Monde
Le typhon Haishen fait rage en Corée du Sud après avoir sévi au Japon
Le violent typhon Haishen est arrivé lundi en Corée du Sud, après avoir écumé le sud-ouest du Japon dans la nuit de dimanche à lundi, où l’on recensait notamment deux morts ainsi que quatre personnes disparues dans un glissement de terrain.
Le violent typhon Haishen est arrivé lundi en Corée du Sud, après avoir écumé le sud-ouest du Japon dans la nuit de dimanche à lundi, où l’on recensait notamment deux morts ainsi que quatre personnes disparues dans un glissement de terrain.
A 12H00 heure locale (03H00 GMT), le cyclone tropical affectait surtout la moitié est de la Corée du Sud et devait atteindre la Corée du Nord dans la nuit de lundi à mardi, selon l’agence météorologique sud-coréenne.
La force de ses rafales de vent ralentissait mais restait très élevée, avec des pointes de vitesse à 180 km/h, entraînant l’annulation de plusieurs centaines de vols en Corée du Sud.
Des images de la région de Busan (sud-est), la deuxième ville du pays, montraient des rues inondées, des arbres et des feux de signalisation arrachés. Des milliers de foyers étaient sans électricité.
Haishen était auparavant passé à Kyushu, la grande île du sud-ouest du Japon. Le porte-parole du gouvernement nippon Yoshihide Suga a évoqué lundi deux morts, sans donner plus de détails pour le moment.
Glissement de terrain
Dans la région de Miyazaki, trois hommes et une femme étaient aussi portés disparus après un glissement de terrain ayant fait basculer des maisons dans un cours d’eau. Quarante membres de forces spéciales de la police étaient dépêchés sur place, a précisé M. Suga.
Auparavant une porte-parole de la préfecture de Miyazaki avait expliqué à l’AFP que la zone du sinistre restait dangereuse en raison des pluies, ce qui avait retardé les opérations de secours. Il est tombé dès samedi plus d’un demi-mètre d’eau à Misato, un bourg de la même région.
Le typhon a aussi fait 20 blessés au Japon, dont deux graves, a ajouté M. Suga.
Dans la région de Nagasaki, où des vents ont soufflé jusqu’à 212 km/h, quatre personnes ont été blessées par les éclats d’une vitre ayant éclaté dans le centre d’évacuation où elles s’étaient réfugiées, ont rapporté les pompiers locaux à l’AFP.
Plus d’un demi-million de foyers japonais étaient privés d’électricité lundi matin, ce qui faisait craindre des risques de coups de chaleur faute de climatisation, et les réseaux télécoms étaient perturbés dans la région, a encore détaillé M. Suga.
L’arrivée du typhon avait placé Kyushu en état d’alerte ce week-end, perturbant grandement le trafic aérien et ferroviaire et mettant des usines à l’arrêt.
Hôtels complets
Au plus fort de la tempête, plus de 7 millions de personnes avaient été concernées par des recommandations d’évacuation, des consignes toutefois non obligatoires.
Mais les autorités avaient aussi conseillé d’éviter de surcharger les centres d’évacuation en raison du coronavirus, ce qui a incité de nombreux habitants à passer la nuit dans des hôtels locaux.
Des hôtels de la région avaient ainsi affiché complet ce week-end, à l’instar de l’hôtel Polaris, dans le sud de Kyushu, du jamais vu pendant un typhon.
« C’est un grand immeuble pour notre région. Donc je pense que nos clients ont choisi de venir chez nous pour se sentir en sécurité », a déclaré Takayuki Shinmura, employé à l’accueil de cet hôtel comptant 73 chambres.
La saison des typhons bat actuellement son plein au Japon. Haishen est le deuxième cyclone tropical majeur à toucher l’archipel nippon puis la péninsule coréenne en quelques jours à peine.
La semaine dernière, le typhon Maysak a notamment causé d’importants dégâts en Corée du Nord, dont le leader Kim Jong Un a ordonné à 12.000 membres d’élite de son parti d’aider deux provinces rurales dévastées, a rapporté dimanche l’agence officielle KNCA.
Maysak a aussi causé le naufrage en mer de Chine orientale d’un navire bétailler, le Gulf Livestock 1, en milieu de semaine dernière.
Deux survivants et un cadavre ont été retrouvés à ce jour par les garde-côtes japonais, mais 40 membres d’équipage sont toujours portés disparus.
Leurs recherches avaient par ailleurs dû être suspendues à l’approche du typhon Haishen, amoindrissant encore les chances de trouver d’autres survivants.
