Monde
Covid-19: Le vaccin anti-Covid va devenir obligatoire pour tous les élèves en Californie

Tous les élèves de Californie éligibles au vaccin contre le Covid-19 devront se faire vacciner s’ils souhaitent assister physiquement aux cours, qu’ils soient scolarisés dans le système public ou privé, a annoncé le gouverneur de l’Etat.
Cette décision est sans précédent à une telle échelle aux Etats-Unis, pays qui a franchi vendredi le cap des 700.000 morts du coronavirus, un record mondial.
L’obligation vaccinale, qui concernera à terme plus de six millions d’élèves en Californie, ne sera toutefois pas immédiate. Elle n’entrera en vigueur que l’année prochaine, en fonction des tranches d’âge pour lesquelles l’agence américaine des médicaments, la FDA, aura pleinement validé le vaccin.
L’autorisation est pleine et entière pour les individus de plus de 16 ans, mais le vaccin n’est à ce stade autorisé pour les enfants âgés de 12 à 15 ans qu’en vertu d’une procédure d’urgence liée à la pandémie. Les enfants plus jeunes n’y ont pas encore accès.
« Nous allons commencer à mettre en œuvre cette demande pour le semestre prochain, soit au 1er janvier soit au 1er juillet » 2022, a précisé le gouverneur Gavin Newsom lors de cette annonce, faite depuis une école de San Francisco.
« Nos écoles exigent déjà des vaccins contre la rougeole, les oreillons et autres. Pourquoi? Parce que les vaccins fonctionnent », a-t-il écrit parallèlement sur Twitter, ajoutant que « le vaccin contre le Covid-19 va être ajouté à la liste ».
« C’est juste un vaccin de plus », a insisté le gouverneur, précisant qu’en Californie, l’Etat le plus peuplé du pays, 84% des habitants éligibles ont déjà reçu au moins une dose.
Comme pour les autres obligations vaccinales, des exemptions seront possibles pour des motifs médicaux ou religieux, et il reviendra aux écoles et aux districts scolaires de faire appliquer cette mesure.
Les enseignants aussi
Sans vaccin, il ne sera pas possible de fréquenter physiquement un établissement scolaire.
Les élèves non vaccinés auront la possibilité de suivre des cours via internet, de s’inscrire dans des programmes spécifiques mis en place par certains districts ou d’être scolarisés à domicile.
Cette obligation vaccinale s’appliquera également à tous les enseignants et personnels dès qu’elle entrera en vigueur pour les élèves, prévoit la directive californienne. Ces employés sont déjà tenus d’être vaccinés ou de se soumettre à un test de dépistage hebdomadaire, mais la directive supprimera cette dernière option.
Le district scolaire de Los Angeles, deuxième plus important des Etats-Unis, avait déjà annoncé début septembre une mesure similaire. Il laisse à ses 220.000 élèves éligibles jusqu’à la fin de l’année pour être totalement vaccinés.
Cette obligation avait reçu le soutien des syndicats d’enseignants et de nombreux parents, mais s’est heurtée à l’opposition farouche d’une minorité qui conteste le bien-fondé de la vaccination, malgré les preuves scientifiques de son efficacité contre les formes graves du Covid-19.
Le port du masque et la vaccination sont en effet devenus des enjeux politiques qui divisent nombre d’Américains. Certains gouverneurs républicains, comme ceux du Texas ou de la Floride, ont même souhaité instaurer des interdictions d’obligations de port du masque dans leurs Etats, invoquant la protection des sacro-saintes libertés individuelles.
« Les écoles sont en réalité plus fréquemment fermées dans les Etats qui n’ont pas suivi rigoureusement une approche scientifique et fondée sur des données pour endiguer la maladie », a rétorqué Gavin Newsom.
Europe
Conseil de l’UE: le Parlement demande que la Hongrie n’exerce pas sa présidence

Les députés européens ont voté une résolution demandant de repousser la présidence hongroise du Conseil de l’UE. Ils estiment que la Hongrie n’est pas apte à diriger ni à représenter l’Union européenne.
Les députés européens ont adopté une résolution le jeudi 1er juin, avec 442 voix contre 144, appelant les 27 pays membres à reporter la présidence hongroise du Conseil de l’UE. Ils expriment leurs inquiétudes concernant l’État de droit en Hongrie et soulignent l’incapacité présumée du gouvernement hongrois à assumer la présidence, à proposer des compromis, à établir des priorités communes et à représenter l’Union européenne.
C’est pourtant ce que la Hongrie devra faire, d’autant qu’elle prend la présidence le 1er juillet 2024, à une date cruciale, juste après les élections européennes et donc au moment du choix des nouveaux présidents des institutions communes.
Les députés soulignent que l’ordre des présidences semestrielles, bien que fixé des années à l’avance, a déjà été chamboulé plusieurs fois, dernièrement pour cause de Brexit et auparavant pour cause d’adhésion de nouveaux États membres dans l’UE.
Si les 27 refusent de repousser la présidence hongroise, certains députés proposent de faire de ces six mois une plateforme pour l’opposition magyare au Parlement européen, de refuser d’organiser des rencontres ou des conférences de presse avec la présidence et surtout de refuser les négociations informelles sur les textes législatifs et de tout soumettre à de longues procédures de vote.
Europe
Des firmes agrochimiques accusées d’avoir caché la dangerosité de leurs pesticides à l’UE

