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Occitanie / Ligne Nouvelle Montpellier-Perpignan : Une nouvelle étape franchie

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Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, a été élue à l’unanimité présidente du conseil d’administration de la Société de la LNMP.

Le 29 septembre à Montpellier, Étienne Guyot, préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne, a ouvert le conseil d’administration d’installation de la société de la LNMP réunissant les 11 collectivités territoriales participant au projet, ainsi que SNCF Réseau et SNCF Gares et Connexions.

Après la signature de l’ordonnance du 3 avril 2022 par le Président de la République, c’est donc la première étape clé de la concrétisation de ce projet.

Au cours de cette séance, Carole Delga, présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, a été élue à l’unanimité présidente du conseil d’administration de la Société de la LNMP ; Philippe Vidal, vice-président du département de l’Hérault délégué à l’aménagement du territoire a été élu vice-président.

Des premières mesures concrètes

Le conseil d’administration a voté les premières orientations budgétaires qui prévoient une augmentation progressive des contributions des collectivités à partir de 2023 pour un montant de 8,1 M€. En 2026, la part de financement atteindra son plein potentiel, avec un montant de 24,5 M€. En 2022, la poursuite des études (12 M€) et des acquisitions foncières (13,2 M€) restent financées par des conventions signées entre l’État, SNCF-Réseau et chacune des collectivités.

L’objectif est de démarrer les travaux de la première phase de la LNMP en 2029 pour une mise en service en 2034.

À la suite du conseil d’administration, un comité de pilotage s’est réuni sous la coprésidence d’Étienne Guyot et de Carole Delga. L’ensemble des collectivités signataires du plan de financement et des préfets de départements concernés était également présents.

SNCF Réseau a exposé les suites données à l’enquête publique, l’avis favorable du commissaire enquêteur et a réaffirmé son engagement à traiter l’ensemble des points sensibles en concertation étroite avec les acteurs du territoire. SNCF Réseau a également présenté la structuration de son organisation interne et les réflexions en cours en vue de choisir le mode d’organisation de la maîtrise d’ouvrage pour les études opérationnelles et les travaux.

Étienne GUYOT, préfet de la région Occitanie, préfet de la Haute-Garonne, se réjouit « du bon avancement du projet LNMP qui permet d’inscrire l’ensemble de l’Occitanie dans la dynamique de la grande vitesse, au service des habitants et des territoires de la région. En plus de désenclaver et de renforcer l’attractivité du territoire, ce projet contribuera à renforcer les mobilités du quotidien en permettant un accroissement de l’offre TER, plus particulièrement sur l’axe littoral. »

Carole DELGA, la présidente de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée, salue « une nouvelle étape de franchie pour l’avancée de la LNMP ! Je remercie l’ensemble des partenaires de ce projet, pour leur confiance et leur vote unanime lors de mon élection à la présidence du conseil d’administration. Je tiens également à saluer une nouvelle fois, la mobilisation collective autour de ce projet de ligne à grande vitesse, indispensable pour le territoire, son attractivité économique et pour faciliter les déplacements quotidiens des habitants. Car oui, je le répète le train est le moyen de transports le moins pollueur. Il est urgent d’accélérer le développement des infrastructures ferroviaire en France. Région où le train est le moins cher de France, je tiens à ce que l’Occitanie soit une force motrice dans ce défi de taille. Pour cela, je veillerai en tant que présidente du conseil d’administration, à ce que le calendrier des travaux soit accéléré. »

Catherine TREVET, directrice territoriale SNCF Réseau Occitanie : « L’installation du conseil d’administration LNMP constitue aujourd’hui une étape essentielle dans l’avancée de ce projet qui participe au développement du ferroviaire tout en renforçant encore un peu plus l’attractivité du territoire.  SNCF Réseau va ainsi pouvoir finaliser sans attendre l’organisation qui lui permettra de poursuivre les études et d’engager les travaux pour une mise en service en 2034.  Pleinement mobilisées, les équipes vont poursuivre le dialogue de qualité mené tout au long de la phase 1 tout en préparant la concertation propre à la phase 2 avec l’ensemble des acteurs du territoire ».

Participaient à ce conseil de surveillance et à ce comité de pilotage : Étienne Guyot, Carole DELGA, Philippe VIDAL, Hervé BARO, Hermeline MALHERBE, Michaël DELAFOSSE,Jean-Charles MORICONI, Jean-Guy MAJOUREL, Jean-Charles DESPLAN, Claude ALLINGRI, Didier MOULY, Didier CARBONNE.

