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Monte-Carlo: Djoko dérouille, Nadal déroule

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Les vents étaient contraires jeudi à Monte-Carlo: Novak Djokovic a été soufflé par Daniel Evans dès les huitièmes de finale, peu avant que Rafael Nadal ne balaye Grigor Dimitrov, renforçant son statut de favori.

Dernier Français en lice, Lucas Pouille (86e) a cédé face à Alejandro Davidovich (58e) 6-2, 7-6 (7/2). Il a néanmoins jugé « encourageant » son tournoi monégasque, lui qui tente de retrouver le plus haut niveau après une coupure sur blessure d’octobre 2019 à février 2021.

« Je crois que c’était l’un de mes plus mauvais matchs de ces dernières années. Je ne veux rien enlever à sa victoire, mais je me suis senti très mal sur le court pendant tout le match. Rien ne fonctionnait. C’est une performance déplorable », a analysé Djokovic après s’être incliné 6-4, 7-5 face au 33e joueur mondial.

La déroute est d’autant plus surprenante que le Britannique n’avait jamais atteint les 8es de finale d’un Masters 1000, n’avait jamais battu de joueur du Top6 en onze duels et que la terre battue n’est pas sa surface de prédilection. Quant à son adversaire du jour, il s’est imposé deux fois à Monte-Carlo (2013 et 2015) et même s’il n’avait pas rejoué depuis son titre en février à l’Open d’Australie, il restait sur une victoire impressionnante la veille face à l’étoile montante Jannik Sinner.

« Hier (contre Sinner), j’ai fait un très bon match. Aujourd’hui, c’était l’exact contraire », a-t-il simplement constaté.

Métronome déréglé

Métronome qui se régale de jouer en cadence, Djokovic a été totalement perturbé par les variations d’Evans et ses revers slicés quasi systématiques.

Résultat, le Serbe a commis 45 fautes directes, soit environ le double de son adversaire. Et pour la cinquième fois d’affilée, depuis son titre de 2015, il ne parvient pas à dépasser les quarts de finale.

Et c’est donc Evans qui tentera d’atteindre le dernier carré face au Belge David Goffin (15e) qui a disposé d’Alexander Zverev (6e) 6-4, 7-6 (9/7).

L’autre quart de finale du haut du tableau opposera Davidovich à Stefanos Tsitsipas (5e), tranquille vainqueur de Cristian Garin (24e) 6-3, 6-4.

L’élimination précoce du N.1 mondial augmente significativement les chances de Nadal de décrocher son douzième titre monégasque, surtout au vu de sa démonstration du jour.

Intensité

Après sa facile victoire face à Federico Delbonis (87e) 6-1, 6-2 en 1h20 la veille, l’Espagnol avait regretté d’avoir « perdu un peu d’intensité » en fin de partie, notamment en raison de l’absence d’un public auquel il faut « montrer qu’on est bien ». Et il avait ajouté qu’il faudrait qu’il soit « à 100% à tout moment » pour battre Dimitrov (17e).

Il n’y avait toujours pas de public jeudi, mais Nadal, lui, a été à fond du début à la fin. Et il n’a fait qu’une bouchée du Bulgare, gobé 6-1, 6-1 en 55 minutes.

« Je suis resté concentré pendant tout le match, même s’il tournait clairement en ma faveur », s’est félicité l’Espagnol.

Après 40 minutes de démonstration, Nadal menait déjà 6-1, 3-0. Dépassé par le jeu adverse, dépité par son impuissance, Dimitrov a alors passé ses nerfs sur sa raquette, pulvérisée au sol puis enroulée autour de son genou comme pour être bien certain qu’elle ne pourrait plus lui servir… lui nuire. Le tout sans aucune autre marque de colère ou de rébellion tant il savait la cause perdue.

« Sur le papier, Dimitrov représentait aujourd’hui un test compliqué. Ca n’a pas été le cas », a-t-il analysé, en reconnaissant que son adversaire avait fait « un mauvais match » et n’avait pas été en mesure de lui opposer la résistance qu’il lui avait opposée en demi-finale de l’Open d’Australie 2017 (victoire de Nadal en cinq sets).

Vendredi, il affrontera Andrey Rublev (8e) ou Roberto Bautista (11e) pour une place en demi-finales.

L’autre quart de finale du bas de tableau opposera le tenant du titre Fabio Fognini (18e), vainqueur de Filip Krajinovic (37e) 6-2, 7-6 (7/1), à Casper Ruud (27e) ou Pablo Carreno (12e).

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d’Amérique

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Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d'Amérique

Idao de Tillard a une nouvelle fois démontré sa suprématie en remportant le 104e Prix d’Amérique, confirmant son statut de champion du trot attelé.

Le 26 janvier 2025, l’hippodrome de Vincennes a été le théâtre d’un spectacle équestre de haut vol avec la course mythique du Prix d’Amérique. Le trotteur français Idao de Tillard, sous la conduite experte de Clément Duvaldestin, a défendu avec brio son titre de champion du monde du trot attelé. Ce cheval de 7 ans, au pelage marron, a su imposer sa puissance et sa vitesse sur le parcours de 2.700 mètres, devançant de loin ses adversaires.

La course, qui a vu s’affronter 18 des meilleurs trotteurs du globe, a été marquée par la performance remarquable d’Idao de Tillard. Déferré pour la première fois, ce qui est une stratégie risquée visant à optimiser la vitesse tout en augmentant les chances de faute, le cheval a su rester concentré et efficace. Il s’est positionné au centre du peloton, attendant patiemment son moment pour accélérer et prendre la tête dans la ligne droite finale, repoussant tous les assauts de ses concurrents.

La jument française Just Love You, pilotée par Alexandre Abrivard, a pris la deuxième place, tandis que le favori Go On Boy, sous la conduite de Romain Derieux, a terminé troisième. La victoire d’Idao de Tillard n’a pas seulement été un triomphe sportif, mais aussi un succès financier pour son propriétaire, Cyril Sevestre, qui a empoché la somme de 450.000 euros sur le million d’allocation total.

Thierry Duvaldestin, l’entraîneur du champion, a souligné l’importance de la confiance dans le cheval et la préparation minutieuse qui a permis cette victoire. « Je n’ai pas donné d’ordre à Clément, je lui ai dit ‘fais confiance au cheval’. Le déferrage, ça aide beaucoup. C’est énorme le travail que l’on a fait sur Idao », a-t-il déclaré, marquant ainsi sa quatrième victoire dans l’Amérique.

L’ambiance à Vincennes était électrique, avec des milliers de spectateurs, certains arborant les couleurs de leur champion préféré, acclamant chaque foulée de cette course mythique. La remise du trophée par le judoka français Teddy Riner a ajouté une touche de prestige à cet événement, célébrant non seulement la victoire d’Idao de Tillard mais aussi l’excellence du sport hippique français sur la scène internationale.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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