation à Bangkok illustre une réalité alarmante, la pollution de l’air n’est pas seulement un problème de santé publique, mais également un enjeu politique et économique. La capitale thaïlandaise doit maintenant trouver des solutions durables pour garantir un air respirable à ses habitants, tout en répondant aux critiques sur la gestion de la crise.

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Eau: la consommation pourrait aller jusqu’à doubler en 2050, selon un rapport

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Eau: la consommation pourrait aller jusqu'à doubler en 2050, selon un rapport

La consommation d’eau pourrait doubler d’ici 2050, selon un rapport alarmant de France Stratégie, soulignant l’impact du réchauffement climatique et des habitudes d’usage.

La France pourrait connaître une augmentation considérable de sa consommation d’eau d’ici à 2050, selon une étude prospective menée par France Stratégie. Ce rapport, commandé en 2023 par la Première ministre de l’époque, Elisabeth Borne, dans le cadre du Plan Eau, met en lumière les défis liés à la gestion de cette ressource vitale face au changement climatique et aux tendances actuelles d’utilisation.

France Stratégie a analysé trois scénarios distincts pour évaluer l’évolution potentielle de la consommation d’eau : le scénario « tendanciel » qui maintient les habitudes de consommation sans modifications, le scénario « politiques publiques » qui applique strictement les mesures de restriction et d’adaptation déjà en place, et enfin le scénario « de rupture » qui prône une utilisation sobre de l’eau. Ces scénarios sont examinés sous différentes projections climatiques, allant de printemps-étés secs à humides, et impactent sept secteurs d’activité clés : l’élevage, l’irrigation, l’énergie, l’industrie, le tertiaire, le résidentiel et les canaux de navigation.

Le rapport souligne que l’agriculture est le secteur le plus sensible aux changements climatiques. Une diminution des précipitations entraînerait une demande accrue en eau pour l’irrigation afin de maintenir les rendements actuels. En 2020, la consommation d’eau en France était d’environ 5 milliards de mètres cubes. Dans un scénario de réchauffement global de +2,4°C entre 2041 et 2060, accompagné de sécheresses significatives, cette consommation pourrait doubler (+102%) d’ici à 2050 dans le cadre du scénario tendanciel, ou augmenter de 72% avec des politiques publiques strictes. Seul le scénario de rupture permettrait de contenir cette hausse à +10%, bien que des variations régionales et saisonnières soient à prévoir.

En matière de prélèvements industriels, une stabilisation voire une diminution est envisageable, notamment grâce à la modernisation ou l’arrêt des centrales nucléaires les plus anciennes, principalement concentrées dans la vallée du Rhône. Cependant, même avec ces ajustements, l’irrigation restera le principal consommateur d’eau, représentant une part majoritaire de la demande future.

France Stratégie note que, sans une transformation profonde des pratiques agricoles, réduire la demande en eau sera complexe. Les leviers identifiés incluent l’adoption de pratiques agroécologiques, l’amélioration de l’efficacité de l’irrigation et une régulation plus stricte du développement des surfaces irriguées.

Les tensions autour de l’usage de l’eau devraient se concentrer sur les mois d’été, période où la ressource est déjà sous pression, notamment dans des régions déjà fortement irriguées comme le Sud-Ouest et les zones autour du Marais poitevin ou de la Charente. Ces régions sont d’ores et déjà le théâtre de conflits d’usage, préfigurant des défis encore plus grands à venir.

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Planète : emballages en fibres végétales, la bonne idée ?

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Planète : emballages en fibres végétales, la bonne idée ?

Les emballages en fibres végétales, présentés comme une alternative écologique au plastique, cachent des dangers inattendus selon une étude récente de la CLCV.

Depuis l’interdiction des produits plastiques à usage unique, les grandes chaînes de restauration rapide se sont tournées vers des matériaux jugés plus respectueux de l’environnement, tels que le carton, le kraft et le papier. Cependant, une récente enquête de l’association de consommateurs CLCV met en lumière des aspects troublants de ces nouvelles pratiques.

L’étude, publiée le 7 janvier, a examiné plusieurs types d’emballages couramment utilisés : barquettes en pulpe de canne à sucre, boîtes à pizza en carton ondulé, pots à soupe en carton kraft et emballages pour burger en papier kraft brun. Les résultats sont édifiants. Bien que les tests ne révèlent pas d’infraction sanitaire selon la réglementation actuelle, ils soulignent la présence de substances potentiellement nocives. Par exemple, la boîte à pizza contient du bisphénol A, un perturbateur endocrinien interdit en France depuis 2015, probablement dû à l’utilisation de carton recyclé.

De plus, la barquette en pulpe de canne à sucre a révélé des traces de composés perfluorés (PFAS), des substances chimiques résistantes à l’eau et à l’huile, mais peu biodégradables et souvent associées à des problèmes de santé. Ces matériaux, censés être écologiques, nécessitent même un revêtement plastique pour maintenir leur imperméabilité, ce qui contredit leur image de durabilité.

La CLCV critique vivement ces « promesses exagérées » et appelle à une clarification des termes « compostable » et « biodégradable » pour éviter la confusion. L’association réclame une meilleure transparence et cohérence entre les industriels, les professionnels de la restauration et les réglementations en vigueur. Selon la CLCV, le véritable avenir réside dans la réduction des déchets et l’adoption d’emballages réutilisables plutôt que dans la simple substitution des matériaux.

Cette enquête démontre que la transition vers des alternatives au plastique n’est pas aussi vertueuse qu’elle pourrait le paraître à première vue. Elle souligne la nécessité d’une approche plus rigoureuse et d’une régulation plus stricte pour garantir que les solutions proposées soient réellement bénéfiques pour l’environnement et la santé publique.

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