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1 Commentaire

1 Commentaire

  1. Jean-Louis CAMELIO

    30 septembre 2022 at 16 h 10 min

    arole Delga a été élue à l’unanimité Présidente.

    les élections où on élit quelqu’un à l’unanimité cela me fait penser au pays communiste dont l’ancienne URSS. Carole Delga serait la nouvelle Poutine du Languedoc-Rouillon ?

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Occitanie

Choisir son propre salaire, c’est possible dans cette start-up toulousaine

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Choisir son propre salaire, c'est possible dans cette start-up toulousaine

*Dans une démarche audacieuse, une jeune entreprise toulousaine permet à ses employés de fixer eux-mêmes leur rémunération mensuelle, instaurant ainsi un modèle de gestion des ressources humaines inédit.

Dans le paysage entrepreneurial toulousain émerge une start-up, Ihmisen, qui défie les conventions traditionnelles de la gestion des salaires. Fondée il y a trois ans par Romain Olives, cette entreprise de conseil en management propose à ses six consultants une liberté inédite, celle de déterminer leur propre rémunération mensuelle. Cette initiative, qui pourrait sembler utopique, s’inscrit dans une vision de management horizontal où chaque employé est considéré comme un acteur autonome et responsable.

Ihmisen, dont le nom signifie « humain » en finlandais, s’est fixé comme objectif de créer un environnement de travail où la satisfaction et l’engagement des employés sont prioritaires. À l’intérieur de cette structure, un salaire minimum de 2 800 euros brut est garanti pour tous, mais au-delà de ce seuil, les employés peuvent décider de leur rémunération, voire de réduire leur charge de travail en choisissant de ne pas augmenter leur salaire. Ce système, qui pourrait paraître risqué pour d’autres entreprises, est perçu par Gwladys Hilarion, coach en management chez Ihmisen, comme un moyen de donner un nouvel élan au travail et de responsabiliser les salariés.

Le fondateur, Romain Olives, explique que l’idée est de « rendre les salariés satisfaits de leur travail » en leur offrant un cadre où ils sont « responsabilisés comme s’ils étaient indépendants, mais avec le confort d’un CDI ». Ce modèle hybride séduit des profils comme Alix Bongiorno, qui apprécie la flexibilité et l’autonomie tout en bénéficiant de la sécurité de l’emploi. « Je n’ai jamais eu le courage de me lancer à mon compte, donc forcément, ce fonctionnement hybride m’a tout de suite beaucoup plu », témoigne-t-elle.

Cette approche innovante interroge sur les perspectives de l’entreprise à l’avenir. Elle soulève également des questions sur la viabilité économique d’un tel modèle, la gestion des inégalités potentielles entre les employés, et l’impact sur la productivité. Cependant, Ihmisen semble démontrer qu’en plaçant la confiance et la responsabilité au cœur de la relation employeur-employé, il est possible de créer une dynamique de travail positive et motivante, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles pratiques managériales dans le monde du travail.

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Autoroute A69 : la rapporteure publique demande l’annulation du chantier

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Autoroute A69 : la rapporteure publique demande l’annulation du chantier

Le tribunal administratif de Toulouse examine le projet d’autoroute A69, critiqué pour ses impacts environnementaux. Une décision d’annulation pourrait bientôt être prononcée.

L’avenir de l’autoroute A69, censée relier Toulouse à Castres, est suspendu à une décision judiciaire. Lors d’une audience récente au tribunal administratif de Toulouse, la rapporteure publique a préconisé l’annulation des autorisations environnementales du projet, signalant l’absence de nécessité impérative pour sa réalisation. Cette proposition met en lumière le conflit entre les impératifs de développement régional et les préoccupations écologiques.

La magistrate a souligné que les arguments en faveur du projet, tels que la réduction du temps de trajet ou la prétendue enclavement de la région, ne justifiaient pas l’impact environnemental significatif que la construction de l’A69 entraînerait. Elle a estimé que les gains escomptés ne compensaient pas la dégradation prévisible de l’environnement local, mettant ainsi en question la viabilité du projet.

