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La Belgique rouvre ses terrasses mais la météo joue les trouble-fête

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Les parasols sont déployés, mais pour protéger de la pluie. Les Belges ont dû braver le mauvais temps samedi pour s’attabler aux terrasses de cafés et restaurants qui ont rouvert après presque sept mois.

Cette réouverture en extérieur doit apporter une bouffée d’air à un secteur en grande difficulté, contraint de fermer fin octobre pour endiguer la pandémie, et qui réclamait depuis des mois de pouvoir accueillir à nouveau des clients.

A Châtelain, un quartier animé de Bruxelles, la plupart des cafés étaient ouverts, mais l’affluence n’était pas au rendez-vous en fin de matinée. Des plateformes en bois avec tables et chaises ont été installées sur les places de parking pour gagner de l’espace.

« Soutenir les commerces »

Au Poz Café, emmitouflés dans des manteaux et abrités de la pluie par l’auvent du café, deux Américains habitant le quartier savourent leur petit déjeuner.

« C’est tellement bon d’être de sortie », sourit Amy Marshall, 42 ans, heureuse de retrouver « une vie normale ». Et « nous voulons soutenir les commerces locaux », explique-t-elle.

Un peu plus loin, au Supra Bailly, trois trentenaires en parkas et manteaux d’hiver sont attablés. « C’est notre QG », explique Guillaume, 37 ans. « J’aurais bien pris une bière mais je travaille cet après-midi », lance Jean-Claude Heraals, un pilote de 35 ans, qui carbure donc au thé.

Sur une place animée du quartier européen, les terrasses, protégées par d’immenses parasols contre la pluie, étaient remplies à environ un tiers de leur capacité.

Pas question de s’agglutiner: les tablées sont limitées à quatre convives, sauf pour les membres d’une même famille qui peuvent être plus nombreux.

Les clients ne peuvent accéder à l’intérieur des cafés et restaurants que pour payer ou aller aux toilettes, et ce en portant un masque. Et la consigne est de fermer à 22H00.

Couvre-feu levé

Le couvre feu a quant à lui été levé, remplacé par une interdiction des rassemblements de plus de trois personnes à l’extérieur entre minuit et 5h00.

Dans la matinée, l’effervescence régnait en cuisine à L’Altitude, un nouveau bar du quartier de Forest.

Le patron, Thomas Mamakis, 31 ans, devait initialement ouvrir en mars 2020, mais son projet a été retardé par le Covid. « J’ai choisi mon moment, c’est idéal », plaisante le jeune homme brun tatoué, qui oscille entre « excitation » et « un peu d’appréhension ».

Dans la cuisine, où les plans de travail en inox viennent tout juste d’être posés, la cheffe, Camille, prépare des tacos. Un employé fait des allers retours pour installer des chaises sur la grande terrasse.

« On a très envie d’accueillir les gens, discuter, échanger, tout ce qu’on n’a pas pu faire pendant des mois », explique le jeune patron.

Critique à l’égard des mesures gouvernementales, il ne comprend pas l’interdiction de recevoir des clients en salle. « Mettre 15 personnes dans un bureau ou chez Ikea c’est possible, mais pas pour les petits indépendants? Ici franchement, on a cent mètres carrés à l’intérieur, on pourrait nous autoriser 10 personnes », juge-t-il.

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Zelensky accuse la Corée du Nord d’envoyer des troupes en soutien à la Russie

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Zelensky accuse la Corée du Nord d’envoyer des troupes en soutien à la Russie

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé, ce dimanche, une collaboration militaire croissante entre la Russie et la Corée du Nord, allant au-delà de la simple fourniture d’armements. Il affirme que des soldats nord-coréens rejoindraient les forces russes, une accusation immédiatement démentie par le Kremlin.

Volodymyr Zelensky a de nouveau attiré l’attention sur l’alliance entre Moscou et Pyongyang, affirmant que cette coopération ne se limite plus à l’envoi d’armements mais inclut désormais l’envoi de soldats nord-coréens. Lors de son allocution quotidienne du 13 octobre, le président ukrainien a mis en garde contre cette nouvelle dimension du soutien nord-coréen à la Russie, qu’il qualifie de menace grandissante.

Face à cette situation, Kiev appelle à un renforcement rapide de l’aide militaire occidentale, notamment en matière d’armement longue portée pour intensifier la pression sur les forces russes.

Le Kremlin a, pour sa part, catégoriquement rejeté ces accusations, tout en niant également les affirmations de Séoul selon lesquelles Pyongyang fournirait des missiles et des munitions à Moscou. Toutefois, la récente intensification des relations entre la Russie et la Corée du Nord, illustrée par la visite de Vladimir Poutine à Pyongyang en juin, où il a conclu un accord de défense mutuelle avec Kim Jong-un, semble confirmer l’existence d’une coopération militaire stratégique.

Cette évolution est perçue par les observateurs occidentaux comme une menace pour l’équilibre régional, renforçant la nécessité pour l’Ukraine de recevoir davantage de soutien militaire de la part de ses alliés pour éviter une escalade prolongée du conflit.

