Coronavirus
La France autorise certains retours du Royaume-Uni à partir de mercredi, avec un test Covid négatif
La France rouvre ses portes à partir de mercredi à certains retours du Royaume-Uni, avec un test négatif au coronavirus et au variant qui s’est répandu outre-Manche, et organise le début de la vaccination dimanche.
Les Français et les étrangers qui résident en France ou dans l’espace européen ainsi que ceux qui « doivent effectuer des déplacements indispensables », pourront rentrer en France, mais devront « disposer, avant le départ, du résultat d’un test négatif (…) de moins de 72 heures », soit PCR, soit antigénique, à condition qu’il soit sensible au coronavirus et à son variant, a précisé Matignon.
« Nous avons travaillé d’arrache-pied avec nos homologues et les autorités britanniques (…) pour permettre dès demain matin à la fois aux bateaux, évidemment aux trains et aux Eurostar, et aussi aux avions, de pouvoir redémarrer en sécurité », a immédiatement affirmé le ministre des Transports Jean-Baptiste Djebbari.
Selon lui, « il y a une liste des tests antigéniques qui sont qualifiés et que nous communiquerons évidemment à toutes les personnes intéressées et à toutes les autorités qui les délivreront.
S’agissant des transports de marchandises, « nous finalisons un protocole qui sera communiqué plus tard dans la soirée, et j’invite d’ores et déjà les routiers à ne pas se déplacer et à attendre les annonces qui seront faites plus tard, après 22H00 », a-t-il précisé.
« Nous cherchons à faire une ouverture sanitairement sûre, limitée, encadrée et que surveillons dans le temps », a précisé une source gouvernementale.
La Commission européenne avait recommandé mardi aux Etats membres de l’UE de faciliter la reprise du trafic avec le Royaume-Uni dont l’isolement, lié à la découverte sur son territoire d’une variante du coronavirus, a semé le chaos dans ses relations avec le continent.
Selon les autorités britanniques, ce nouveau variant du coronavirus augmente sa transmission de 40 à 70%.
Depuis dimanche minuit, la France, à l’instar de nombreux pays européens dont l’Allemagne ou les Pays-Bas, avait suspendu la circulation des personnes et des biens en provenance du Royaume-Uni pour 48 heures.
« Ce délai a permis une concertation entre la Commission européenne et les États membres fondée sur l’analyse du risque sanitaire publiée le 20 décembre par le Centre européen pour la prévention et le contrôle des maladies (ECDC), ainsi que des échanges bilatéraux constructifs entre les gouvernements français et britannique », ont expliqué les services du chef du gouvernement français.
Record de tests
L’interruption du trafic a provoqué une forte perturbation dans le transport de marchandises, à quelques jours de Noël, bloquant des dizaines de poids lourds au port de Douvres, sur la côte sud de l’Angleterre, transformé en parking géant et aux abords duquel des embouteillages de camions s’étendent sur des kilomètres.
De l’autre côté de la Manche, au port de Calais, quasi-pétrifié lundi par l’annonce du gouvernement français, l’activité a légèrement repris mardi, s’organisant autour du fret non-accompagné, seul autorisé, dans l’attente de nouvelles annonces gouvernementales.
La branche européenne de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) doit réunir mercredi matin ses membres pour discuter des stratégies à mener face à la nouvelle variante du coronavirus et « suit la situation de près », a indiqué son directeur régional, Hans Kluge, sur Twitter.
En attendant, le gouvernement français organise la campagne de vaccination qui doit débuter dimanche pour « quelques dizaines » de résidents dans « deux ou trois » établissements pour personnes âgées, cible prioritaire de la première campagne vaccinale, a précisé mardi soir le ministre de la Santé Olivier Véran sur TF1.
L’un des Ehpad sera « du côté de Paris, pas très loin de Paris, un autre du côté de la Bourgogne Franche-Comté et puis éventuellement un troisième qui est en discussion », a déclaré le ministre, précisant que les premiers vaccins seraient « livrés samedi » sur le territoire.
Dans les prochains jours, les premières doses feront la route entre les entrepôts de l’entreprise américaine Pfizer à Puurs, en Belgique, et les 7.200 établissements pour personnes âgées de l’Hexagone.
Survol des camions par des drones, nombre d’arrêts limités, stricte confidentialité des lieux de stockage: l’acheminement en France des doses de vaccins contre le Covid-19 fait l’objet de mesures de sécurité drastiques.
L’épidémie semble marquer un léger rebond dans certains départements depuis quelques jours, alors que le nombre de tests quotidiens effectués – notamment antigéniques – atteint des records, à trois jours de Noël.
Mardi, le maires PS de Nancy, Mathieu Klein, a appelé à une décision rapide du gouvernement sur un éventuel reconfinement, tandis que son homologue de Reims, Arnaud Robinet (LR), a estimé nécessaire de « reconfiner de façon territoriale ou nationale » après Noël.
La France a compté 12.000 nouveaux cas de contamination au virus, mais le taux de positivité (qui mesure le pourcentage de personnes positives au Covid-19 sur l’ensemble des personnes testées) continuait sa décrue, à 4,4% mardi. 386 malades sont décédés, en hôpital et en Ehpad, portant le bilan à 61.702 depuis le début de l’épidémie.
Coronavirus
Covid-19 : ce nouveau variant pourrait menacer les fêtes de Noël
L’augmentation des cas relancée par cette nouvelle souche du virus selon les autorités sanitaires.
Un nouveau variant du Covid-19, baptisé JN.1 et appartenant à la même famille que l’Omicron, vient de faire son apparition en France, suscitant des inquiétudes à seulement trois semaines des festivités de Noël. Cette annonce relance l’attention des autorités sanitaires sur la situation épidémiologique du pays, à l’approche de la période festive.