Des firmes agrochimiques auraient dissimulé certaines études sur pesticides en Europe, mettant en danger le développement du cerveau des consommateurs.
Certaines firmes agrochimiques auraient volontairement caché à l’Union européenne certaines études menées sur les pesticides qu’ils souhaitaient commercialiser sur le continent. Ce sont des chercheurs de l’université de Stockholm qui révèlent ces informations dans la revue Environmental Health ce jeudi 1er juin et notamment les conséquences graves sur le développement du cerveau.
Ces études réalisées par les firmes ont été menées il y a plus de vingt ans pour certaines et, selon les chercheurs suédois, elles auraient pu changer la donne à l’époque, en poussant les régulateurs européens à refuser l’autorisation des produits. Trois insecticides et un fongicide, utilisés notamment sur les cultures de tomates, de fraises, de pomme de terre et d’aubergines, sont concernés.
Testés au début des années 2000 sur des rats de laboratoire – pendant la grossesse des femelles – ces quatre produits ont affecté le cerveau des nouveau-nés, en modifiant leur taille, mais aussi en retardant l’âge de leur maturation sexuelle et leur prise de poids. Ces études ont pourtant bien été transmises aux autorités américaines, mais dans le dossier européen qu’il faut constituer pour l’approbation de la substance, les pièces n’ont pas été fournies.
Le géant de l’agrochimie Bayer, cité par les chercheurs, se justifie en disant que l’Union européenne n’avait pas explicitement demandé les résultats de ces études et qu’elles n’auraient pas eu d’impact, de toute façon, sur l’interdiction des produits. Mais selon les chercheurs suédois qui révèlent l’affaire, quatre études sur les neuf qui ont été omises, auraient pu a minima limiter leur utilisation en jouant sur la quantité autorisée ou sur l’indication des risques encourus.
Pour éviter que cela ne se reproduise, ils suggèrent de recouper les données disponibles sur ces substances à travers le monde, et de sanctionner la rétention d’information sur la toxicité. L’Europe délègue ce pouvoir aux régulateurs nationaux, et à ce jour, aucune amende de ce genre n’a été infligée.
Monde
Défaut de paiement des États-Unis : la Chambre des représentants adopte l’accord sur la dette

Les élus de la Chambre des représentants ont adopté avec une très large majorité le texte visant à relever le plafond de la dette. Le texte doit maintenant être voté au Sénat.
Alors que les États-Unis pourraient se retrouver en défaut de paiement le 5 juin, une première étape vient d’être franchie dans la course pour éviter la banqueroute. En effet, ce mercredi, les élus de la Chambre des représentants ont voté avec une très large majorité le texte visant à relever le plafond de la dette. Le projet de loi a reçu 314 voix en faveur, 165 démocrates et 149 républicains, alors que 117 élus s’y sont opposés, 71 républicains et 46 démocrates.
Pour être adopté, l’accord doit désormais être validé par le Sénat, où il sera soumis au vote « aussi vite que possible », a assuré Chuck Schumer, le chef de la majorité démocrate, afin d’éviter le défaut de paiement.
Joe Biden, ainsi que le chef républicain de la Chambre, Kevin McCarthy, ont tous les deux salué cette adoption du texte. Le président américain a qualifié le vote de « pas en avant essentiel afin de prévenir pour la toute première fois un défaut », tandis que le président de la chambre basse du Congrès a estimé que ce vote « plaçait le citoyen américain en priorité » en réalisant ce « qu’aucune mandature précédente n’avait réussi jusqu’ici » : réduire les dépenses fédérales.
Un compromis qui ne satisfait personne
Fruit de négociations marathon et arraché au forceps pendant le week-end prolongé de Memorial Day, le texte doit avant tout permettre d’éviter que les caisses du pays se retrouvent à sec ce lundi, risquant alors d’amener les États-Unis au défaut de paiement.
C’est pour éviter ce scénario aux répercussions potentiellement catastrophiques pour l’économie américaine que Joe Biden et Kevin McCarthy ont conclu un accord, qui n’a pleinement satisfait personne. Au terme de ces négociations, le président américain avait ainsi résumé : « Aucun camp n’a obtenu tout ce qu’il voulait ». Le projet de loi prévoit notamment la suspension du plafond de la dette jusqu’en 2025, soit après les élections présidentielles, fin 2024.
Dans les deux camps, de nombreuses voix avaient fait savoir qu’elles ne voteraient pas le texte. Chez les républicains, les principales critiques ont émané de l’aile trumpiste, qui réclamait davantage de coupes dans les dépenses. Côté démocrate, des élues comme Pramila Jayapal et Alexandria Ocasio-Cortez refusaient de soutenir un texte « imposé », selon elles, par les républicains
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