Nous rejoindre sur les réseaux

Coronavirus

Nouvelles restrictions sanitaires en France: barrage ou tache d’huile ?

Article

le

nouvelles-restrictions-sanitaires-en-france:-barrage-ou-tache-d’huile-?

Deux questions se posent après le début des nouvelles restrictions qui touchent un tiers des Français, que le gouvernement refuse de nommer confinement: vont-elles suffire à freiner l’épidémie de Covid-19 dans les régions concernées et devront-elles être étendues à d’autres ?

« Les semaines devant nous seront difficiles, la vague monte », a prévenu le ministre de la Santé, Olivier Véran, dimanche dans Le Parisien/Aujourd’hui en France.

« C’est maintenant qu’il faut agir et tester ailleurs l’impact de nouvelles mesures pour voir si elles marchent, avant d’arriver au stade où l’on n’a plus d’autre choix que de tout fermer », a de son côté estimé dans le JDD l’épidémiologiste Arnaud Fontanet, membre du Conseil scientifique qui guide le gouvernement.

« Hormis la façade atlantique (…) et peut-être la Corse qui ont toujours mieux résisté, on peut redouter que les autres régions basculent bientôt dans une situation très difficile avec la poussée du variant anglais », a ajouté la Pr Fontanet.

« Si les mesures proposées pour l’Île-de-France et les Hauts-de-France, sans doute allégées pour les commerces, étaient mises en place précocement dans ces autres régions, on aurait le temps d’évaluer leur efficacité pour n’avoir à les durcir qu’en cas de nécessité », a-t-il jugé.

Ces mesures sont entrées en vigueur samedi et pour au moins quatre semaines dans 16 départements (les huit d’Ile-de-France, les cinq des Hauts-de-France, la Seine-Maritime, l’Eure et les Alpes-Maritimes).

Cela représente 21 millions d’habitants, dont les 12 millions de la région parisienne.

Attestation: le couac

Les principaux changements sont la fermeture de nouveaux commerces et l’interdiction d’aller à plus de 10 km de chez soi pour se promener ou faire du sport en journée.

Pour cela, il n’est plus nécessaire d’avoir une attestation. Celle qui avait initialement été prévue a été supprimée samedi peu après sa publication, car sa complexité très bureaucratique lui avait valu de nombreuses moqueries.

On peut en outre se déplacer dans tout son département pour faire ses achats. Ces mesures se durcissent de 19h00 à 06h00 du matin, avec un couvre-feu dans l’ensemble de la métropole.

Contrairement aux deux premiers confinements, on peut rester à l’extérieur aussi longtemps qu’on veut, le gouvernement ayant cette fois-ci pris en compte le fait qu’on se contamine davantage à l’intérieur que dehors.

« Je me refuse à parler de confinement tout simplement parce que ce n’en est pas un ! », a commenté M. Véran.

« Le confinement, ça veut dire être enfermé dans un espace clos; ce n’est pas le cas », a renchéri le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, dans le JDD.

Vendredi, le président Emmanuel Macron avait lui-même rejeté le terme « confinement ». Pourtant, il avait bien été employé jeudi quand le Premier ministre Jean Castex avait annoncé les mesures.

Au-delà du débat sémantique, reste à savoir si ces nouvelles restrictions suffiront.

Bachelot contaminée

« On peut peut-être freiner un petit peu, mais la situation épidémiologique ne va pas s’arranger rapidement avec les mesures qui sont prises », a redouté sur BFMTV William Dab, ancien Directeur général de la santé (le n°2 du ministère).

« La stratégie consiste à dire: avec le retour des beaux jours, sortez, promenez-vous, faites du sport, tout en évitant les regroupements. Mais en contrepartie,  et il faut insister, limitez au maximum vos rencontres en intérieur et si vous en avez, appliquez strictement les gestes barrière », a souligné le Pr Fontanet.

Les chiffres, eux, se maintiennent à un niveau très élevé: le nombre de contaminations en 24 heures a dépassé les 35.000 samedi et 25.500 malades du Covid sont hospitalisés en France, dont 4.300 en réanimation.

Parmi les nouveaux contaminés, figure la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, qui l’a annoncé samedi soir sur Twitter.

Il y a un mois, on comptait 22.000 nouveaux cas quotidiens et 3.300 patients en réanimation. En revanche, le nombre global de patients Covid hospitalisés était similaire.

Olivier Véran voit toutefois deux motifs d’espoir. D’abord, « la vaccination change la donne » et fait baisser « la mortalité des plus âgés » ainsi que « les contaminations chez les soignants ».

Pour l’heure, 6,1 millions de personnes ont reçu au moins une injection, dont 2,4 leurs deux doses. Et par ailleurs, « avec l’arrivée du printemps, nous allons vers une période avec des températures qui favorisent moins la circulation du virus », a espéré le ministre de la Santé.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Coronavirus

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

Article

le

Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

Lire Plus

Coronavirus

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

Article

le

Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

Télécharger l’application Le Singulier > IOS (iPhone) > Android (Samsung)

Lire Plus

Coronavirus

Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

Article

le

Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

Lire Plus

Les + Lus