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Économie

L’exécutif face au dilemme fiscal

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Le gouvernement se trouve pris en tenaille entre les critiques de l’opposition sur la pression fiscale et les attentes de la gauche concernant la taxation des grandes fortunes, dans un contexte budgétaire particulièrement tendu.

L’adoption par l’Assemblée nationale de nouvelles contributions visant les multinationales place l’exécutif dans une position délicate. Le ministre de l’Économie a dénoncé ce qu’il qualifie de surenchère fiscale, mettant en garde contre les risques d’isolement de la France et de délocalisations de sièges sociaux. Ces déclarations interviennent après le vote d’un impôt universel sur les multinationales, mesure soutenue par la gauche et le Rassemblement National, qui entend lutter contre l’optimisation fiscale des géants internationaux.

Le doublement de la taxe sur les géants du numérique, adopté malgré les réserves gouvernementales, a également alimenté les tensions. L’exécutif redoute des représailles commerciales, particulièrement dans le contexte des relations avec les États-Unis. Le président du groupe Les Républicains au Sénat a pour sa part dénoncé une folie fiscale, jugeant le budget de moins en moins acceptable selon lui.

Les débats devraient se poursuivre autour de la taxation des patrimoines élevés. Si la taxe Zucman semble compromise face aux oppositions multiples, des discussions se poursuivent sur les modalités de contribution des grandes fortunes. Le Premier ministre s’est montré ouvert à évoquer la fiscalité des revenus du patrimoine, tout en excluant de toucher au capital professionnel. La recherche d’un compromis apparaît d’autant plus nécessaire que la gauche socialiste évoque la possibilité d’une motion de censure en l’absence d’avancées sur ce dossier.

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