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Le test positif de Donald Trump jette un froid sur les marchés américains

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Les tests positifs au Covid-19 de Donald Trump et de son épouse Melania ont jeté un froid vendredi sur les marchés financiers américains, même s’ils s’étaient préparés à la possibilité de sa défaite à l’élection présidentielle du 3 novembre.

« Les marchés vont être focalisés (…) sur l’état de santé du président », prévient Quincy Krosby, responsable de la stratégie marchés chez Prudential Financial.

Ils veulent savoir, selon cette experte, si l’hôte de la Maison Blanche « a des symptômes graves ou pas. Pour des raisons évidentes, il s’agit d’une ligne de démarcation ».

Wall Street a terminé dans le rouge, le Dow Jones perdant 0,48%, le Nasdaq, à forte coloration technologique, lâchant 2,22%, et l’indice élargi S&P 500 abandonnant 0,96%.

Le VIX, surnommé indice de la peur, qui mesure la volatilité de la Bourse new yorkaise, a pour sa part grimpé de 3,48%, suggérant que les courtiers et les investisseurs étaient beaucoup plus inquiets que la veille.

Outre la Bourse, les autres marchés ont aussi accusé le coup. Le baril de pétrole WTI à New York a perdu plus de 4%.

Signe du flottement ambiant, le dollar, considéré comme une valeur refuge, était en hausse même si ses gains restaient limités.

Une dégradation de la santé de M. Trump pourrait conduire à une prise de pouvoir temporaire de Mike Pence. Le vice-président et son épouse ont été testés négatifs vendredi matin, a fait savoir la Maison Blanche.

Protections à la baisse

Si les nouvelles du test positif du président américain et la brusque suspension de sa campagne de réélection ont pris de court les marchés, les investisseurs avaient déjà anticipé une possible défaite de Donald Trump lors de l’élection du 3 novembre.

« Ce n’est pas comme s’il abordait le scrutin comme favori », rappelle Mme Krosby.

« Sur les sites de paris, Joe Biden (son adversaire démocrate, ndlr) a gagné du terrain vers la fin du soi-disant débat », poursuit l’experte, en référence à la foire d’empoigne télévisée entre les deux candidats mardi.

La plupart des sondages penchent également en faveur de l’ancien vice-président de Barack Obama.

Il n’en reste pas moins que Donald Trump a axé une grande partie de sa campagne sur la bonne santé de Wall Street, se vantant à d’innombrables reprises du niveau record des grands indices boursiers en dépit des crises sanitaire et économique.

La communauté financière a été un des grands bénéficiaires de la politique économique de M. Trump, notamment les baisses d’impôt conséquentes dont ont bénéficié les grandes entreprises.

« Il risque d’y avoir des protections à la baisse jusqu’à ce qu’on obtienne davantage d’information », anticipe Mme Krosby, qui estime que la « transparence » sur l’état de santé du président va s’avérer nécessaire.

Selon l’experte, des mouvements de repli s’observent déjà clairement sur le marché des « options », où des investisseurs ont commencé à réévaluer leurs positions.

« L’impact à court terme sur le marché est négatif car cela renforce le sentiment de désordre politique à un moment où l’économie fait face à des risques de repli », notent les analystes de J.P. Morgan.

« La conséquence de moyen terme est plus intéressante car la santé du président en exercice peut influencer les intentions de vote », ajoutent-ils.

Un changement d’administration et de majorité au Congrès est, selon eux, la seule option pour que soit adopté un nouveau volet d’aides économiques pour les entreprises et les foyers américains alors que les négociations actuelles entre démocrates et républicains sont toujours dans l’impasse.

Risques

Historiquement, les scrutins présidentiels aux Etats-Unis ne sont toutefois pas nécessairement synonymes de mouvements en dents de scie à la Bourse américaine.

« Depuis 1960 et à l’exception de 2008, le S&P 500 a progressé ou a baissé de 1% sur une moyenne de neuf jours à l’occasion du dernier trimestre d’une année présidentielle », indique Nicholas Colas, co-fondateur du cabinet de recherche DataTrek.

Cela représente une volatilité bien plus faible que la moyenne cumulée de l’ensemble des quatrièmes trimestres depuis 60 ans.

Cela ne signifie pas pour autant que 2020 suivra la même trajectoire.

« A l’heure actuelle, il y a le risque d’une contestation du résultat de l’élection ou d’un changement à la tête du pays qui repousserait un nouveau paquet d’aide budgétaire après l’investiture en 2021, en plein milieu d’une deuxième vague de contaminations au Covid-19 aux Etats-Unis et en l’absence d’une réponse politique adéquate », décrit M. Colas.

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

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Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël

L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.

Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.

Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.

L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.

Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.

Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.

Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

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Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires

La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.

L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.

Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.

Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.

Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.

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Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS

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Le COVID-19 n'est plus une urgence sanitaire mondiale d'après l'OMS

Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.

Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.

Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.

L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.

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