« Nous évaluons la situation pour voir quand nous pourrons reprendre les opérations », a déclaré lundi à l’AFP un porte-parole des garde-côtes japonais.
Monde
Harris ou Trump: les Américains votent !
Les États-Unis sont sur le point de vivre un tournant historique. L’élection présidentielle, marquée par une campagne tendue et des divisions profondes, opposera une Amérique réformiste, incarnée par Kamala Harris, à celle, conservatrice et populiste, menée par Donald Trump.
Les urnes sont ouvertes et l’Amérique retient son souffle. Ce mardi, les électeurs américains déterminent le futur de leur nation, en choisissant entre Kamala Harris, la vice-présidente démocrate, et Donald Trump, l’ancien président républicain. Une élection au suspense inédit, où chaque voix pourrait peser sur l’avenir du pays. Déjà, plus de 80 millions de bulletins ont été déposés par anticipation, preuve d’une mobilisation hors du commun. Les bureaux de vote, ouverts dès 6 heures locales sur la côte Est, accueillent ainsi une affluence qui s’annonce historique.
Les premiers résultats pourraient toutefois se faire attendre. Dans ce duel entre deux personnalités opposées – Harris, 60 ans, au profil réformiste, et Trump, 78 ans, vétéran populiste – les tensions sont extrêmes. Deux Amériques, incapables de se réconcilier, ont marqué la campagne de leur empreinte. Pour Robin Matthews, une militante de Philadelphie, la victoire de Trump signifierait une catastrophe. Inversement, Ruth McDowell, une fervente partisane républicaine, voit en Trump le seul espoir pour l’avenir de ses petits-enfants. Le ton acrimonieux a dominé les débats, avec Harris qualifiant Trump de « fasciste » et ce dernier répliquant par des attaques personnelles.
À Dixville Notch, village symbolique du New Hampshire, le premier scrutin a même donné un résultat ex æquo. Un présage qui reflète des sondages indiquant un coude-à-coude dans les États-clés. Une victoire de Kamala Harris marquerait l’arrivée de la première femme à la présidence américaine, tandis que celle de Donald Trump serait un retour inédit au pouvoir pour un ancien président impliqué dans plusieurs affaires judiciaires.
Les enjeux sont majeurs pour chacun des camps. Kamala Harris a axé sa campagne autour de la défense de la démocratie et des droits des femmes, espérant ainsi séduire une frange modérée de l’électorat. Elle attendra les résultats à Howard University, à Washington, symbole de son engagement pour la communauté afro-américaine. Donald Trump, lui, se présentera à Palm Beach, en Floride, misant sur son discours anti-immigration et anti-inflation pour séduire les électeurs. Son retour en politique s’est accompagné d’une rhétorique antisystème, ancrée dans une vision d’une Amérique menacée.
L’incertitude règne aussi sur la sécurité du scrutin. Craignant des débordements, de nombreux bureaux de vote ont renforcé leur protection, recourant à des drones et à des tireurs d’élite, tandis que les agents électoraux se préparent à faire face à toute tentative d’intrusion. À Washington, des bâtiments symboliques tels que la Maison Blanche et le Capitole sont barricadés, ravivant les souvenirs de l’assaut du 6 janvier 2021.
Malgré les incertitudes, l’Amérique s’interroge : ce jour marquera-t-il un retour à la normalité ou une nouvelle phase de discorde ? Car déjà, Trump laisse entendre qu’il pourrait contester les résultats, suggérant que les démocrates « trichent ». De leur côté, les démocrates redoutent une déclaration prématurée de victoire de l’ex-président, réitérant le scénario de 2020.
Les États-Unis jouent une partie décisive pour leur avenir.
Europe
Espagne : Au moins 62 morts dans des inondations « dantesques »
Soixante-deux morts, des villages isolés et des infrastructures dévastées, le sud-est de l’Espagne lutte pour se relever après des inondations dramatiques. Les secours restent mobilisés pour retrouver les disparus et apporter de l’aide aux sinistrés.
Les inondations qui ont frappé mardi soir le sud-est de l’Espagne ont causé la mort de 62 personnes, selon un bilan provisoire annoncé mercredi par les autorités espagnoles. Les efforts de secours s’intensifient pour accéder aux villages coupés du reste du pays, et les recherches se poursuivent pour identifier les victimes. Dans un contexte d’urgence, une ligne téléphonique a été mise en place pour les familles des disparus, illustrant l’angoisse qui touche de nombreuses personnes, comme Jessica Sandoval, toujours sans nouvelles de son frère résidant à Valence.
