Sports
L1: Sampaoli veut recréer « une passion contagieuse » à l’OM
Le jeu au centre de tout, la défense du maillot et une « passion contagieuse » à partager avec les supporters: le nouvel entraîneur de Marseille Jorge Sampaoli, qui a assuré ne pas vouloir « ressembler » à Marcelo Bielsa, a détaillé mardi ses premières idées pour sortir de la crise que traverse le club provençal.
. Pourquoi l’OM ?
« C’est un club que je connais depuis longtemps, par la culture des gens, de la ville. J’y vois une grande identification avec la façon dont je vis les émotions. C’est une immense joie qu’on m’ait proposé ce projet. Bien sûr, l’idéal est de commencer une saison avec un groupe choisi. Mais ce projet m’a plu. J’ai dit oui avant d’analyser le groupe. Etre ici, c’est un défi, pas un risque. Ne pas parler la langue, c’était pareil au Brésil. Il faut parler un langage commun avec les joueurs. Il faut une passion commune, avec les joueurs et les supporters, une passion contagieuse. »
. Quel objectif à court terme ?
« Je travaille pour essayer de changer la dynamique actuelle qui n’est pas la meilleure pour l’OM et nos supporters. On évalue l’effectif pour des décisions de court terme, pour choisir une façon de jouer et de s’adapter à une philosophie qui, vous le savez si vous connaissez mes équipes, consiste à se tourner plus vers le but adverse que vers le nôtre. Il faut essayer de revenir aux fondamentaux, le rythme, l’envie, et que chaque joueur ait conscience de sa chance de porter ce maillot. L’idée de ce projet est de convaincre le groupe de se battre partout, en étant protagoniste, en mettant l’attaque et le jeu au début de tout. Nous allons essayer de les faire adhérer à cette philosophie. Certains joueurs s’adapteront rapidement, d’autres moins et d’autres pas du tout. Mais c’est le rôle du staff de convaincre et d’essayer de restaurer l’image du club. »
. Bielsa, le maître à penser ?
« Bielsa est pour beaucoup d’entraîneurs une référence. Pour moi il l’a été. J’ai énormément suivi ses équipes. Je me sens très proche de son idéologie, de sa façon de jouer. Mais je ne vais pas essayer d’être lui ou de lui ressembler. Je vais essayer à ma façon de modifier les choses très rapidement. Je crois que certaines idoles, à certains endroits, sont impossibles à imiter. C’est un projet du présent. Ca ne m’intéresse pas qu’on se souvienne de moi, je veux aider à redresser une situation difficile et à rendre la joie et l’espérance aux supporters. Je suis totalement dédié à ça. »
. L’importance du maillot
« Je veux faire ressentir aux joueurs ma philosophie mais aussi ce que les supporters ressentent pour ce maillot, qui doit nous unir, nous rassembler. Le maillot est un peu oublié dans le foot actuel. Mais je veux essayer de rappeler que défendre un maillot est la chose la plus importante. C’est le message que ce groupe va entendre, qu’il faut savourer le jeu, la victoire et gagner pour un maillot. »
. Nouveau système tactique ?
« Ma quarantaine m’a semblé extrêmement longue. Je me suis totalement focalisé sur l’analyse du club et la recherche de solutions. J’ai souffert de la défaite de dimanche qui nous sort d’un tournoi. Mais chaque chose dans ma vie est une opportunité. On réfléchit à des changements de système pour optimiser la qualité des joueurs dans les zones où ils se sentent le plus à l’aise. Le système sera lié au rival et à la qualité de l’effectif à notre disposition. Le style ne m’appartient pas mais c’est par le jeu que l’équipe devra essayer d’être supérieure. »
France
Paris termine en beauté les Jeux paralympiques avec une soirée électro
Dans une ambiance festive malgré la météo capricieuse, Paris a célébré la fin des Jeux paralympiques 2024 avec une cérémonie marquée par une grande fête musicale au Stade de France. La capitale française, qui a accueilli les athlètes du monde entier, a passé le flambeau à Los Angeles, prochain hôte des Jeux en 2028.
Ce dimanche soir, Paris a mis un point final à un été olympique exceptionnel en accueillant la cérémonie de clôture des Jeux paralympiques dans un Stade de France vibrant aux sons de la musique électro. Dès 20h30, la fête a commencé, marquée par la symbolique extinction de la vasque olympique, qui a trôné pendant toute la durée des compétitions au cœur des Tuileries. Malheureusement, en raison des intempéries, l’ultime envol de la vasque au-dessus du bassin n’a pu avoir lieu. Toutefois, cela n’a pas gâché l’enthousiasme de la foule, bien décidée à profiter de cette soirée festive.
Transformé en gigantesque piste de danse, le Stade de France a réuni 24 figures emblématiques de la scène électro française, à l’instar de Jean-Michel Jarre, Kavinsky et Kungs, pour un spectacle d’une heure célébrant l’esprit de « Paris est une fête ». Devant 4 400 para-athlètes venus de toutes parts, la musique a résonné, apportant une touche finale aux exploits sportifs qui ont marqué cette quinzaine.
La délégation chinoise a une nouvelle fois confirmé sa domination, terminant en tête du tableau des médailles avec 94 titres, poursuivant ainsi sa série ininterrompue de victoires. Derrière elle, la Grande-Bretagne et les États-Unis ont également brillé. Côté français, l’objectif ambitieux de se hisser dans le top 8 a été atteint avec 19 médailles d’or sur un total de 75. Aurélie Aubert, championne de Boccia, et Tanguy De La Forest, en para-tir sportif, ont eu l’honneur de porter fièrement le drapeau tricolore pour cette dernière parade.
La fin des festivités ne signifie pas pour autant la fin des enjeux. Michael Jeremiasz, chef de mission de la délégation française, a salué l’ampleur des Jeux de Paris, qualifiés de « plus grands Jeux paralympiques de l’histoire ». Avec la participation record de 168 nations et une couverture télévisuelle assurée par 165 chaînes, l’édition 2024 s’inscrit comme un jalon important dans l’histoire des paralympiques. Mais au-delà de l’aspect sportif, les attentes sont fortes concernant l’héritage que ces Jeux laisseront en termes de droits et de visibilité pour les personnes en situation de handicap.
Michael Jeremiasz a souligné que ces Jeux ne devaient pas rester une « parenthèse enchantée ». Le défi est désormais de maintenir cette dynamique pour encourager des avancées concrètes, notamment en matière d’accès à l’emploi et de citoyenneté pour les personnes handicapées. La présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, a réaffirmé la nécessité de rendre le métro parisien accessible à tous, un chantier colossal qui doit encore surmonter de nombreux obstacles.
Alors que les regards se tournent vers Los Angeles 2028, la flamme olympique s’éteint sur Paris, laissant derrière elle l’espoir que les progrès amorcés ne faibliront pas, et que la capitale continuera de se transformer pour être toujours plus inclusive.
Sports
Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation
La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.
Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.
Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.
La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.
Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.
Sports
Paris 2024 : La flamme est éteinte
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !
Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.
Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.
Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.
La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.
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