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Société

Le Syndicat national de chirurgie plastique « a fait fermer 30 comptes Instragram » faisant la publicité d’injectrices illégales d’acide hyaluronique

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Le Syndicat national de chirurgie plastique "a fait fermer 30 comptes Instragram" faisant la publicité d'injectrices illégales d'acide hyaluronique

Actuellement, ce produit est en vente libre « à la fois en pharmacie ou en ligne », disponible sans ordonnance, ce que dénonce sur franceinfo le président du SNCPRE, Adel Louafi.

Le Syndicat national de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique a « réussi à faire fermer 30 comptes Instagram » qui faisaient la promotion d’injectrices d’acide hyaluronique « qui n’ont pourtant aucune qualification », annonce le président du SNCPRE, Adel Louafi jeudi 30 mars sur franceinfo.

Mercredi, 200 chirurgiens esthétiques ont signé une tribune pour réclamer la fin de la vente libre de ce produit qui « permet d’augmenter le volume des lèvres ou des fesses, mais qui peut aussi être utilisé pour le traitement des rides ».

Actuellement, ce produit est en vente libre « à la fois en pharmacie ou en ligne », disponible sans ordonnance, ce que dénonce sur franceinfo le président du SNCPRE. Adel Louafi s’insurge contre « cette faille dans la règlementation » qui est selon lui « la porte ouverte à tous les trafics ». Il estime que l’acide hyaluronique doit être uniquement vendu aux médecins, seuls habilités à faire ces injections.

Selon le syndicat, du fait de cette vente libre « des professionnels, qui ne sont pas habilités à faire ces injections, comme des esthéticiennes, des coiffeuses ou des masseuses se sont empressées d’acheter ces produits et de proposer des prestations illégales à grand renfort de publicité sur les réseaux sociaux ». Le syndicat pointe en effet du doigt les influenceurs qui « font la promotion d’injectrices illégales via des partenariats ».

Le président du SNCPRE fait part ce jeudi de son inquiétude face à « l’explosion de cas graves liés à l’injection d’acide hyaluronique depuis le confinement », d’autant que « tous ces cas faisaient suite à des injections illégales ». Adel Louafi met en avant les risques liés aux injections par des non professionnels : « Si on injecte ces produits directement dans un vaisseau ou dans une artère, ça peut entraîner des conséquences dramatiques comme des nécroses du nez, des infections, des septicémies, etc. ».

Société

Suicide de Lindsay: la famille réclame des comptes au rectorat et à Facebook

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Suicide de Lindsay: la famille réclame des comptes au rectorat et à Facebook

Une information judiciaire avait été ouverte une semaine après la mort de la jeune fille de 13 ans, mi-mai, et cinq personnes ont été mises en examen.

« Si chacun avait fait son travail pour protéger Lindsay, elle serait vivante »: la famille de l’adolescente, qui s’est donné la mort à 13 ans après avoir été victime de harcèlement scolaire, a annoncé jeudi avoir déposé plainte notamment contre le rectorat et Facebook.

Trois plaintes ont été déposées contre la direction du collège, l’académie de Lille et les policiers en charge de l’enquête pour « non assistance à personne en péril », a détaillé l’avocat de la famille, Me Pierre Debuisson, lors d’une conférence de presse à Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais), où la collégienne, qui s’est suicidée le 12 mai, était scolarisée.

Une quatrième vise le réseau social Facebook « complètement défaillant » en matière de modération des contenus et de lutte contre « les propos haineux », selon l’avocat, dénonçant la poursuite du harcèlement contre Lindsay, notamment sur Instagram.

Quatre mineurs ont été mis en examen dans ce dossier pour « harcèlement scolaire ayant conduit au suicide », dans le cadre d’une information judiciaire, avait annoncé le 25 mai le procureur de Béthune. Une personne majeure a elle été mise en examen pour « menaces de mort ». Toutes ont été placées sous contrôle judiciaire.

« Aucun soutien »

« Si chacun avait fait son travail pour protéger Lindsay, elle serait vivante aujourd’hui », a insisté l’avocat, qui a lu une lettre rédigée par la jeune fille plusieurs mois avant son suicide, communiquée, a-t-il souligné, a l’académie, au collège et à la police.

« Si vous lisez cette lettre c’est que je suis sûrement partie (…) je n’en pouvais plus des insultes matin et soir, des moqueries, des menaces (…) malgré tout ce qui s’est passé elles me voudront toujours du mal », y avait écrit la collégienne.

« Si on avait été aidés, si on avait été soutenus, je suis sûre que ma fille serait parmi nous », a affirmé sa mère, Betty. « J’ai tout essayé, j’ai tout fait, on n’a pas été aidés, on a été lâchés, complètement, aucun soutien, ni avant, ni pendant, ni après », a-t-elle fustigé

La mère de la meilleure amie de Lindsay, Maëlys, a elle témoigné d’un harcèlement qui se poursuit contre sa fille: « On lui demande pourquoi elle n’a pas été là pour sa copine » et qu’elle « ferait mieux d’aller la rejoindre ».

« J’ai fait « plusieurs fois appel au collège, le CPE (conseiller principal d’éducation) n’en avait rien à faire », a aussi accusé la mère d’Océane, une autre amie de Lindsay.

