Politique
L’Assemblée nationale rejette une inéligibilité automatique pour les auteurs de violences conjugales

Présenté par Aurore Bergé, le texte visait à imposer une peine d’inéligibilité aux auteurs de violences « aggravées ».
L’Assemblée nationale a rejeté, dans la soirée du mardi 7 mars, une proposition de loi Renaissance qui entendait imposer une peine d’inéligibilité à davantage d’auteurs de violences, notamment conjugales ou intrafamiliales. Les députés ont repoussé le texte porté par la présidente du groupe majoritaire, Aurore Bergé, par 140 voix contre 113, et 14 abstentions.
Aurore Bergé avait présenté son texte au moment de la condamnation pour violences conjugales du député de La France insoumise Adrien Quatennens. Il visait à étendre la peine complémentaire obligatoire d’inéligibilité à une série de violences aggravées : celles commises sur un mineur de moins de 15 ans, une personne vulnérable, le conjoint, avec une arme, ou encore en cas de motivation raciste. Les cas concernés par le texte sont ceux où les violences ont entraîné une incapacité totale de travail (ITT) inférieure ou égale à 8 jours, ou pas d’ITT. Actuellement, la loi prévoit déjà une peine d’inéligibilité automatique de cinq ou dix ans, pour les violences ayant provoqué une ITT de plus de 8 jours. Le juge peut décider de ne pas prononcer l’inéligibilité, mais il doit motiver sa décision.
Accusée d’ « instrumentalisation » et d’ « opportunisme » par les oppositions, la députée a assuré être « sincère ». « Je sais exactement de quoi je parle quand je parle des violences conjugales », a répondu l’élue des Yvelines, manifestement très émue, sous les huées d’une partie de l’hémicycle. Avant d’ajouter : » Entendre, intervention après intervention, remettre en cause la sincérité qui est la mienne sur ce combat, comme vous l’avez fait, je ne peux pas le laisser passer. »
Mercredi matin, Clémentine Autain s’est défendue, assurant que son vote contre le texte n’avait pas de lien avec l’affaire Adrien Quatennens. « On aurait pu attendre une initiative de plus grande ampleur », a argué la députée La France insoumise.
Politique
La Secrétaire d’État, Marlène Schiappa, va faire la une d’un magazine porno

La secrétaire d’État en charge de l’Économie sociale et solidaire a accepté de participer à une séance photo pour le magazine, et a également accordé une interview portant sur le thème de la liberté des femmes et du féminisme.
Marlène Schiappa, secrétaire d’État auprès de la Première ministre, chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative, fera la une du magazine Playboy jeudi 6 avril. L’interview de 12 pages portera « essentiellement sur la liberté des femmes mais aussi le féminisme, la politique et la littérature », et notamment sur le fait que « la liberté des femmes de disposer de leur corps comme elle l’entendent n’est pas acquise ».
Sur les photos, Marlène Schiappa porte « une robe longue blanche », selon son entourage qui indique par ailleurs qu’elle sera la première femme politique à faire la couverture du magazine. « Nous avons toujours assumé de parler à tout le monde et d’avoir une communication disruptive », revendique l’entourage de la ministre. « C’est ce qui fait qu’elle a beaucoup de soutiens d’ailleurs ».
Cette interview a été réalisée il y a plusieurs semaines déjà. Elle y aborde par exemple « la liberté des femmes en Afghanistan » et rappelle que « la France défend l’IVG, mais aussi les droits LGBT+ sur la scène internationale »
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Politique
Réforme des retraites : le Conseil constitutionnel rendra ses décisions le 14 avril

Les sages rendront « deux décisions » : l’une sur la constitutionnalité du projet de loi adopté au Parlement après un recours au 49.3, et l’autre sur la recevabilité de la demande de référendum d’initiative partagée (RIP) lancée par la gauche pour contester la réforme.
Le Conseil constitutionnel a annoncé la date de ses décisions sur la réforme des retraites et le référendum d’initiative partagée (RIP) dans un communiqué publié le 29 mars. Attendues avec impatience, ces décisions sont autant attendues par le gouvernement, qui espère une validation du texte, que par les oppositions, qui espèrent une censure partielle ou totale.
Le Conseil constitutionnel instruit les dossiers concernant l’initiative référendaire et la loi de financement de la sécurité sociale rectificative pour 2023 et rendra ses deux décisions le 14 avril 2023
➡️ https://t.co/C3ZwcvfCOO pic.twitter.com/cAPq6Bc2dg— Conseil constit (@Conseil_constit) March 29, 2023
Le Conseil constitutionnel rendra « deux décisions » : l’une portant sur la constitutionnalité du projet de loi adopté au Parlement après un recours au 49.3, et l’autre sur la recevabilité de la demande de référendum d’initiative partagée, qui pourrait aboutir sur la suspension du texte. Les décisions seront rendues le 14 avril en fin de journée.
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France
Réforme des retraites : nouvelle journée de mobilisation avec des perturbations à prévoir

Les opposants à la réforme des retraites appellent à une nouvelle journée de mobilisation ce mardi 28 mars. Pour cette dixième journée d’action, environ 150 rassemblements sont prévus dans toute la France.
Les autorités prévoient un total de 650 000 à 900 000 manifestants, dont 70 000 à 100 000 à Paris. Les syndicats, qui ont décidé de poursuivre leur mouvement, n’hésitent pas à perturber les secteurs de transport et de carburant.
Une forte présence policière a été annoncée pour assurer la sécurité de la journée. En effet, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé le déploiement de 13 000 policiers et gendarmes, dont 5 500 à Paris, en raison de la présence possible de « plus de 1 000 éléments radicaux ». Cette présence est inédite et démontre l’importance de l’enjeu pour les autorités.
Côté transport, la circulation des trains reste perturbée, avec notamment trois TGV sur cinq et un TER sur deux. Les RER seront également touchés, avec 40 % des RER supprimés sur les lignes A et B à Paris. Les lignes de métro connaîtront également des perturbations, sauf sur les lignes automatisées 1 et 14 et sur la 3bis, la 7bis et la 9.
Les automobilistes ne seront pas épargnés, avec 15 % des stations-service à court d’au moins un carburant. Les deux tiers des raffineries ont arrêté leur production, ce qui a entraîné des pénuries de carburants notamment dans l’Ouest et le Sud.
Enfin, dans l’enseignement primaire, environ 30 % des professeurs seront en grève selon la FSU, principal syndicat.
Cette nouvelle journée de mobilisation intervient après la manifestation du 24 mars dernier qui a rassemblé plus de trois millions de personnes selon les syndicats. Les autorités craignent des violences et appellent chacun à faire preuve de calme.
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