En défense, l’avocat de la société Atosca, responsable des travaux, a plaidé pour la nécessité de l’autoroute en soulignant la dépendance des habitants aux moyens de transport individuels. Il a fait valoir que l’abandon du projet signifierait une régression dans l’amélioration des infrastructures de transport du sud de la région, insistant sur l’importance de cette liaison pour le développement économique et la qualité de vie des résidents.

Cependant, le projet est loin de faire l’unanimité. Depuis son lancement, il suscite une opposition vigoureuse de la part des défenseurs de l’environnement. Les manifestations, parfois marquées par des affrontements avec les forces de l’ordre, témoignent d’une résistance farouche contre ce qu’ils perçoivent comme une agression contre la nature.

L’analyse de la rapporteure publique, bien que non contraignante, reflète une tendance croissante à reconsidérer les projets d’infrastructure à la lumière des impératifs écologiques. Si le tribunal administratif suit cette recommandation, le projet A69 pourrait être mis en attente, voire abandonné, forçant les parties prenantes à réévaluer les priorités entre développement et préservation de l’environnement.

Le tribunal administratif de Toulouse devrait rendre sa décision dans les deux semaines suivant l’audience, une décision qui pourrait redéfinir les contours du développement durable dans la région.

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Planète : Le port de Leucate adopte une innovation écologique pour le nettoyage des bateaux

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Planète : Le port de Leucate adopte une innovation écologique pour le nettoyage des bateaux

Dans le port de Leucate, les plaisanciers bénéficient désormais d’un système innovant de lavage de bateaux en circuit fermé, utilisant principalement de l’eau de mer, malgré les restrictions d’eau imposées par la sécheresse.

Les plaisanciers de Leucate peuvent désormais nettoyer leurs bateaux grâce à un dispositif innovant qui recycle l’eau utilisée. Cette solution permet de réduire la consommation d’eau douce, vitale en période de sécheresse. Le port a mis en place une cuve de 10.000 litres remplie en hiver, à partir de laquelle l’eau est pompée pour les nettoyages. L’eau utilisée est ensuite filtrée, dépolluée et réinjectée dans la cuve, permettant un fonctionnement en quasi-circuit fermé.

L’ingéniosité du système repose sur la compensation des pertes d’eau par évaporation, qui représentent environ 10% de la consommation totale. Ces pertes sont compensées par la récupération des eaux de pluie et un système de désalinisation de l’eau de mer. Ce dispositif, d’un coût de 170.000 euros, devrait permettre de réaliser environ 1.000 carénages annuels pour un port accueillant 1.500 bateaux.

Les autorités portuaires et les plaisanciers saluent cette innovation. Jean-Claude Pilon, un plaisancier de 79 ans venu spécialement du port de Canet-en-Roussillon, témoigne de la facilité retrouvée pour préparer son voilier pour l’été. Le maire de Leucate, Michel Py, souligne l’importance de cette initiative pour l’économie locale, fortement dépendante des activités de carénage.

Les niveaux des nappes phréatiques restant critiques, des solutions alternatives étaient nécessaires. Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) confirme que les pluies printanières n’ont pas suffi à recharger les nappes. Ainsi, la nouvelle installation à Leucate, utilisant une quantité d’eau équivalente à celle d’une piscine de 25 mètres par an, représente une avancée majeure pour la gestion durable des ressources en eau.

L’initiative est également saluée par les experts en traitement des eaux usées. Christelle Wisniewski, professeur à l’université de Montpellier, apprécie la vision circulaire du projet tout en soulignant la nécessité de surveiller la consommation énergétique et la gestion des déchets. Rellumix, l’entreprise derrière le dispositif, assure que la consommation énergétique reste inférieure à 90 kWh par jour et que les polluants sont correctement traités.

Simon Popy, président de la branche Occitanie-Méditerranée de France Nature Environnement, voit dans cette initiative un exemple à suivre pour une consommation d’eau plus responsable. Il suggère également que les plaisanciers pourraient optimiser leur consommation en utilisant davantage d’eau de mer pour les équipements moins fragiles.

Le port de Canet-en-Roussillon, quant à lui, envisage d’adopter une approche similaire, combinant lavage à l’eau de mer et rinçage à l’eau douce. Ces pratiques innovantes montrent qu’il est possible de concilier activités nautiques et préservation des ressources en eau, ouvrant la voie à de nouvelles solutions écologiques pour les ports de la région.

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