Le rectorat de l’académie de Lille n’a pas souhaité faire de commentaire.

« Insuffisant »

Il avait annoncé la semaine dernière l’ouverture d’une enquête administrative, concédant que les services scolaires auraient pu « aller plus loin dans le suivi » de la jeune fille.

L’adolescente, scolarisée en 4e au collège Bracke-Desrousseau s’est donné la mort le 12 mai en soirée à son domicile.

« On a déclenché le protocole » après le signalement du harcèlement, avait plaidé le 26 mai devant la presse Jean-Roger Ribaud, directeur académique dans le Pas-de-Calais. « Mais ça s’est avéré malheureusement insuffisant ».

Une cellule de soutien est mise en place depuis le 15 mai dans le collège et une marche blanche a été organisée le 24 mai en mémoire de la jeune fille.

« Toutes mes pensées pour Lindsay et ses proches alors que des attaques ignobles se poursuivent sur les réseaux sociaux », a tweeté mercredi le ministre de l’Education nationale, Pap Ndiaye.

La « famille a besoin de réponses, il faut qu’on lui donne », a pour sa part déclaré jeudi le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, en déplacement dans le Pas-de-Calais. Il a insisté sur « les responsabilités parentales » dans la lutte contre le harcèlement.

Un dispositif de prévention du harcèlement scolaire, le programme pHARe, expérimenté depuis 2019 dans les écoles élémentaires et les collèges de six académies, doit achever cette année sa généralisation. D’autres mesures existent, comme les numéros d’aide d’urgence 3020 (pour familles et victimes), et 3018 (cyberharcèlement).

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France

Le PDG de Casino, Jean-Charles Naouri, placé en garde dans le cadre d’une enquête pour « manipulation »

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L’enquête préliminaire a été ouverte en 2020 par le Parquet national financier pour « manipulation de cours en bande organisée, corruption privée active et passive » et « délit d’initié ».

Le PDG de Casino, Jean-Charles Naouri, a été placé jeudi 1er juin matin en garde à vue dans les locaux de la brigade financière (BF) de la police judiciaire parisienne.

Le placement en garde à vue de Jean-Charles Naouri se fait dans le cadre d’une enquête ouverte en février 2020 par le parquet national financier (PNF) pour « manipulation de cours en bande organisée », « corruption active privée et passive » ainsi que « délit d’initié commis courant 2018 et 2019 ».

Le groupe Casino a publié de mauvais chiffres pour son premier trimestre 2023, avec des ventes en baisse de 2,3% en France dans un contexte de forte inflation. Sa dette n’a pas baissé par rapport à fin 2022, stable à 4,5 milliards d’euros. Les résultats financiers du groupe pèsent sur le cours de bourse de Casino, qui tutoyait les 80 euros au milieu des années 2010 et s’échange autour des 7 euros aujourd’hui.

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France

Perquisition à l’IHU de Marseille : les pratiques de Didier Raoult remises en question

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Perquisition à l'IHU de Marseille : les pratiques de Didier Raoult remises en question
©IhuMarseille

Une perquisition est en cours depuis mercredi matin à l’IHU Méditerranée Infection fondé par le professeur Didier Raoult, dans le cadre de l’information judiciaire ouverte en 2022 par le parquet de Marseille.

L’Institut hospitalo-universitaire Méditerranée infection (IHU) de Marseille, déjà secoué par les récentes accusations d’essais cliniques controversés, a été perquisitionné aujourd’hui par des enquêteurs de l’Office central de lutte contre les atteintes à l’environnement et à la santé publique (OCLAESP). Cette perquisition intervient dans le cadre de l’information judiciaire en cours ouverte l’année dernière, comme l’a précisé la procureure de la République de Marseille, Dominique Laurens.

L’institut dirigé autrefois par le Professeur Didier Raoult est au cœur d’une controverse croissante depuis que des allégations d’essais cliniques sauvages ont été portées à sa connaissance. Ces essais auraient été réalisés sur pas moins de 30 000 patients pendant l’épidémie de Covid-19. À l’époque, le virus venait d’arriver en France et le Professeur Didier Raoult, alors directeur de l’hôpital, avait annoncé avoir trouvé un traitement prometteur : l’hydroxychloroquine.

Cependant, plusieurs médecins et pharmacologues ont vivement critiqué les méthodes utilisées par certains biologistes et cliniciens de l’IHU, notamment pendant la crise sanitaire. Dans une tribune publiée dans Le Monde le 28 mai, ces professionnels de la santé dénoncent de graves manquements aux règles élémentaires de la réglementation en matière de santé et de recherche.

Suite à la parution de cette tribune, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a annoncé qu’elle allait saisir la justice concernant ces essais cliniques présumés, qui semblent avoir été menés en dehors des cadres juridiques régissant ce type d’expériences. Cette décision de l’ANSM marque une nouvelle étape dans l’enquête en cours et reflète la volonté de faire toute la lumière sur ces pratiques médicales controversées.

L’IHU de Marseille, renommé pour ses travaux de recherche dans le domaine des maladies infectieuses, est désormais confronté à un défi majeur pour regagner la confiance du public et rétablir sa réputation. Les résultats de l’enquête en cours permettront de déterminer les éventuelles responsabilités et conséquences légales découlant de ces essais cliniques présumés.

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