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Marine Le Pen dénonce une « généralisation » de l’exécution provisoire après la condamnation de Nicolas Sarkozy

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La présidente du Rassemblement national a réagi sur les réseaux sociaux à la décision judiciaire concernant l’ancien chef de l’État, évoquant un « grand danger » pour la présomption d’innocence. Elle s’exprime alors qu’elle est elle-même confrontée à une mesure similaire dans le dossier des assistants parlementaires européens.

La condamnation de Nicolas Sarkozy à cinq ans d’emprisonnement sans sursis a provoqué une réaction immédiate de la part de Marine Le Pen. La cheffe de file des députés RN a estimé sur la plateforme X que le recours croissant à l’exécution provisoire, même en cas d’appel, constituait une menace sérieuse pour les principes fondamentaux de la justice. Elle a particulièrement pointé du doigt ce qu’elle considère comme une remise en cause de la présomption d’innocence et du double degré de juridiction.

L’ancien président de la République a en effet été visé par un mandat de dépôt à effet différé, ce qui implique son incarcération malgré le dépôt d’un appel. Une convocation devant le juge d’application des peines du pôle national financier est prévue pour déterminer les modalités de cette détention. Cette situation est inédite sous la Ve République pour un ancien locataire de l’Élysée.

La position de Marine Le Pen s’inscrit dans un contexte où elle est personnellement concernée par une mesure judiciaire identique. Condamnée en première instance à cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire dans l’affaire des assistants parlementaires, son procès en appel est programmé pour le début de l’année 2026. Son intervention intervient donc alors qu’elle-même conteste une décision de justice similaire à celle qui frappe désormais l’ancien chef de l’État.

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