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Le patron de Bpifrance qualifie la taxe sur les grandes fortunes de « délirante » et « communiste »

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Nicolas Dufourcq s’insurge contre le projet d’imposition minimale des patrimoines dépassant 100 millions d’euros, estimant que cette mesure n’aboutira pas et nuirait à l’attractivité économique.

Le directeur général de Bpifrance a vivement critiqué le projet de taxe annuelle sur les très hauts patrimoines, lors d’une intervention médiatique. Nicolas Dufourcq a qualifié cette proposition de « complètement absurde », ajoutant qu’elle relevait selon lui d’une vision « communiste » et irréaliste de la fiscalité.

Il a défendu l’idée que les grandes fortunes et les entreprises contribuent significativement à la prospérité nationale, et qu’il conviendrait plutôt de les soutenir au lieu de les taxer davantage. Pour lui, un tel prélèvement découragerait l’investissement et enverrait un mauvais signal économique.

Bien que le texte ait été adopté en première lecture à l’Assemblée nationale, il a été rejeté par le Sénat en juin dernier. Dufourcq estime que ce projet n’a aucune chance d’être mis en œuvre, le qualifiant de pure « histoire de jalousie » et d’instrumentalisation politique.

Selon son concepteur, l’économiste Gabriel Zucman, cette taxe pourrait rapporter près de 20 milliards d’euros. Mais aux yeux du dirigeant de la banque publique d’investissement, elle ne représente qu’une surenchère idéologique, loin des réalités économiques et fiscales.

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