Nous rejoindre sur les réseaux

France

Le chômage en baisse au 3e trimestre, dans un contexte très incertain

Article

le

le-chomage-en-baisse-au-3e-trimestre,-dans-un-contexte-tres-incertain

Après une hausse historique au 2e trimestre, le nombre de chômeurs a enregistré un fort recul au 3e trimestre 2020 dans un contexte très incertain, alors que se profile un « durcissement » des mesures de lutte contre l’épidémie de Covid-19.

Le nombre de chômeurs a diminué de 11,5% au troisième trimestre en France métropolitaine (-11% en France entière hors Mayotte), soit 475.900 inscrits en catégorie A en moins. La baisse s’est poursuivie en septembre (-0,4%), selon les chiffres de la Dares (service de statistiques du ministère de Travail) publiés mardi.

Mais après la hausse historique du deuxième trimestre (+815.500, soit +24,5%), le nombre d’inscrits en catégorie A reste à un niveau élevé à 3,673 millions, en hausse de 9,5% sur un an (+8,8% sur la France entière hors Mayotte).

L’effectif des catégories A, B, et C incluant les demandeurs d’emploi en activité réduite atteint 5,783 millions (-0,5%), en hausse de 4,7% sur un an.

Septembre constitue le cinquième mois consécutif de baisse consécutive à la reprise de l’économie qui a suivi le confinement, avec un nombre d’inscrits en catégorie A qui diminue de 15.200 (-0,4%).

« Encourageant » pour les jeunes

Cette baisse est portée par les jeunes de moins de 25 ans: ils sont 497.500 dans cette catégorie en septembre (-2,8%).

Avant la publication de ces chiffres, le Premier ministre Jean Castex avait mis en avant lundi les mesures « extrêmement fortes » prises pour « atténuer l’impact » économique et social de la crise, soulignant qu’elles « obtiennent des résultats ».

Il avait notamment mentionné, à l’issue d’une conférence sociale à Matignon, le plan pour l’emploi des jeunes dont les chiffres d’août et septembre sont « encourageants ».

Ce plan instaure notamment une aide pour tout jeune de moins de 26 ans recruté entre août et janvier sur un CDD d’au moins trois mois ou un CDI pour une rémunération inférieure ou égale à deux fois le Smic.

Selon le ministère du Travail, sur les mois d’août et septembre, il y a eu 696.000 embauches de jeunes de moins de 26 ans sur des contrats d’au moins trois mois contre 686.000 l’année dernière, soit « une hausse de 1,3% ».

Mais alors que la crise s’aggrave, la situation de l’emploi reste très incertaine. Dans sa dernière note de conjoncture, début octobre, l’Insee a indiqué que le taux de chômage en France devrait grimper à 9,7% de la population active en fin d’année, soit 1,6 point de plus qu’un an plus tôt.

Les restructurations et plans sociaux se sont aussi multipliés ces dernières semaines, les dernières statistiques de la Dares faisant état à la date du 11 octobre de 528 plans de sauvegarde de l’emploi initiés depuis le 1er mars, contre 295 sur la même période en 2019. Environ 72.500 ruptures de contrats de travail sont envisagées dans le cadre de PSE, soit plus du triple par rapport à la même période en 2019.

L’Unédic, qui gère le régime d’assurance-chômage, a pour sa part indiqué la semaine dernière prévoir l’indemnisation de 420.000 demandeurs d’emplois supplémentaires fin 2020 par rapport à fin 2019, du fait de la destruction de 670.000 emplois salariés.

Au vu de la crise qui s’aggrave, le gouvernement a décidé lundi de reporter de trois mois l’application de la  réforme controversée de l’assurance chômage, soit jusqu’au 1er avril 2021, tout en défendant une réforme « majeure ».

