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Pandémie: le Japon prolonge l’état d’urgence à l’approche des JO, l’Inde enregistre de nouveaux records

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Une rue quasi déserte du quartier de Shinjuku, à Tokyo, le 7 mai 2021, durant un état d'urgence instauré à cause de la pandémie de COvid-19 ©Yuki Iwamura

Le gouvernement japonais a prolongé vendredi jusqu’à fin mai l’état d’urgence dans quatre départements, dont celui de Tokyo censé accueillir les JO cet été, tandis que l’Inde, confrontée à une flambée de la pandémie de coronavirus, enregistre de nouveaux records.

Au total, le Covid-19 a fait au moins 3.258.595 morts et contaminé plus de 155.981.070 personnes depuis fin 2019, selon un bilan établi vendredi.

L’Inde, suivie par le Brésil, et les Etats-Unis, a le triste privilège de battre actuellement les records de mortalité quotidienne: 3.980 décès jeudi, pour 412.262 nouvelles contaminations. Son bilan total, que les experts jugent largement sous-évalué, dépasse les 230.000 morts et les 21 millions de cas.

Les Japonais anti-JO

Au Japon, l’état d’urgence, réinstauré depuis le 25 avril à Tokyo et trois autres départements, y sera prolongé jusqu’au 31 mai, alors qu’il devait initialement prendre fin mardi prochain, et réinstauré dans deux autres départements.

Activé pour la troisième fois en un an, il prévoit la fermeture des bars et restaurants servant de l’alcool et de certains autres commerces, comme les grands magasins.

Le Japon enregistre actuellement 5.300 nouveaux cas quotidiens, pour quelque 10.500 morts au total. La pandémie demeure limitée mais épuise le système hospitalier, d’autant que les vaccinations n’avancent que très lentement.

La nouvelle flambée d’infections menace les Jeux olympiques de Tokyo (23 juillet-8 août), déjà reportés d’un an en 2020 à cause de la pandémie. Les spectateurs venant de l’étranger ont déjà été exclus, et les organisateurs doivent encore trancher la question du public japonais.

La venue de plus de 10.000 athlètes de quelque 200 pays inquiète une nette majorité de Japonais opposée aux JO, selon tous les sondages. Plus de 200.000 personnes ont déjà signé une pétition lancée mercredi demandant l’annulation des JO.

Les laboratoires Pfizer et BioNTech ont promis de donner des vaccins contre le Covid-19 aux participants, inégalement protégés pour l’heure selon les pays.

Virus sur l’Everest

Toujours en Asie, des patients continuent de mourir en Inde aux portes des hôpitaux submergés, malgré l’aide internationale.

Selon les spécialistes, le pire serait encore à venir, avec un pic épidémique atteint seulement d’ici plusieurs semaines.

La situation se dégrade également dans les pays voisins du géant de 1,3 milliard d’habitants.

Au Népal, le Covid-19 menace la saison d’alpinisme, à cause d’indications alarmantes que l’épidémie sévit déjà sur « le toit du monde » même – ce que le gouvernement nie.

La semaine dernière, l’alpiniste américaine Gina Marie Han-Lee a préféré abandonner. « Après la première journée, j’ai pris un hélicoptère pour quitter l’EBC (camp de base de l’Everest) et rentrer à Katmandou. La situation du Covid sur l’EBC est un véritable merdier », a-t-elle expliqué sur Facebook.

Le mois dernier, l’alpiniste norvégien Erlend Ness avait été le premier détenteur d’un permis d’ascension de l’Everest dont la contamination avait été confirmée.

La respiration étant déjà difficile en haute montagne, une épidémie parmi les alpinistes serait potentiellement catastrophique.

Au Pakistan, les autorités, craignant une situation catastrophique comme en Inde, ont renforcé les restrictions – écoles et restaurants fermés, horaires réduits pour les magasins, armée en renfort – et interdit les déplacements à l’approche de l’Aïd el-Fitr, fête marquant la fin du mois de jeûne du ramadan.

Mais elles ferment les yeux sur les rassemblements religieux, où les mesures de distanciation sociale sont largement ignorées. « Il y a une telle crainte d’une réaction violente des groupes religieux », déplore Saeedullah Shah, un médecin chargé de superviser la lutte anti-Covid pour l’Association médicale islamique pakistanaise.

Le Pakistan a enregistré près de 840.000 cas de coronavirus pour 18.500 décès, chiffres plutôt faibles pour un pays de 220 millions d’habitants, mais de nombreux experts estiment que l’épidémie est bien plus étendue.

Débat sur les brevets

Sur le reste de la planète, le soutien américain à une levée des brevets sur les vaccins anti-Covid a suscité un fort intérêt, salué notamment par l’ONU, l’Union africaine, l’Organisation mondiale du commerce, l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la France et la Russie.