Le Premier ministre Pedro Sánchez a exprimé son soutien aux familles affectées, promettant l’assistance de l’État face à cette crise. Il a rappelé que la situation demeure critique avec des routes coupées, des ponts endommagés, et des zones encore inaccessibles, et a exhorté les habitants à rester vigilants. Margarita Robles, ministre de la Défense, a souligné la gravité de la situation, mentionnant la mobilisation de mille militaires et de plusieurs hélicoptères pour venir en aide aux sinistrés.
Des communes telles que L’Alcudia, près de Valence, et Letur, dans la province d’Albacete, figurent parmi les plus sévèrement touchées. Les habitants de ces localités ont rapporté des scènes chaotiques. Consuelo Tarazona, maire d’Horno de Alcedo, a décrit une montée des eaux « monstrueuse » qui a pris les résidents par surprise, laissant peu de temps pour alerter le voisinage.
Face à ces événements, les autorités espagnoles ont pris des mesures drastiques pour limiter les déplacements : les écoles ont été fermées à Valence, les événements publics annulés, et plusieurs vols et trains suspendus. L’impact sur le réseau ferroviaire a été tel qu’Adif, opérateur ferroviaire espagnol, a interrompu les liaisons entre Madrid et Valence pour la journée de mercredi. La tempête a même provoqué le déraillement d’un train à grande vitesse en Andalousie, bien qu’aucun blessé ne soit à déplorer.
Les causes de ce phénomène, nommé « gota fria » ou « goutte froide », sont bien connues des experts météorologiques. Chaque automne, la région méditerranéenne espagnole subit ces dépressions en altitude qui génèrent des pluies soudaines et intenses. Les scientifiques attribuent l’intensification de ces événements extrêmes au changement climatique, qui accentue leur fréquence et leur ampleur, comme l’a rappelé Jess Neumann, hydrologue à l’Université de Reading. Ce phénomène illustre la nécessité d’adapter infrastructures et urbanisme pour mieux affronter les futurs aléas climatiques.
Ces inondations, tragiquement emblématiques des défis posés par le réchauffement climatique, imposent une réflexion globale sur la gestion des infrastructures urbaines et rurales.
Europe
Venise : la taxe d’entrée doublée pour les réservations tardives en 2025
La taxe d’entrée instaurée à Venise pour endiguer le surtourisme connaîtra une augmentation en 2025. Les réservations de dernière minute seront désormais soumises à un tarif doublé, dans le but de dissuader l’afflux de visiteurs d’un jour.
Depuis le 25 avril dernier, Venise exige des visiteurs d’un jour, lors de journées de forte affluence, une contribution de cinq euros, une mesure qui sera reconduite en 2025, avec un renforcement pour les réservations tardives. Concrètement, à partir du 18 avril prochain et pendant 54 jours spécifiques, le tarif restera à cinq euros pour les voyageurs organisant leur visite au moins quatre jours à l’avance. En revanche, ceux qui réservent un court séjour en dernière minute devront s’acquitter d’une taxe doublée, soit dix euros. Le maire de Venise, Luigi Brugnaro, a confirmé cette hausse sur la plateforme X (anciennement Twitter), précisant que les résidents et les personnes nées à Venise n’auront qu’à présenter une pièce d’identité pour être exemptés.
Oggi abbiamo presentato le novità della sperimentazione del contributo di accesso per l’anno 2025.
A #Venezia stiamo cercando di affrontare il tema dell’overtourism, inserendo un sistema di prenotabilità della Città.
Grazie al lavoro di tante persone tra cui dirigenti,… pic.twitter.com/gBBRab5n1a
— Luigi Brugnaro (@LuigiBrugnaro) October 24, 2024
Malgré l’objectif affiché de limiter le tourisme journalier, l’impact de cette taxe reste incertain. Selon Isabelle Kahna, fondatrice des Ailes de Venise, une association prônant un tourisme durable, la mesure n’a pas encore eu d’effet significatif sur le nombre de visiteurs quotidiens, et elle estime qu’il s’agit d’une réponse symbolique face aux avertissements de l’Unesco. Venise avait en effet été menacée d’inscription sur la liste du patrimoine en péril en 2023 en raison de l’afflux de visiteurs qui fragilise ses infrastructures et son écosystème unique.
Si les séjours avec hébergement restent exonérés de cette taxe, cette mesure de dissuasion a pour vocation de réguler le flux touristique pendant les périodes critiques, mais sa véritable efficacité pour préserver la Sérénissime de la surcharge touristique reste à démontrer.
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