Coronavirus
Le cabaret de Kirwiller attire les danseurs du monde entier, sevrés par le coronavirus
« Plus de danseurs ont postulé parce que personne n’avait de travail » : au cabaret « Royal Palace » de Kirrwiller (Bas-Rhin), dont les lumières se rallument samedi, le coronavirus a tronqué la saison mais dopé les candidatures d’artistes sevrés de contrats qui ont afflué des quatre coins du monde.
En cette fin de semaine, c’est l’effervescence sur la scène et dans les coulisses du plus gros cabaret de province: après sept mois d’arrêt forcé, la reprise se profile, avec samedi soir la grande première de la nouvelle revue baptisée « Talents ».
Les techniciens règlent les derniers détails tandis qu’en coulisses, les artistes finissent de se préparer pour le filage d’un spectacle piochant allègrement dans les ingrédients qui ont fait le succès de cette salle nichée en pleine campagne alsacienne : danses, prestidigitation, acrobaties, chants…
Mais Covid oblige, ce début de saison aura une saveur particulière : « on aura 470 personnes » samedi dans une salle d’un millier de places et dont la jauge a été fixée à 700, explique son fondateur, Pierre Meyer, 67 ans.
« Castings en ligne »
Le protocole sanitaire est « strict », poursuit ce pionnier du music hall rural : portique de désinfection à l’ozone, masque obligatoire pour les spectateurs durant le show, salle et coulisses désinfectées après les représentations… Quant aux artistes, ils ont subi deux tests PCR et leur température est prise quotidiennement.
Quatrième gros cabaret à rouvrir en France après Michou, le Crazy Horse et le Paradis Latin, le « Royal » accueille normalement plus de 200.000 spectateurs chaque saison. Cette année, ses recettes vont sérieusement plonger : « on va avoir 6 millions de pertes », lâche, laconique, M. Meyer.
Une situation à l’image du monde du spectacle, étranglé par une crise sanitaire qui s’éternise. Une saison de vaches maigres aussi pour des artistes priés du jour au lendemain de remiser leurs costumes de scène au vestiaire.
Pour s’adapter et anticiper la saison suivante, le « Royal » a dû innover, notamment dans son recrutement.
« Cette année était complètement différente », explique Camilla Keutel, ex-danseuse à Kirrwiller et qui a piloté en mars et avril le casting de la saison 2020-2021.
Avec la fermeture des frontières, exit les auditions en situation réelle. Camilla a donc opté pour des castings en ligne : « j’ai eu 300 candidatures », explique-t-elle. Dans une année normale, « j’ai environ 150 auditions physiques », poursuit cette Anglaise installée en Allemagne où elle organise des spectacles.
« Nous avons eu des (candidatures) d’Afrique du Sud, d’Amérique du Sud, du Canada, d’Australie, de Nouvelle-Zélande… », une diversité « inhabituelle » pour Kirrwiller, qui puise plutôt dans les viviers anglais ou ukrainiens.
« Plus de danseurs ont postulé parce que personne n’avait de travail », analyse-t-elle.
Sur les 300 postulants, six ont finalement été retenus (cinq femmes et un homme) pour intégrer la troupe de 21 danseuses et danseurs du « Royal », bien heureux de décrocher un contrat de 10 mois en pleine disette.
Parmi eux, Tyrone Lang, danseur australien de 27 ans. « Le confinement en Australie a été très strict », et « passer de 48 heures de danse par semaine à rien, ça fait beaucoup », glisse ce jeune Melbournien.
« Chanceux »
Quand la pandémie s’est déclenchée, Valerie De Haan, 22 ans, s’apprêtait « à voyager dans le monde entier » : « je devais danser sur un bateau de croisière », un secteur pourvoyeurs d’emplois pour les artistes mais que le Covid a placé en cale sèche, se lamente la Néerlandaise.
Pour Lacey Edwards, 2020 aurait dû être son année « la plus remplie », avec des contrats au Japon et à Macao. Là encore, coup d’arrêt brutal : « dans mon pays, aucun de mes amis ne travaille. L’Angleterre est très affectée » par le virus, explique cette Britannique de 23 ans.
Avant le Covid, « ça marchait très, très bien… Du jour au lendemain, tout s’est arrêté », explique Nicolas Besnard, 42 ans, qui exécute un numéro d’acrobatie avec sa compagne Ludivine Furnon. Le duo a pu retomber sur ses pattes grâce à un contrat avec le « Royal ».
« On se sent chanceux quand on voit nos collègues sur le carreau en ce moment », poursuit le quadragénaire. « On redémarre la machine, on a hâte! »
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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