L’exécutif avait déjà accepté en juillet de suspendre jusqu’au 1er janvier cette réforme qui prévoit, notamment, un durcissement de 4 à 6 mois de travail pour ouvrir des droits et une réforme du mode de calcul des allocations, défavorables à ceux qui alternent chômage et contrats courts.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

France

Tempête Kirk : 30 départements en vigilance orange pour pluie et vent

Article

le

Tempête Kirk : 30 départements en vigilance orange pour pluie et vent

La dépression Kirk traverse la France avec des pluies torrentielles et des vents violents, forçant Météo-France à placer 30 départements en vigilance orange. Des inondations et des perturbations des transports sont à prévoir, notamment dans les régions les plus touchées.

La tempête Kirk s’abat sur la France ce mercredi, entraînant des conditions météorologiques sévères. Météo-France a placé 30 départements en vigilance orange, soit cinq de plus que la veille, en raison de l’intensité des pluies et des vents qui balaient le pays. Cette perturbation concerne un large axe allant de la Vendée à la Champagne-Ardenne, ainsi que plusieurs zones montagneuses, notamment les Pyrénées, où les rafales atteignent des sommets impressionnants.

Parmi les départements concernés, 23 font face à un risque d’inondation en raison des précipitations intenses, tandis que quatre autres sont placés en alerte pour des vents violents, principalement dans les Pyrénées-Atlantiques et les Hautes-Pyrénées, où les rafales pourraient atteindre jusqu’à 150 km/h sur les sommets. Les départements de la Loire et du Rhône, également sous alerte pour des vents puissants, voient leurs infrastructures locales perturbées, avec notamment l’interruption du trafic ferroviaire entre Lyon et Saint-Étienne.

Les cumuls de pluie prévus pour la journée dépassent les normales mensuelles, avec des pointes de 90 mm attendues dans certaines régions comme les Pays de la Loire. Météo-France souligne que la saturation des sols, déjà très humides en cette fin d’année exceptionnellement pluvieuse, pourrait aggraver les risques d’inondations. Les régions d’Île-de-France et de Champagne-Ardenne, elles aussi sous alerte, devraient recevoir entre 40 et 60 mm de pluie. Des épisodes orageux sont également attendus en soirée dans les Alpes-Maritimes, où une vigilance accrue pourrait être déclenchée.

Cette situation s’inscrit dans une tendance météorologique marquée par des phénomènes extrêmes, accentués par le réchauffement climatique. Les experts de l’observatoire européen Copernicus rappellent que septembre a été un mois record en termes de précipitations, tant au niveau national qu’international, lié aux températures anormalement élevées qui favorisent de tels événements climatiques.

Lire Plus

France

L’Abbé Pierre avait « une sexualité problématique » : son neveu sort du silence

Article

le

L'Abbé Pierre avait "une sexualité problématique" : son neveu sort du silence

Guy Tuscher, neveu de l’Abbé Pierre, raconte dans une interview à France Bleu Isère que son oncle n’a jamais su respecter son vœu de chasteté. « Le célibat, pour lui, c’était insupportable. »

Guy Tuscher, 71 ans, accuse encore le coup. Des mois après les premières révélations du scandale sexuel autour de l’Abbé Pierre, son oncle, le septuagénaire revient sur le choc « violent » qu’il a dû encaisser en apprenant ce que l’homme d’Église avait fait à toutes ces femmes. Elles sont aujourd’hui 24 à accuser le capucin d’agressions sexuelles et de viols. « Cela a été violent. Mais, en fait, moi, je savais. Nous, dans la famille, on savait tous que la sexualité de notre oncle était problématique », confie Guy Tuscher, qui ignorait cependant tout des agressions sexuelles, telles qu’elles sont décrites dans les témoignages.

