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L’un des manifestants gravement blessés à Sainte-Soline est sorti de l’hôpital

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Un des deux manifestants grièvement blessés lors des affrontements à Sainte-Soline en mars dernier est sorti de l’hôpital, a annoncé son avocate et les organisateurs de la manifestation interdite contre les « méga bassines ».

Le manifestant, Mickaël, âgé de 34 ans et originaire du Loir-et-Cher, avait été gravement blessé à la trachée lors des affrontements entre les forces de l’ordre et les militants opposés à une retenue d’eau artificielle. Il avait été hospitalisé à Poitiers et son pronostic vital avait été engagé.

Les organisateurs de la manifestation, le collectif Les Soulèvements de la Terre, ont salué cette nouvelle, la qualifiant de « grande et bonne nouvelle » dans un communiqué, se disant « ravi » de cette annonce « encourageante ». Toutefois, l’état de santé de l’autre manifestant, Serge, âgé de 32 ans, placé dans le coma lors des mêmes affrontements, reste « malheureusement inchangé ».

Les familles des deux manifestants blessés ont porté plainte, notamment pour « tentative de meurtre ». La Ligue des droits de l’homme (LDH) a également condamné l’usage excessif de la force lors de la manifestation à Sainte-Soline, qui a rassemblé entre 6 000 et 30 000 personnes. Les affrontements ont fait 47 blessés chez les forces de l’ordre et 200, dont 40 graves, chez les manifestants.

Cette manifestation interdite était organisée en opposition aux méga bassines, des retenues d’eau artificielles, que les militants accusent de menacer les nappes phréatiques et l’environnement. Le gouvernement a récemment suspendu un projet de création de méga-bassines dans le département des Deux-Sèvres, dans l’attente d’une évaluation environnementale.

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Un vol Air France fait demi-tour après un problème de pressurisation

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Un vol Air France fait demi-tour après un problème de pressurisation

Un défaut de pressurisation a contraint un avion Air France à regagner l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle peu après le décollage. Aucun blessé n’est à déplorer, mais les passagers ont vécu une expérience marquante.

Une situation inhabituelle a perturbé le vol Air France à destination de Barcelone ce mercredi. Dix-sept minutes seulement après avoir quitté l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle, l’appareil a dû effectuer un demi-tour en urgence en raison d’un problème de pressurisation. Bien que l’incident n’ait fait aucun blessé, il a suscité une vive inquiétude parmi les passagers, témoins de la chute des masques à oxygène en cabine.

La pressurisation joue un rôle crucial dans la sécurité des vols en haute altitude, en permettant aux passagers de ne pas subir les effets de la faible pression atmosphérique. Face à ce défaut technique, l’équipage a appliqué les procédures standard, incluant une descente rapide pour garantir des conditions respiratoires stables et un retour immédiat à l’aéroport d’origine pour inspection de l’appareil. Air France a confirmé que ses équipages sont régulièrement entraînés à gérer ce type de situation, conformément aux recommandations du constructeur.

Cet incident, bien que maîtrisé, a rappelé des précédents plus graves, comme celui survenu en juin 2024, lorsque le vol d’un Boeing 737 Max entre la Corée du Sud et Taïwan avait connu une dépressurisation brutale, causant 17 blessés. Dans ce contexte, la transparence des compagnies et le strict respect des protocoles techniques restent essentiels pour rassurer les voyageurs et prévenir des conséquences plus graves.

Le vol en question a été annulé, et des vérifications approfondies sont en cours sur l’appareil. Si aucune conclusion définitive n’a encore été communiquée, cet épisode souligne à nouveau l’importance cruciale des mesures de sécurité dans le transport aérien.

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Neige : une quinzaine de départements placés en vigilance ce jeudi et vendredi

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Neige : une quinzaine de départements placés en vigilance ce jeudi et vendredi

Météo-France a émis une vigilance jaune pour une quinzaine de départements du Nord-Est, anticipant des chutes de neige et des conditions glissantes les jeudi 2 et vendredi 3 janvier. Les prévisions indiquent des flocons mêlés à la pluie, avec une accumulation de quelques centimètres sur les hauteurs.

