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France

Macron dans le Lot pour prendre la température de la France post-Covid

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Emmanuel Macron se rend mercredi dans le Lot, dans les villages touristiques de Saint-Cirq-Lapopie et de Martel, puis à Cahors, pour commencer à prendre la température de la France post-Covid, avant de tracer le cap de la fin de son quinquennat.

Le chef de l’Etat doit arriver en fin d’après-midi et passer deux jours dans un département qu’il affectionne. Pendant son séjour, il compte évoquer les difficultés du secteur touristique, très touché par la pandémie, mais aussi écouter les doléances des Français, à trois semaines des élections régionales et à moins d’un an de la présidentielle.

C’est la première étape d’un tour de France grâce auquel il veut renouer un dialogue direct avec les Français, après 14 mois d’une pandémie qui l’a obligé à limiter ses déplacements et ses échanges au strict minimum.

« Dès le début du mois de juin, grâce au retour à une vie aussi normale que possible, je veux reprendre mon bâton de pèlerin et aller dans les territoires pour prendre le pouls du pays, aller au contact », avait-il annoncé à la presse régionale le 29 avril.

Il devrait ainsi effectuer en juin-juillet une dizaine de déplacements, ouverts à tous les sujets, parfois en « immersion » pendant plusieurs jours. Il prendra le temps d’écouter plutôt que s’exprimer, selon son entourage.

Cette tournée s’inscrit dans la lignée de la « Grande Marche » de son mouvement en 2017, de son « itinérance » dans l’Est et le Nord en 2018 et du Grand débat qui avait suivi l’épisode des « gilets jaunes » en 2019.

A l’issue de l’exercice, dans la première quinzaine de juillet, le chef de l’Etat pourrait s’exprimer sur le cap qu’il compte fixer aux dix derniers mois de son quinquennat, selon ses proches.

Parmi les sujets qui restent à trancher figurent notamment le lancement de réformes à long terme, comme celle des retraites et de la dépendance, ainsi que la création d’une garantie jeune universelle pour aider les 18-25 ans.

Il commencera par rencontrer des habitants de Saint-Cirq-Lapopie mercredi soir, puis de Martel jeudi matin dans la salle des fêtes, suivi d’un déjeuner sur place. Il terminera par la préfecture de Cahors, où il rencontrera les élus du Lot.

« Comprendre ce qui est accepté »

Un département qu’il « aime particulièrement », en particulier Saint-Cirq-Lapopie, village surplombant le Lot et l’un des plus beaux de France, représente à ses yeux l’exemple d’une « ruralité heureuse » mêlant reconquête industrielle, tourisme et racines historiques, comme il l’a expliqué à la revue Zadig.

Il y citait le poète André Breton, qui s’y était installé et disait « J’ai cessé de me désirer ailleurs ».

Mais le Lot, où il s’était rendu durant le Grand débat, rencontrant 600 maires à Souillac, est aussi pour le président l’un de ces lieux « qui permettent de comprendre ce qui est accepté en France et ce qui ne l’est pas ».

Un test donc pour ses envies de réformes, qui divisent son entourage entre partisans du mouvement et de « l’apaisement ».

Fin connaisseur de la carte électorale, Emmanuel Macron ne pourra éviter, en particulier avec les élus, d’aborder la question des élections régionales des 20 et 27 juin, dans une région où le Rassemblement national a progressé ces dernières années.

En Occitanie, la liste RN de Jean-Paul Garraud est donnée favorite au 1er tour avec 30% des voix, devant la présidente sortante PS Carole Delga créditée de 26%, suivie de la liste LR d’Aurélien Pradié (14%) et de celle du LREM Vincent Terrail-Novès avec 13%, selon un sondage Ifop paru jeudi pour La Tribune et Europe 1. Mais Carole Delga pourrait l’emporter au second tour grâce à une fusion avec les Verts menés par Antoine Maurice (10%).

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France

Vents forts, neige-verglas : une large partie du territoire placée en vigilance orange vendredi

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Vents forts, neige-verglas : une large partie du territoire placée en vigilance orange vendredi

La France se prépare à affronter un épisode hivernal précoce, avec 31 départements sous vigilance orange pour neige, verglas et vents violents.

La tempête Caetano continue de semer le trouble sur une grande partie du territoire français, avec un refroidissement soudain et des conditions météorologiques extrêmes. L’agence Météo-France a maintenu son niveau d’alerte orange pour 31 départements, soulignant le danger des phénomènes de neige et de verglas, ainsi que des rafales de vent potentiellement dévastatrices.

La nuit de jeudi à vendredi a été marquée par une chute significative des températures, atteignant jusqu’à -10 degrés Celsius dans certaines régions. Cette baisse drastique a entraîné un regel généralisé des surfaces, rendant les routes extrêmement glissantes. Les autorités mettent en garde contre les risques accrus d’accidents de la circulation et recommandent une extrême prudence aux automobilistes.

Les départements concernés par l’alerte neige et verglas s’étendent de l’Aube à l’Yonne, en passant par Paris et ses alentours. Une attention particulière est portée à la région parisienne où le trafic pourrait être fortement perturbé. En parallèle, la Corse est confrontée à des vents violents, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à la vigilance météorologique.