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Julian Assange plaide pour la liberté d’informer lors d’une audition au Conseil de l’Europe

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Julian Assange plaide pour la liberté d'informer lors d'une audition au Conseil de l'Europe

Dans sa première apparition publique depuis sa libération, Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, a appelé à la défense de la liberté d’informer. Se décrivant comme victime d’une persécution par les États-Unis, il a insisté sur l’importance de continuer à lutter pour la vérité.

Mardi, Julian Assange, qui a passé plus d’une décennie cloîtré entre l’ambassade d’Équateur à Londres et la prison de Belmarsh, est intervenu devant une commission du Conseil de l’Europe à Strasbourg. Cette audition, consacrée à l’impact de sa détention et de sa condamnation sur les droits de l’homme, marque sa première déclaration publique depuis sa sortie de prison en juin dernier. Arrivé tôt dans la matinée, il a été accueilli par des applaudissements à son entrée dans l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), levant le poing en signe de détermination.

Durant son discours, Assange a exprimé ses regrets quant à l’évolution des conditions de transparence et de liberté d’expression. « Dire la vérité est de plus en plus stigmatisé, attaqué et affaibli », a-t-il affirmé. Il a également insisté sur le fait que sa libération n’était pas le résultat d’un système judiciaire juste, mais d’un plaidoyer en faveur du journalisme.

Condamné pour avoir publié des documents classifiés révélant les opérations militaires et diplomatiques américaines, Assange avait, en juin dernier, conclu un accord de plaider-coupable avec la justice américaine. Cet accord lui a permis de purger une peine déjà effectuée en détention provisoire et d’éviter une longue incarcération aux États-Unis. De retour en Australie depuis sa libération, il a toutefois réitéré devant le Conseil de l’Europe que son emprisonnement résultait de persécutions politiques, en lien avec son travail pour WikiLeaks.

Assange a rappelé les débuts de WikiLeaks en 2010, lorsque le site avait publié des centaines de milliers de documents sensibles, révélant des abus, des exécutions extrajudiciaires et des opérations de collecte de renseignements. Si ces révélations lui ont valu le soutien des défenseurs de la liberté de la presse, elles lui ont aussi attiré les foudres des autorités américaines, qui l’accusent d’avoir mis des vies en danger.

Dans un appel poignant, il a exhorté les institutions comme l’APCE à faire en sorte que des situations similaires ne se reproduisent pas, appelant à la défense de la liberté d’expression et à la poursuite de la quête de vérité. Il a également mis en garde contre l’influence d’une minorité d’individus cherchant à faire taire les voix critiques.

Alors que l’APCE doit débattre de son cas sur la base d’un rapport le qualifiant de « prisonnier politique », le plaidoyer de Julian Assange pourrait avoir un impact sur sa demande de grâce présidentielle auprès de Joe Biden.

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Julian Assange attendu à Strasbourg pour témoigner devant le Conseil de l’Europe

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Julian Assange attendu à Strasbourg pour témoigner devant le Conseil de l’Europe

Le fondateur de WikiLeaks va s’exprimer pour la première fois depuis sa libération, un moment clé pour la liberté d’informer et les droits de l’homme.

Le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, s’adressera pour la première fois depuis sa libération en juin dernier au Conseil de l’Europe à Strasbourg. Ce témoignage marque une étape importante dans son long combat pour la liberté d’expression et la défense des droits de l’homme, alors que l’Assemblée parlementaire débattra d’un rapport crucial sur son affaire.

Assange sera présent pour répondre aux questions de la Commission des questions juridiques et des droits de l’homme concernant les répercussions de sa détention, tant sur sa propre situation que sur les droits humains à une échelle plus large, notamment en ce qui concerne la liberté journalistique. Ce témoignage intervient à la suite d’un rapport de l’Assemblée parlementaire qui qualifie Assange de « prisonnier politique » et appelle le Royaume-Uni à mener une enquête indépendante sur les conditions de sa détention, notamment sur des possibles traitements inhumains.

Arrêté en 2019 après avoir passé sept ans dans l’ambassade d’Équateur à Londres, Assange a passé cinq ans dans la prison de Belmarsh à Londres, où il a lutté contre son extradition vers les États-Unis. Son incarcération faisait suite à la diffusion par WikiLeaks de centaines de milliers de documents confidentiels en 2010, révélant des opérations militaires et diplomatiques américaines en Irak et en Afghanistan. Accusé d’espionnage par les États-Unis, il a finalement été libéré après un accord de plaider-coupable, ayant purgé une peine correspondant à sa détention provisoire.

Le témoignage de Julian Assange devant le Conseil de l’Europe marquera son premier discours public depuis sa libération. L’audience s’annonce décisive pour clarifier les enjeux entourant sa détention et l’impact plus large sur la liberté d’informer, un sujet au cœur des débats actuels sur la protection des lanceurs d’alerte et la transparence gouvernementale.

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