Le débat surgit alors que la fracture continue de se creuser entre les nations déshéritées, à la peine, et les pays riches, où les campagnes de vaccination permettent une levée progressive des restrictions et une baisse des contaminations.

Ainsi, le ministre allemand de la Santé Jens Spahn a estimé vendredi que son pays semble avoir surmonté la troisième vague épidémique. « Le nombre d’infections baisse à nouveau mais reste toujours à un niveau élevé », a-t-il toutefois nuancé.

La prix Nobel d’économie Esther Duflo a salué vendredi « une bonne chose » mais souligné que les pays les plus riches doivent tenir leurs engagements envers les plus pauvres pour espérer avoir un impact.

Les réactions étaient plus nuancées du côté de l’Union européenne, jusqu’ici hostile à pareille initiative, mais qui s’est dite, par la voix de la présidente de la Commission Ursula von der Leyen, « prête à discuter ».

« La protection de la propriété intellectuelle est la source de l’innovation et doit continuer à l’avenir à le rester », a en revanche mis en garde Berlin.

Sans surprise, le lobby pharmaceutique est hostile à la proposition américaine, comme la Suisse où cette industrie pèse lourd.

Pour l’heure, les brevets sont essentiellement détenus par des laboratoires américains globalement opposés à leur levée qui les priverait, selon eux, d’un retour sur des investissements coûteux.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

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Covid-19 : les soignants non vaccinés seront réintégrés en mai

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, François Braun.

Les soignants suspendus faute de schéma vaccinal complet contre le Covid-19 pourront être réintégrés, a annoncé le ministre de la Santé, François Braun. Cette décision fait suite à l’avis favorable de la Haute autorité de santé (HAS) donné fin mars à la levée de l’obligation vaccinale contre le Covid-19 pour les soignants et les autres professionnels concernés.

« Les non-vaccinés ne sont pas forcément attendus avec des fleurs dans tous les services et partout », a prévenu le ministre de la Santé, soulignant que la réintégration se fera dans de bonnes conditions. Le décret de mise en application sera publié mi-mai. Cette décision permettra à ces professionnels de reprendre leur activité dans les établissements de santé et les maisons de retraite, notamment.

Paris avait opté pour la contrainte à la fin de l’été 2021, obligeant 2,7 millions de personnes, soignants et autres professionnels, à se faire vacciner contre le Covid-19. Faute d’attester d’un schéma vaccinal complet, quelques milliers ont depuis été suspendus sans rémunération. Cette question de réintégration a été au cœur de la bataille politique, notamment pour le Rassemblement national et La France insoumise.

Le ministre a précisé que la réintégration concernera un phénomène très marginal, qui ne représente qu’une proportion infime d’agents hospitaliers et de libéraux. La question de leur réintégration sera examinée lors de la niche parlementaire du groupe communiste le 4 mai. Toutefois, le ministre a affirmé que « les choses seront faites » et que les discussions pourraient être retirées.

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Covid-19 : 67 millions d’enfants ont été privés au moins partiellement de vaccins à cause de la pandémie

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Selon l’Unicef, cette couverture vaccinale est en baisse dans 112 pays. Entre 2019 et 2021, le taux de vaccination infantile dans le monde a baissé de 5 points jusqu’à atteindre 81%.

Les effets du Covid-19 se font encore sentir. Entre 2019 et 2021, 67 millions d’enfants ont été privés totalement ou partiellement de vaccins vitaux en raison des perturbations liées à la pandémie, s’est alarmé l’ONU dans un rapport publié mercredi 19 avril. En trois ans, en raison des contraintes subies par les systèmes de santé ou des confinements imposés à la population, « plus d’une décennie d’avancées en termes d’immunisation de routine des enfants a été sapée » et « se remettre sur la bonne voie va être un défi », souligne le rapport, qui s’inquiète de risques d’épidémies de rougeole ou de polio.

Selon l’agence onusienne, cette couverture vaccinale est en baisse dans 112 pays. Entre 2019 et 2021, le taux de vaccination infantile dans le monde a baissé de 5 points, à 81%, du jamais-vu depuis 2008. Ainsi, 48 millions d’enfants n’ont reçu aucune dose d’aucune sorte.  Une situation d’autant plus inquiétante que ce déclin s’est produit à la fin d’une décennie où « la croissance de la vaccination infantile stagnait », après la hausse massive des années 1980, souligne l’agence onusienne.

L’immunisation des enfants sauve ainsi 4,4 millions de vies chaque année, souligne l’Unicef, un nombre qui pourrait grimper à 5,8 millions si le monde parvenait d’ici 2030 à réduire de moitié le nombre d’enfants privés de vaccins essentiels et à atteindre 90% de couverture pour les vaccins vitaux clés.

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