Le passage de la tempête Caetano a déjà eu des répercussions sur la vie quotidienne, avec des écoles fermées, des transports en commun modifiés et des entreprises adaptant leurs horaires. Le gouvernement, en collaboration avec les services de météorologie, suit de près l’évolution de la situation pour ajuster les mesures de sécurité et d’assistance nécessaires.

La population est invitée à rester informée via les canaux officiels et à limiter ses déplacements aux stricts nécessités. Les recommandations incluent également de se préparer à des coupures de courant et à des conditions de circulation hivernales difficiles.

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Économie

Ryanair menace d’arrêter de desservir dix aéroports régionaux français

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Ryanair menace d'arrêter de desservir dix aéroports régionaux français

En réponse à une hausse de la taxation aérienne, Ryanair envisage de réduire sa présence dans les régions françaises dès janvier 2025.

Face à la perspective d’une augmentation significative de la taxation du secteur aérien inscrite dans le budget 2025, la compagnie aérienne low-cost Ryanair a publiquement menacé de cesser ses opérations dans dix aéroports régionaux français. Cette décision, si elle est mise à exécution, pourrait avoir des répercussions importantes sur la connectivité aérienne des régions françaises, déjà fragilisées par des défis économiques et concurrentiels.

Le gouvernement, dans une tentative de combler un déficit budgétaire plus élevé que prévu, propose un triplement de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) et une augmentation de la taxation des passagers de jets privés, visant à collecter un milliard d’euros supplémentaires. Cette mesure, bien que destinée à renforcer les finances publiques, pourrait entraîner une réduction drastique des services aériens dans les régions, selon Jason McGuinness, directeur commercial de Ryanair. Il a souligné que cette augmentation des taxes rendrait de nombreuses routes non viables économiquement, affectant particulièrement les zones rurales et moins desservies.

Ryanair, qui dessert actuellement 22 aéroports en France, dont deux près de Paris, envisage de réduire sa capacité de 50% dans les aéroports régionaux si le projet de taxation se concrétise. Cette menace n’est pas isolée; le PDG de Ryanair, Michael O’Leary, avait déjà indiqué des réductions de capacités en France et en Allemagne en réponse à des politiques fiscales similaires.

La compagnie aérienne, déjà confrontée à des défis opérationnels tels que des retards de livraison d’appareils et une demande en baisse, considère que l’augmentation de la TSBA représente un « problème fondamental pour la connectivité des régions françaises ». McGuinness a souligné l’intense concurrence entre les aéroports européens pour attirer des lignes aériennes, indiquant que Ryanair orienterait ses ressources vers les régions et pays offrant des conditions fiscales plus favorables.

Les impacts potentiels de cette réduction de service ne sont pas seulement économiques pour les régions concernées, mais également culturels et sociaux, en isolant davantage des territoires déjà en marge. La Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (Fnam) a également mis en garde contre une baisse du trafic aérien pouvant atteindre 2% sur l’ensemble du territoire, avec des conséquences encore plus marquées pour les aéroports accueillant des compagnies à bas coûts.

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France

Procès de Pierre Palmade : l’humoriste condamné à cinq de prison, dont deux ferme

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Procès de Pierre Palmade : l’humoriste condamné à cinq de prison, dont deux ferme

L’humoriste Pierre Palmade a été condamné à cinq ans de prison, dont deux ans ferme, pour avoir provoqué un grave accident de la route sous l’emprise de stupéfiants.

Le 20 novembre, le tribunal de justice de Melun a rendu son verdict dans l’affaire impliquant Pierre Palmade, condamnant l’humoriste à cinq ans de prison, dont deux ans ferme, pour « blessures involontaires aggravées ». L’accident, survenu le 10 février 2023, a eu des conséquences dramatiques pour trois membres d’une même famille, dont une femme enceinte qui a dû subir une césarienne en urgence, et dont l’enfant est décédé après une tentative de réanimation.

Lors du jugement, le parquet avait requis une peine de cinq ans de prison, dont deux ans ferme, peine qui a été suivie par le tribunal. Palmade, bien que condamné, a été laissé en liberté, un mandat de dépôt différé ayant été prononcé. Le président du tribunal a précisé que l’humoriste serait convoqué par le procureur de Bordeaux pour déterminer la date et l’établissement où il purgera sa peine.

Pierre Palmade, face à la gravité de ses actes, a exprimé son profond regret.

L’avocat des parties civiles, Me Mourad Battikh, a souligné que si la justice avait été rendue, la peine ne pouvait pas compenser la douleur des victimes. Palmade, de son côté, a directement adressé ses excuses aux victimes, exprimant une douleur personnelle en voyant « en vrai » les conséquences de son acte. Il a déclaré être « terrassé » par la réalité de la situation et a demandé pardon de tout son être.

Cet accident, provoqué sous l’emprise de cocaïne et de 3MMC, a non seulement marqué la vie des victimes, mais aussi mis en lumière les dangers de la consommation de stupéfiants au volant. Palmade, âgé de 56 ans, a reconnu sa responsabilité dans ce drame, marquant ainsi un tournant dans sa carrière et sa vie personnelle.

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