Nous rejoindre sur les réseaux

Monde

La Russie brandit l’argument « existentiel » pour justifier son offensive meurtrière en Ukraine

Article

le

Alors que les frappes russes s’intensifient, Moscou invoque la survie de la nation pour légitimer son agression, tandis que Kiev dénonce une escalade délibérée.

Le Kremlin a élevé le conflit en Ukraine au rang de menace vitale pour la Russie, selon les déclarations de son porte-parole. Cette rhétorique intervient après une nouvelle vague d’attaques nocturnes ayant causé la mort d’au moins trois personnes et des dégâts matériels considérables. Les autorités ukrainiennes dénombrent également des dizaines de blessés à travers le pays, dont des secouristes pris pour cible.

Dans la capitale, des immeubles résidentiels ont été réduits à l’état de ruines, témoins de la violence des bombardements. Des habitants, encore sous le choc, décrivent des scènes de chaos où drones et missiles ont semé la destruction. Les défenses antiaériennes ukrainiennes affirment avoir intercepté une partie des projectiles, mais plusieurs régions, y compris éloignées du front, ont subi des impacts directs.

Volodymyr Zelensky a condamné avec virulence ces frappes, appelant la communauté internationale à renforcer les sanctions contre Moscou. Il accuse la Russie de multiplier les attaques contre des civils pour asphyxier moralement et matériellement l’Ukraine. En parallèle, les forces ukrainiennes ont mené des opérations de représailles sur le sol russe, ciblant notamment des infrastructures militaires.

Les négociations de paix, relancées sous médiation turque, semblent dans l’impasse. Moscou exige des concessions territoriales et stratégiques inacceptables pour Kiev, tandis que les Occidentaux peinent à imposer une solution diplomatique. Avec près de 20 % du territoire ukrainien toujours occupé, le conflit s’enlise dans une logique de guerre d’usure, où chaque camp justifie ses frappes par des représailles aux actions adverses.

Alors que les bombardements se poursuivent quotidiennement, les civils des deux côtés de la frontière paient un lourd tribut, sans perspective immédiate de trêve. Les appels au cessez-le-feu restent lettre morte, dans un contexte où chaque offensive nourrit le cycle des vengeances et enterre un peu plus l’espoir d’une résolution pacifique.

Click to comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Les + Lus