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Macron promet une vaccination générale « d’ici la fin de l’été »

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Emmanuel Macron a assuré mardi sur TF1 que tous les Français adultes pourront se faire vacciner « d’ici la fin de l’été », soit le 22 septembre, tout en réfutant les accusations de lenteur.

Juste après avoir réuni les grands labos français et européens pour leur demander d’accélerer la production de doses, le chef de l’Etat a donné de l’Elysée une interview surprise, afin de clarifier les prévisions de vaccination.

Il a ainsi estimé que, « début mars », auront été vaccinés les 80% des pensionnaires des Ehpad qui l’auront souhaité, soit 500.000 personnes, ainsi que « largement » les plus de 75 ans.

Le président a reconnu que le rythme de vaccination « peut paraître trop lent » par rapport à d’autres pays comme la Grande-Bretagne ou les Etats-Unis.

Mais « ce n’est pas notre stratégie de vaccination qui permettra d’éviter à court terme un reconfinement ou non », a-t-il affirmé, en demandant aux Français d’être « collectivement extraordinairement responsables ».

Il a également défendu « la stratégie que nous avons adoptée avec l’Allemagne, avec l’Union européenne, qui est précisément de vacciner en Europe ».

La campagne de vaccination « se déroule au rythme qui était prévu », a-t-il plaidé, « c’est exactement le même rythme, la même solution que nos voisins allemands et que nos autres voisins européens ».

Angela Merkel, elle aussi critiquée pour la lenteur de la vaccination, a également promis lundi aux Allemand une vaccination générale « d’ici la fin de l’été ».

« Et donc il faut réussir à mobiliser tous les laboratoires qui permettent de produire ces vaccins ». Il est juste qu’il y ait une propriété intellectuelle qui rétribue les inventeurs mais il faut assurer « un accès mondial » et « la partager avec toutes celles et ceux qui peuvent le produire ».

Affirmant entendre « le débat qui monte sur le sujet », il a estimé qu’aujourd’hui, la « contrainte n’est pas la propriété intellectuelle des vaccins mais la capacité à produire ces vaccins en grande quantité ».

Il a ainsi assuré que la production de vaccins anti-Covid commencerait fin février ou début mars sur le sol français, dans quatre sites. Il faisait référence à trois sous-traitants français, Delpharm, Recipharm et Fareva ainsi qu’à un site de Sanofi qui ne devrait produire qu’à partir du 2e semestre. Delpharm doit produire le vaccin Pfizer/BioNTech, Recipharm le Moderna et Fareva du vaccin CureVac, encore à homologuer.

Il a également annoncé que le vaccin d’AstraZeneca, homologué vendredi par l’autorité européenne, serait réservé aux moins de 65 ans en France, comme l’a recommandé la Haute autorité de Santé française, et pourrait être administré par les pharmaciens et les sages-femmes.

Il sera sans doute d’abord utilisé pour les soignants de moins de 60 ans et ensuite « proposé par tranches d’âge » en commençant par les plus âgés, a-t-il expliqué.

Quant au vaccin russe Spoutnik-V, dont la revue The Lancet vient de confirmer l’efficacité, il s’est dit ouvert à son utilisation s’il est homologué.

« Ce n’est pas une décision politique, c’est une décision scientifique, heureusement ».

Il a précisé que l’Union européenne avait déjà sécurisé 2,3 milliards de doses, ce qui permettra de prévoir des doses pour les pays émergents.

« Enfin, les pharmaciens, médecins généralistes et infirmières libérales pourront vacciner! », s’est félicité Renaud Muselier, président (LR) de Régions de France.

Jean-Luc Mélenchon, leader de LFI, a lui raillé ceux qui écartaient le vaccin russe. « Où sont les moqueurs? Le pire pour eux va arriver: un vaccin cubain en licence libre! », a-t-il ironisé. En revanche Fabien Roussel (PCF) s’est dit incrédule sur la vaccination majoritaire des plus de 75 ans en février et Jordan Bardella, numéro 2 du RN, a regretté « l’absence de toute stratégie industrielle » pour une production française.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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