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L’Ukraine essuie des bombardements massifs, les coupures de courant se multiplient

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L’Ukraine subissait vendredi matin de nouvelles salves de frappes russes, provoquant des coupures d’eau dans la capitale Kiev et de courant dans plusieurs villes du pays, Moscou se montrant déterminée à détruire les infrastructures ukrainiennes.

Selon un tout premier bilan, au moins deux personnes sont mortes à la suite d’un projectile russe qui a touché un immeuble résidentiel à Kryvyï Rig, selon le gouverneur régional Valentin Reznitchenko.

Confrontée à une série de revers militaires d’ampleur dans le Nord-Est et le Sud du pays cet automne, la Russie a opté en octobre pour une tactique de frappes massives visant la destruction des réseaux et transformateurs électriques de l’Ukraine, plongeant des millions de civils dans le froid et l’obscurité en plein hiver.

« Une nouvelle vague massive de bombardements russes vise l’infrastructure énergétique, des installations ont déjà été endommagées dans l’Est et le Sud du pays », a indiqué vendredi matin sur Facebook le ministre de l’Energie, Guerman Galouchtchenko.

Les alertes anti-aériennes retentissaient, elles, sur tout le territoire ukrainien et les autorités ont appelé la population à rester aux abris.

« A cause des dégâts causés à l’infrastructure énergétique, il y a des interruptions de l’approvisionnement en eau dans tous les quartiers de la capitale », a déclaré ainsi Vitali Klitchko, le maire de Kiev, sur Telegram.

« Ne quittez pas les abris! L’attaque contre la capitale est encore en cours! », a-t-il demandé aux habitants.

Les frappes matinales ont aussi provoqué la mise à l’arrêt du métro pour que les stations puissent servir d’abris.

Selon M. Klitschko, plusieurs explosions ont été signalées, dont au moins une « dans le quartier de Golosiïvskiï », qui englobe la partie Sud du centre-ville et le Sud de Kiev. Il n’était pas clair dans l’immédiat s’il s’agissait de déflagrations dues à des impacts ou à la défense anti-aérienne.

Mardi, la capitale avait déjà été visée par un essaim de 13 drones explosifs mercredi, que l’armée avait dit avoir tous abattus.

L’administration de Boutcha, où les soldats russes sont accusés d’avoir commis des atrocités lors de leur occupation de cette banlieue de Kiev, a annoncé que « les forces antiaériennes ont abattu un missile ennemi » près de la localité, sans plus de détails.

Chauffage, eau, électricité

Les maires de Kharkiv (Nord-Est) et Poltava (centre-Est) ont quant à eux annoncé que leurs villes étaient privées d’électricité à la suite de bombardements matinaux.

« Kharkiv n’a plus d’électricité », a déploré sur Telegram le maire de la deuxième ville d’Ukraine, Igor Terekhov.

Son homologue de Poltava, Oleksandre Mamaï, a demandé à la population « d’éteindre tous les appareils électriques ». « L’attaque aérienne est toujours en cours », a-t-il ajouté, exhortant les civils à « rester calmes ».

« Sans électricité (…) le système de chauffage ne fonctionne plus » à Krementchouk (centre), a indiqué sur Telegram le maire de cette ville, Valéri Maletskiï.

En raison de ces frappes, « les trains électriques » roulant dans les régions de Kharkiv, Kivograd, Donetsk et Dnipropetrovsk « vont circuler avec des locomotives de réserve », ont indiqué les chemins de fers ukrainiens.

Des frappes multiples ont également visé la région de Zaporijjia, selon son gouverneur, Oleksandre Staroukh.

Sommet Poutine-Loukachenko

Cette semaine, les alliés occidentaux de l’Ukraine, réunis en conférence à Paris, ont trouvé environ un milliard d’euros pour aider le pays à sauvegarder et réparer son infrastructure alors que, dans de nombreuses villes, la population n’a de l’électricité que quelques heures par jour.

De leur côté, les présidents russe et bélarusse, Vladimir Poutine et Alexandre Loukachenko, se retrouvent lundi à Minsk pour un sommet destiné à resserrer encore leur alliance.

Le Bélarus, seul allié de la Russie dans cette guerre, avait prêté son territoire pour permettre l’assaut russe sur Kiev au début de l’invasion. Mais face à la résistance ukrainienne, le Kremlin avait dû se résoudre à renoncer à la capitale ukrainienne.

Selon M. Loukachenko, le sommet lundi sera « avant tout (consacré) à la sphère économique », mais les deux dirigeants parleront aussi de « la situation politico-militaire autour de nos pays ».

Dans un entretien publié jeudi, le commandant en chef de l’armée ukrainienne, Valéry Zaloujny s’est dit convaincu que la Russie allait tenter une nouvelle attaque sur Kiev dans les tout premiers mois de 2023, alors que les combats se concentrent depuis plusieurs mois dans l’Est et le Sud de l’Ukraine.

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

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Espagne: Une Française retrouvée morte dans son camping-car, la piste criminelle privilégiée

Une femme de 63 ans a été retrouvée morte poignardée dans son camping-car à Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne, jeudi 18 juillet. Les enquêteurs n’excluent aucune piste, rapporte le site L’Espanol.

Ce jeudi, une femme a été retrouvée morte dans son camping-car, stationné sur une place d’Alcossebre, sur la côte est de l’Espagne. Le corps de la victime présentait des traces de coups de couteau, selon le média local L’Espanol. Elle avait également un couteau planté dans le visage. La Garde civile a indiqué à nos confrères espagnols que la femme, âgée de 63 ans, était de nationalité française et semblait voyager seule comme touriste.

