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Mark Carney dévoile son équipe gouvernementale pour affronter la tempête Trump

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Le nouveau Premier ministre canadien mise sur une équipe resserrée et paritaire pour naviguer dans les eaux tumultueuses des relations canado-américaines.

Le gouvernement fraîchement constitué par Mark Carney place la relation avec les États-Unis au cœur de ses priorités. L’ancien gouverneur de la Banque d’Angleterre, récemment entré en politique, a opté pour un cabinet équilibré entre expérience et renouveau, avec 28 portefeuilles répartis également entre hommes et femmes. Cette configuration vise à répondre aux défis économiques et diplomatiques posés par l’administration Trump, tout en impulsant une relance ambitieuse de l’économie nationale.

Parmi les figures clés, Dominic LeBlanc hérite du dossier sensible des échanges commerciaux avec Washington, tandis que Mélanie Joly prend les rênes du ministère de l’Industrie. Anita Anand, quant à elle, occupera le poste stratégique de cheffe de la diplomatie. Le Premier ministre a souligné que cette équipe était conçue pour incarner le changement promis lors de la campagne, en stimulant les investissements et en renforçant la résilience économique face aux incertitudes internationales.

La cérémonie de présentation s’est déroulée en présence de la gouverneure générale Mary Simon, représentante du roi Charles III. Le Parlement, dont la session reprendra le 26 mai, accueillera une visite exceptionnelle du souverain pour le discours d’ouverture, marquant ainsi le début d’une législature cruciale. Bien que les libéraux de Carney n’aient pas obtenu la majorité absolue, leur alliance avec des formations minoritaires devrait leur permettre de gouverner malgré un contexte parlementaire fragile.

Les tensions avec Washington s’intensifient depuis le retour de Donald Trump à la Maison-Blanche. Le président américain a multiplié les provocations, évoquant une annexion hypothétique du Canada et imposant des barrières douanières sur des secteurs clés comme l’acier et l’aluminium. Ottawa a répliqué par des mesures de rétorsion, mais la menace de taxes généralisées à 25 % plane toujours, alimentant les craintes d’un impact durable sur l’économie canadienne. Face à cette escalade, le gouvernement Carney devra faire preuve à la fois de fermeté et de pragmatisme.

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