La mère de Guy Tuscher était très proche de son frère, l’Abbé Pierre. « C’était son frère préféré. C’était un garçon brillant, plein de vie », raconte son neveu. Elle savait cependant qu’il ne pourrait pas se passer d’une vie sans sexe et qu’entrer dans l’Église, faire vœu de chasteté, n’avait aucun sens. « Elle savait très bien que le célibat, pour lui, c’était quelque chose d’insupportable. En fait, elle lui en a énormément voulu quand il est devenu prêtre parce qu’elle savait que ça ne correspondait pas à ce qu’il était. » Et d’ajouter : « Ma mère lui disait de faire une psychanalyse pour régler ses problèmes, mais il n’a jamais voulu. »

S’il ne renie pas l’oncle qu’a été l’Abbé Pierre ni tout ce qu’il a pu accomplir « humainement et politiquement », Guy Tuscher ressent une « déception par rapport à l’homme ». Il lui en veut « d’avoir pris le risque de tout détruire ». Et s’il affirme soutenir « ces femmes qui ont raconté ce qu’elles ont subi », il assure aussi : « On ne peut pas non plus dire que tout ce qu’il a fait est à jeter. Ce n’est pas possible. »

Lire Plus

France

Aurores boréales : un phénomène visible depuis la France ce dimanche

Article

le

Aurores boréales : un phénomène visible depuis la France ce dimanche

Ce dimanche 6 octobre, le ciel français pourrait s’illuminer d’un phénomène exceptionnel : les aurores boréales. Un spectacle rare, déjà observé deux jours plus tôt, qui intrigue les passionnés d’astronomie et pourrait se dévoiler une nouvelle fois sous certaines conditions.

C’est un événement qui ne se produit que rarement sous nos latitudes. Ce dimanche 6 octobre, une poignée de chanceux pourrait lever les yeux vers un ciel teinté de vert et de violet, baigné par la magie des aurores boréales. Les prévisions annoncent la possibilité d’observer ce phénomène fascinant depuis la moitié nord de la France, un spectacle qui, habituellement, est réservé aux contrées nordiques. La dernière éruption solaire, survenue quelques jours plus tôt, pourrait bien offrir à la France un nouveau rendez-vous céleste.

« Les signaux sont encourageants, » confie Fabrice Mottez, spécialiste des phénomènes célestes et rédacteur en chef de la revue L’Astronomie. « Les conditions semblent réunies pour que l’on puisse observer les aurores, mais il ne faut rien présumer avec certitude. L’éruption solaire à l’origine de ces aurores est particulièrement énergétique, augmentant nos chances d’assister à ce spectacle dimanche soir. »

Les aurores boréales, aussi appelées « lumières du Nord », résultent de l’interaction entre les particules chargées du vent solaire et les gaz présents dans la haute atmosphère terrestre. Ces collisions produisent des traînées lumineuses qui ondulent dans le ciel, principalement aux pôles. Mais sous certaines conditions, comme celles qui se préparent ce week-end, ces lumières mystiques peuvent s’inviter dans des régions bien plus au sud.

Cependant, l’observation des aurores reste soumise à de nombreux facteurs. « Il est difficile de prédire la trajectoire exacte du vent solaire », explique Mottez. « Même si les prévisions sont optimistes, il se pourrait que le phénomène passe inaperçu, ou qu’il soit d’une intensité plus faible que prévu. » En France, les chances de les apercevoir sont estimées à environ 40%. Pour les Norvégiens et les Suédois, en revanche, le spectacle est quasi garanti.

Pour maximiser ses chances d’assister à cette danse de lumière, les experts recommandent de s’éloigner de toute source de pollution lumineuse et de privilégier un point de vue dégagé, orienté vers le nord. La fenêtre d’observation se situerait entre 22h et minuit, mais là encore, aucun horaire précis ne peut être donné. « Les aurores apparaissent généralement une à deux heures après l’éruption solaire, mais tout dépend de l’orientation du champ magnétique du vent solaire », précise le spécialiste.

Les amateurs de ciels étoilés et les curieux, armés de patience et de détermination, pourraient bien vivre un moment inoubliable ce dimanche. Si la chance est de leur côté, ils auront l’opportunité d’assister à un phénomène à couper le souffle, qui marquera leur esprit à jamais. Après tout, comme l’a rappelé Mottez, certains ont eu la surprise de voir des aurores boréales dans le sud de la France lors de la plus forte activité de l’année, en mai dernier.

Lire Plus

Les + Lus