News
La France face à Shein, l’offensive parlementaire pour une interdiction
Une coalition transpartisane de 80 élus exige le bannissement de la plateforme chinoise, dénonçant des pratiques commerciales anticoncurrentielles et des risques sanitaires.
Un front parlementaire inédit s’est constitué pour réclamer l’exclusion du territoire français de l’enseigne de mode en ligne Shein. Dans une tribune publiée ce dimanche, quatre-vingts députés de différentes sensibilités politiques interpellent les autorités sur les méthodes commerciales du géant asiatique. Les élus pointent une distorsion de concurrence ainsi que la présence de substances dangereuses dans certains articles commercialisés.
Les signataires, issus de la majorité présidentielle comme de l’opposition, estiment que l’implantation physique de Shein au BHV Marais à Paris contribue à banaliser son image. Ils décrivent l’entreprise comme l’incarnation la plus agressive de la fast-fashion, masquant ses pratiques derrière une respectabilité de façade. Le texte dénonce l’inondation du marché par des produits nocifs et une concurrence commerciale déséquilibrée.
Cette initiative s’inscrit dans un contexte de tensions persistantes avec la plateforme. La commission du Développement durable de l’Assemblée nationale avait préalablement convoqué les dirigeants de Shein pour s’expliquer sur leurs pratiques, suite notamment à la commercialisation controversée de poupées anatomiques et de poings américains. Les représentants de l’entreprise s’étaient abstenus de comparaître lors de l’audition prévue le 18 novembre, alimentant les critiques sur leur défaut de transparence.
La demande d’interdiction s’appuie sur un triple objectif. Les parlementaires entendent protéger à la fois les travailleurs du secteur textile, la santé des consommateurs et l’environnement. Ils jugent indispensable une action ferme des pouvoirs publics face à ce qu’ils considèrent comme un modèle économique préjudiciable aux équilibres économiques et sanitaires.
-
FrontignanEn Ligne 3 joursFrontignan : Thibaut Cléret Villagordo pointe une majorité fragile et un projet municipal introuvable
-
NewsEn Ligne 1 semaineUn arsenal découvert chez un tireur sportif en Vendée
-
SociétéEn Ligne 2 semainesElon Musk appelle à la dissolution de l’Union européenne après une sanction contre X
-
EuropeEn Ligne 2 semainesL’Union européenne s’apprête à durcir significativement son cadre migratoire
-
ÉconomieEn Ligne 2 semainesLa disparition programmée de « 60 millions de consommateurs » suscite une levée de boucliers
-
SociétéEn Ligne 1 semaineNoël 2025, une facture qui pèse sur les finances des ménages
-
FranceEn Ligne 4 jours« Sales connes » : Brigitte Macron « désolée » si elle a « blessé les femmes victimes »
-
NewsEn Ligne 3 joursSaumon fumé contaminé par la Listeria, un rappel national à l’approche des fêtes
JY2M
23 novembre 2025 at 16 h 12 min
Moi je crois que nos députés sont fatigués et que certains commencent à divaguer. Bien sûr la planète, nos emplois et la santé des consommateurs mais de là à interdire Shein en France c’est quand même un peu du grand n’importe quoi. Et pourquoi ne pas aussi interdire des sociétés américaines comme Microsoft par exemple dont le pays ne fait plus rien, pour l’instant, en matière de lutte contre les émissions de CO2, qui nous empêche de créer, à cause de son monopole, des emplois relatif à un système d’exploitation français ou européen et qui nous oblige à changer d’ordinateur dès qu’il sort une nouvelle version de Windows ? Certes puisqu’il y a une « invasion » de la part des produits chinois il faut tenter de la réduire par exemple en taxant les colis et parallèlement en incitant les sociétés françaises à proposer des produits ne se situant pas forcément dans le domaine du luxe et puis aussi faire en sorte que certains produits chinois ne soient pas « toxiques » mais je crois qu’il ne faut pas créer et entretenir un sentiment « anti chinois » comme cela semble être le cas actuellement du moins de la part de certains députés qui ont semble-t-il avant tout besoin de repos.