Pour débuter l’année 2025, une perturbation météorologique apporte des conditions hivernales sur le Nord-Est de la France. Météo-France a ainsi placé en vigilance jaune les départements suivants : Alpes-de-Haute-Provence, Aisne, Aube, Ardennes, Côte-d’Or, Doubs, Haute-Marne, Meuse, entre autres. Selon l’agence météorologique, des flocons pourraient se mêler temporairement à la pluie, notamment de la région parisienne à l’Avesnois, sans toutefois provoquer d’accumulation significative au sol.

Dans son bulletin, Météo-France précise qu’au cours de la matinée, avec une baisse progressive des températures, la neige remplacera la pluie sur les hauteurs, notamment de la Champagne-Ardenne à la Lorraine, entraînant la formation d’une couche de quelques centimètres. Les conditions routières pourraient ainsi devenir délicates, en particulier sur les axes secondaires et en altitude.

Il est recommandé aux habitants des zones concernées de rester vigilants et de consulter régulièrement les mises à jour météorologiques. Les autorités conseillent de limiter les déplacements non essentiels et de s’équiper de manière appropriée en cas de nécessité. Pour plus d’informations, il est possible de consulter le site de Météo-France.

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Gestion du Covid-19: fin de l’enquête à la CJR, pas de ministre mis en examen

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Gestion du Covid-19: fin de l'enquête à la CJR, pas de ministre mis en examen

La Cour de justice de la République (CJR) a conclu son investigation sur la gestion gouvernementale de la pandémie de Covid-19 sans poursuivre aucun ministre.

L’enquête de la Cour de justice de la République (CJR) sur la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement français pendant la pandémie de Covid-19 s’est achevée sans qu’aucun ministre ne soit mis en examen. Ce dénouement marque la fin d’une longue procédure qui visait à évaluer les responsabilités des hauts responsables politiques dans la lutte contre le virus.

Les anciens ministres concernés, Édouard Philippe, Agnès Buzyn et Olivier Véran, ont tous été placés sous le statut de témoin assisté, une position qui leur permet de bénéficier de certains droits sans être directement accusés. Cette décision judiciaire ouvre la voie à un probable non-lieu, confirmant ainsi que les éléments recueillis ne justifient pas de poursuites pénales.

L’enquête, ouverte en juillet 2020 suite à plusieurs plaintes pour mise en danger de la vie d’autrui et abstention volontaire de combattre un sinistre, a été marquée par l’absence de preuves concrètes permettant d’établir une faute pénale des ministres. La seule mise en examen, celle d’Agnès Buzyn, a été annulée en janvier 2023 par la Cour de cassation, mettant fin à une brève période d’accusation contre l’ancienne ministre de la Santé.

La complexité de la gestion d’une crise sanitaire d’une telle ampleur a été soulignée par plusieurs sources proches du dossier. Les investigations ont impliqué des perquisitions et des auditions approfondies, non seulement des ministres, mais aussi de hauts fonctionnaires comme Jérôme Salomon et Geneviève Chêne. Cependant, malgré la masse de documents collectés, la CJR n’a pas trouvé de base légale suffisante pour poursuivre les responsables politiques.

Cette clôture de l’enquête pose la question de l’efficacité et de l’objectivité de la CJR, une institution souvent critiquée pour sa composition et son fonctionnement. Certains observateurs regrettent que des plaintes aient été classées sans suite, suggérant que des investigations plus poussées auraient pu apporter des éclaircissements supplémentaires sur la gestion de la crise.

Le dossier de la pandémie de Covid-19, avec ses milliers de pages, pourrait néanmoins servir de base pour d’autres analyses et enquêtes, notamment celles menées par le Pôle santé publique du tribunal judiciaire de Paris. Ces investigations parallèles pourront peut-être offrir une vision plus complète des actions et des inactions gouvernementales durant cette période critique.

Ainsi, même si la CJR a conclu son travail sans mise en examen, le débat sur la gestion de la pandémie par l’État reste ouvert, et les leçons à tirer de cette crise sanitaire sont encore à approfondir.

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