Sports
Mondial de hand: les Bleus souffrent encore face à l’Algérie
Comme deux jours auparavant face à la Suisse, la France a considérablement souffert pour battre l’Algérie 29-26 et faire un pas supplémentaire vers les quarts de finale du Mondial-2021 de handball mercredi dans la banlieue du Caire.
Les Bleus, déjà vainqueurs de la Norvège et de la Suisse au premier tour, restent en tête de la poule III avec 6 points et se tournent désormais vers l’Islande, prochain piège sur leur route vendredi.
En cas de victoire contre l’île nordique, battue par la Suisse au terme d’un match sans rythme (20-18), les Bleus pourront même se permettre un revers par moins de 7 buts d’écart dimanche face au Portugal, qui s’est incliné d’un rien face à la Norvège (29-28).
Mais la prestation livrée contre l’Algérie d’Alain Portes, l’ancien sélectionneur de l’équipe de France féminine (2013-2016) parti sur fond de tensions avec ses joueuses, n’a rien de rassurant. « On est en train de baisser d’intensité et de niveau au fur et à mesure », s’est inquiété l’ailier Valentin Porte.
Les Bleus sont mal entrés dans le match et ont beaucoup peiné pendant les soixante minutes. C’était pourtant l’adversaire le plus abordable, sur le papier, de ce tour principal.
La rentrée en seconde période de Kentin Mahé (4/5 aux tirs en seulement 13 minutes) a été précieuse. C’est lui qui, servi par Dika Mem, trouve de l’espace aux 6 m et permet aux Bleus de respirer à nouveau à la 50e minute (25-23).
Les Algériens avaient clairement plus d’envie, à l’image du gardien Khalifa Ghedbane auteur de 4 arrêts au bout de 7 minutes. Ou de l’arrière gauche de Toulouse Ayoub Abdi, venu intercepter une passe sur Nedim Remili avant de lui chiper de nouveau le ballon après un arrêt de Vincent Gérard (3-7, 11e).
« La réalité sur les deux derniers matches, c’est qu’on n’a pas mené les débats dans l’intensité et l’agressivité », a commenté le pivot Ludovic Fabregas. « Dans les intentions, on se fait manger. »
Début de match raté
Le sélectionneur Guillaume Gille a voulu donner du temps de jeu au pivot Nicolas Tournat, au demi-centre Melvyn Richardson et à l’arrière droit Adrien Dipanda, les trois joueurs du groupe de 16 les moins utilisés jusqu’ici (20 minutes avant ce match). Mais il a rapidement dû se résoudre à faire rentrer les tours Luka Karabatic et Ludovic Fabregas pour remettre de l’ordre en défense.
Après avoir accusé un nouveau retard de 4 buts sur un tir surpuissant d’Abdelkader Rahim (5-9), les Bleus se sont réveillés en passant un 7-0 en 8 minutes aux Fennecs (12-9, 22e), prenant ainsi les devants pour la première fois dans le match.
Mais à chaque fois que les Bleus semblaient en mesure de prendre le large, l’Algérie a réagi: de 12-9 à 12-11, puis de 15-11 à 15-13. Et puis de nouveau après la pause, quand les Fennecs ont effacé un retard de 3 buts pour reprendre les devants (20-21) grâce à Reda Arib, blessé en fin de match.
Les tirs surpuissants à 9 m de Messaoud Berkous (7 buts au total) ont fait beaucoup de mal aux Bleus englués (23-23) comme face à la Suisse et qui ont manqué de tranchant en attaque, à l’image de Michaël Guigou (1/5 aux tirs) et Romain Lagarde (0/3).
Alors qu’ils semblaient un peu plus sereins (26-24), les exclusions de Jean-Jacques Acquevillo et d’Hugo Descat dans la foulée (53e) ont ainsi permis aux Algériens d’espérer encore. Michaël Guigou a buté sur Yahia Zemouchi, comme Mahé sur un penalty crucial à 5 minutes de la fin. Mais deux buts d’Acquevillo ont permis d’échapper à la catastrophe.
« La différence s’est faite sur quelques séquences », a reconnu le sélectionneur Guillaume Gille, « un peu déçu » par la prestation française. « C’est un pas de plus de fait en direction des quarts de finale et c’est ce qu’il faut retenir, avec la nécessité de faire mieux pour avancer. »
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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