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Pédocriminalité à Nancy_ _ Deux accusés face à leurs victimes en appel

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L’affaire choquante revient devant la cour d’assises de Meurthe-et-Moselle, où les deux hommes, déjà condamnés à 20 ans de prison, devront répondre de leurs actes.

Ce lundi, le procès en appel de Denis A. et Brice M., condamnés en 2023 pour viols et agressions sexuelles sur six enfants, dont quatre issus d’une même famille, s’est ouvert à Nancy. Les deux hommes, âgés respectivement de 45 et 40 ans, ont affirmé vouloir s’exprimer devant la cour, malgré la lourdeur des charges pesant contre eux.

La cour a accepté la demande de huis clos partiel pour protéger trois victimes mineures lors de leurs dépositions. Une mesure déjà appliquée lors du premier procès en Meuse. Les avocats des parties civiles, représentant sept plaignants dont quatre enfants, ont souligné l’angoisse persistante des victimes, contraintes de revivre leur calvaire. La plus jeune, aujourd’hui âgée de 13 ans, n’en avait que 7 au moment des faits.

Denis A., originaire de Moselle, et Brice M., du Gard, avaient écopé de la peine maximale pour viols sur mineurs de moins de 15 ans, corruption de mineurs et détention d’images pédopornographiques. Toutefois, ils avaient été relaxés concernant les accusations de viol sur la plus jeune victime.

L’avocate de Denis A. a rappelé le poids de cette nouvelle audience pour son client, qui se dit « honteux » mais prêt à s’expliquer. Ce dernier avait reconnu la majorité des faits, à l’exception des viols. Brice M., quant à lui, avait nié les agressions sexuelles et le viol sur sa belle-fille.

L’affaire remonte à 2019, lorsque l’arrestation d’un autre pédocriminel en région parisienne avait permis de remonter jusqu’à Jean-Claude T., un homme vivant à Belleville-sur-Meuse avec sa famille. Ce dernier, qui se vantait en ligne d’abus sur sa fille de 11 ans, s’est suicidé en prison avant son procès. Il avait mis en contact Denis A. avec ses enfants, organisant même des rencontres tarifées dans un appartement à Hayange.

Brice M. et sa compagne de l’époque avaient également participé à ces horreurs. La femme, condamnée à 10 ans de prison avec sursis partiel, n’a pas fait appel. Le verdict de ce nouveau procès sera rendu le 1er avril.

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