Une enquête pour meurtre a été ouverte et une autopsie doit être menée prochainement. Pour l’heure, les enquêteurs tentent d’identifier la victime et de recueillir des preuves visant à clarifier la cause du décès. Aucune piste n’est écartée pour le moment. Les premiers éléments de l’enquête ont permis de retracer le parcours de la sexagénaire.

Avant d’arriver à Alcossebre, la victime avait séjourné à Tarragone, à environ 150 km au nord. Elle avait également été inscrite seule. Les forces de l’ordre ont interrogé les voyageurs qui occupaient les caravanes garées à proximité de celle de la femme. Selon les premiers témoignages, elle était garée dans la zone depuis deux jours. Certains ont par ailleurs indiqué avoir vu un homme en compagnie de cette dernière, les heures précédant sa mort. L’individu est actuellement recherché.

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

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Ukraine : Zelensky favorable à une participation russe à un sommet pour la paix

Pour la première fois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est déclaré favorable à la participation de représentants russes à un prochain sommet pour la paix. Il reste confiant quant au soutien des États-Unis, même en cas de retour au pouvoir de Donald Trump.

Lundi 15 juillet, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a surpris en se déclarant ouvert à la participation de la Russie à un futur sommet pour la paix, organisé par Kiev. Lors d’une conférence de presse, il a affirmé que des représentants russes devraient participer à ce deuxième sommet, espérant qu’un plan puisse être prêt en novembre. Zelensky n’a pas évoqué l’arrêt des hostilités, mais l’établissement d’un plan sur trois sujets : la sécurité énergétique de l’Ukraine, la libre navigation en mer Noire et les échanges de prisonniers.

C’est la première fois que Zelensky envisage des discussions avec la Russie sans exiger un retrait préalable des forces russes du territoire ukrainien. Par le passé, il avait refusé toute négociation tant que Vladimir Poutine resterait au pouvoir, allant jusqu’à signer un décret rendant illégales de telles discussions.

Le premier sommet pour la paix en Ukraine, organisé en Suisse en juin, avait rassemblé une centaine de pays, sans la Russie et sans la Chine, alliée de Moscou. En 2022, l’Ukraine avait proposé un plan de paix en dix points, soutenu par l’Occident et impliquant le retrait des forces russes, une proposition rejetée par Moscou.

Volodymyr Zelensky a également affirmé ne pas craindre une éventuelle réélection de Donald Trump à la présidence américaine, malgré les incertitudes que cela pourrait entraîner sur le soutien de Washington à Kiev. « Je pense que si Donald Trump devient président, nous travaillerons ensemble. Je n’ai pas peur », a-t-il déclaré.

La perspective d’une victoire de Trump en novembre soulève des questions sur la continuité du soutien américain à l’Ukraine. Trump a laissé entendre qu’il mettrait fin rapidement au conflit s’il revenait à la Maison-Blanche, ce qui pourrait contraindre Kiev à négocier dans une position défavorable. Actuellement, près de 20% du territoire ukrainien est encore occupé par la Russie.

Cependant, Zelensky a souligné le soutien significatif du parti républicain aux États-Unis, affirmant que la majorité de ce parti soutient l’Ukraine. Il a récemment rencontré de nombreux élus républicains et noté que certains dirigeants républicains avaient des positions plus radicales que Trump lui-même.

En somme, le président ukrainien se montre ouvert à de nouvelles discussions pour la paix, tout en restant confiant quant au soutien international à son pays, indépendamment des changements politiques à venir aux États-Unis.

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Brest refuse l’accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

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Brest refuse l'accès au voilier russe Shtandart en raison des sanctions européennes

La réplique d’une frégate russe du XVIIIᵉ siècle pourrait se voir refuser l’accès au port breton en raison des sanctions européennes.

Le navire russe Shtandart, une réplique d’une frégate du XVIIIᵉ siècle, pourrait se voir refuser l’accès au port de Brest lors des fêtes maritimes prévues du 12 au 17 juillet. Bien que l’événement attire chaque année des milliers de spectateurs, l’application des sanctions européennes contre la Russie, étendues depuis le 24 juin aux « navires répliques historiques », menace la participation de ce trois-mâts de 34 mètres de long.

Le Shtandart, parti de La Rochelle jeudi dernier, doit accoster à Brest malgré un arrêté de la préfecture interdisant son entrée. Le capitaine du navire, Vladimir Martus, se dit déterminé à tenter d’accoster, malgré les interdictions. « Nous allons entrer à Brest avec le voilier français Belem et d’autres bateaux (…) Je ne sais pas si la police va m’arrêter ou pas, mais je vais essayer », a-t-il déclaré.

Le navire, arborant désormais le pavillon des Îles Cook après avoir abandonné celui de la Russie à la demande des autorités françaises, suscite la polémique depuis des mois. Le capitaine Martus, qui se présente comme un dissident au régime russe, affirme œuvrer pour « l’amitié entre les peuples de toutes les nations » et a exprimé son soutien à la « lutte héroïque » des Ukrainiens contre l’agression russe, qualifiant Vladimir Poutine de « dictateur ».

Malgré ces déclarations, une source proche du dossier indique que le Shtandart ne devrait pas être autorisé à approcher de Brest, sauf pour une escale technique. Cette décision est soutenue par certains opposants au navire, qui contestent les intentions du capitaine. Bernard Grua, animateur du collectif « No Shtandart In Europe », accuse Martus de ne jamais critiquer la Russie sur les réseaux sociaux, affirmant que ses propos relèvent du « langage du FSB (ex-KGB) ».

Mardi après-midi, une trentaine de détracteurs du Shtandart se sont rassemblés devant la mairie de Brest, brandissant des drapeaux ukrainiens et des pancartes telles que « Russia go home » et « Shtandart: espion russe ». Ils ont également exprimé leur soutien au préfet du Finistère pour sa décision de tenir le navire à distance.

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