Dans le dernier bulletin d’informations de Santé Publique France, une « poursuite de l’augmentation de la majorité des indicateurs » a été notée. Les prélèvements dans les eaux usées, réalisés dans douze stations à travers le pays, ont révélé une « forte augmentation (+24%) de la détection du SARS-CoV-2 » lors de la semaine du 27 novembre, indiquant ainsi une « circulation active du virus dans l’Hexagone ». De plus, dans les laboratoires, le taux de positivité a grimpé à 27,1%, soit une hausse de 2,8 points par rapport à la semaine précédente.
L’infectiologue Bruno Lina a partagé avec nos confrères son observation selon laquelle « ce lignage est en train de remplacer tous les autres, de façon lente mais durable. On a 50% des virus détectés en France qui appartiennent à ce lignage ». Bien que ce nouveau variant ne soit pas réputé plus dangereux que ses prédécesseurs, il est « très probablement responsable de l’augmentation des cas », a-t-il affirmé.
Cette résurgence du Covid-19 survient en pleine saison des maladies respiratoires, le SARS-CoV-2 se classant désormais comme le deuxième virus le plus détecté en France, devançant le VRS (virus de la bronchiolite) et se plaçant derrière les rhinovirus. Par ailleurs, quatre régions françaises ont récemment basculé en phase pré-épidémique de grippe : la Bourgogne-Franche-Comté, le Centre-Val de Loire, le Grand-Est et la Guyane.
Pour prévenir la propagation du virus avant les fêtes, il est recommandé de réinstaurer les pratiques des gestes barrières, qui sont efficaces non seulement contre le Covid-19, mais également contre d’autres maladies respiratoires. Il est conseillé de porter un masque en cas de symptômes ou en présence de personnes vulnérables, de se laver régulièrement les mains, et d’aérer les espaces clos pendant au moins cinq minutes pour éviter une exposition prolongée au froid.
Bruno Lina a également souligné l’importance de la vaccination contre le Covid-19, expliquant que « la vaccination protège à la fois collectivement et individuellement en réduisant le risque d’infection et en atténuant les symptômes en cas d’infection ». Il a ajouté que le vaccin a été adapté pour répondre au variant XBB 1.5, étroitement lié au JN.1, et que les essais ont confirmé son efficacité contre le JN.1 ainsi que contre l’autre variant prédominant, l’EG.5, en décroissance.
Coronavirus
Covid-19 : 72 personnes indemnisées pour des effets secondaires
La plupart des indemnisations sont liées à des cas de myocardites et de péricardites post-vaccination, selon un rapport présenté au Sénat.
L’organisme national d’indemnisation des accidents médicaux (Oniam) a déclaré que 72 personnes ont été indemnisées pour les effets secondaires de la vaccination contre le COVID-19, principalement pour des cas de myocardites et de péricardites. Ces informations ont été dévoilées ce mercredi au Sénat, deux ans après le début de la campagne de vaccination.
Au 30 juin, l’Oniam a tranché sur le droit à l’indemnisation dans 241 dossiers de troubles post-vaccination, dont 30% ont abouti à une indemnisation, a expliqué François Toujas, candidat à la présidence de l’Oniam, devant la commission des Affaires sociales du Sénat.
Le nombre total de demandes d’indemnisation amiable pour des problèmes de santé post-vaccination s’élève à 1.020, dont 768 sont toujours en cours d’examen. Ces demandes concernent majoritairement le vaccin Pfizer, suivi des vaccins Moderna, AstraZeneca, et Janssen.
Les demandes d’indemnisation les plus courantes concernent les inflammations du cœur (211 dossiers), les troubles neurologiques (196 dossiers), les AVC/thromboses/embolies pulmonaires (129 dossiers), les troubles articulaires (91 dossiers), les troubles auditifs (67 dossiers) et les troubles dermatologiques (31 dossiers). Selon François Toujas, ces dossiers seront un sujet majeur pour l’Oniam dans les années à venir.
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Coronavirus
Le COVID-19 n’est plus une urgence sanitaire mondiale d’après l’OMS
Le patron de l’Organisation mondiale de la Santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a estimé ce vendredi 5 mai que le coronavirus «n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale».
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré la fin de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale lié au Covid-19, le vendredi 5 mai. Cette annonce met fin à plus de trois ans de niveau maximal d’alerte mondiale face à la menace sanitaire que représentait le virus. Cependant, le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a précisé que le virus n’est pas éradiqué et reste une menace pour la santé publique mondiale.
Dr Tedros a souligné qu’il y a encore des millions de personnes infectées ou réinfectées par le SARS-CoV-2 et que des milliers de personnes en meurent chaque semaine. Il a averti que le virus est là pour durer et qu’il continue de tuer. Même si la levée de l’état d’urgence sanitaire de portée internationale est une étape importante dans la lutte contre le Covid-19, il est important de rester vigilant face à la propagation du virus.
Cette annonce intervient plus de trois ans après que l’OMS ait décrété un état d’urgence sanitaire mondial face à un mystérieux virus apparu en Chine et s’étant rapidement propagé à travers le monde, semant le chaos et faisant des millions de morts. Les gouvernements et les organisations internationales ont travaillé ensemble pour faire face à cette crise sanitaire sans précédent, en développant des vaccins efficaces et en mettant en place des mesures de prévention et de contrôle.
L’OMS a appelé les gouvernements du monde entier à continuer à prendre des mesures pour lutter contre la propagation du virus, notamment en mettant en œuvre des campagnes de vaccination, en renforçant les systèmes de santé et en encourageant la distanciation sociale et le port de masques. Bien que la fin de l’état d’urgence sanitaire mondial soit une étape importante, la lutte contre le Covid-19 continue.
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