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L1: PSG-Lyon affiche royale, le trône en jeu

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Qui est le roi ? Le Paris SG reçoit Lyon dimanche (21h00) pour un choc teinté de paillettes, de Neymar à Memphis Depay, entre deux équipes en grande forme, dont le vainqueur pourra prétendre au trône de la Ligue 1.

C’est une affiche de fête qui fleure bon les cadeaux sous le sapin.

D’un côté, le leader de Ligue 1 (28 points) a emballé le monde sportif par son engagement contre le racisme cette semaine. Ses trois derniers succès ont confirmé son renouveau dans le jeu et dans la tête.

De l’autre, l’OL a troqué son « pull de Noël » moche pour le costume de prétendant au podium qui sied mieux à ses moyens. Invaincu depuis trois mois, il est revenu à deux points du PSG.

Il faut remonter à l’exercice 2014-2015 pour voir les deux plus gros budgets du pays aussi proches au classement après 13 journées.

« On y va avec humilité évidemment mais aussi avec ambition, en jouant pour le gagner même si on sait qu’on a moins de chance de le gagner que les autres », assure son entraîneur Rudi Garcia.

Il ne manque que le public du Parc des princes, à huis clos en raison des restrictions sanitaires, pour ce duel à même de marquer un tournant dans la saison.

Débarrassé mercredi de ses soucis en Ligue des champions, où il s’est qualifié pour les huitièmes de finale en assurant la première place, le PSG a besoin de frapper fort pour éloigner une concurrence qui s’est nourrie de son départ mitigé.

« Ils ne sont pas fatigués et ils se sont bien préparés pendant une semaine pour ce match-là, (…) et je suis sûr qu’ils sont très motivés pour montrer qu’ils sont capables de se battre avec nous », attend l’entraîneur parisien, Thomas Tuchel.

Neymar libéré

A ses trousses, Lille, Lyon et Marseille tiennent le rythme, en sachant que l’OM peut prendre la tête s’il remporte ses deux matches en retard.

Face à l’OL, puis en déplacement chez les Nordistes le week-end suivant, les Parisiens ont devant eux deux « finales » dans la course pour le titre, comme celles qui ont jalonné sa phase retour de C1, toutes remportées.

La Coupe d’Europe, qui fait la pluie et le beau temps à Paris, a révélé la montée en puissance d’un collectif transformé par les retours en forme de Neymar et Marco Verratti.

« Ney », auteur d’un triplé face au Basaksehir Istanbul mercredi (5-1), a marqué sept buts sur ses quatre dernières apparitions. Son sourire déteint sur un jeu qui a retrouvé en efficacité.

« Je suis heureux dans ce club avec mes coéquipiers. Ça ne me passe pas par la tête de partir », a lancé la superstar brésilienne, qui négocie la prolongation de son contrat expirant en 2022, au micro de RMC Sport.

Comme lors de la saison dernière, c’est entre l’automne et l’hiver que Neymar traverse sa meilleure phase. En 2019, il avait marqué à chacune des rencontres qu’il avait jouée en décembre.

Lyon en KTM

Dans l’attitude, le goût pour le bling-bling, et l’influence sur terrain, Memphis Depay est son équivalent entre Rhône et Saône. D’ailleurs, les deux hommes se connaissent bien.

Le Néerlandais, après son transfert raté au FC Barcelone l’été dernier, connaît un bon début de saison (6 buts, 4 passes), au sein d’une attaque qui s’est stabilisée autour de Karl Toko Ekambi et Tino Kadewere.

Entre sa « KTM », et l’intégration réussie de la recrue Lucas Paqueta au milieu, Lyon, qui n’a plus perdu depuis Montpellier (2-1) le 15 septembre, roule enfin vers son objectif de retrouver une Coupe d’Europe la saison prochaine.

« Les concurrents directs comme le PSG, c’est notre Ligue des champions cette saison », a lancé Rudi Garcia.

Un compliment renvoyé presque mot pour mot par Tuchel, pour qui Lyon et la C1, « j’ai l’impression que c’est vraiment le même niveau ».

Le club du président Jean-Michel Aulas va savoir au Parc des princes s’il n’a rien perdu de ses réflexes continentaux, quatre mois après être allé jusqu’en demi-finale de C1.

Dans la capitale, l’OL ne s’est imposé qu’une seule fois depuis que le PSG bat pavillon qatarien, en 2012 en Coupe de France. Depay n’y a jamais marqué non plus.

Mais le dernier affrontement entre les deux équipes, la finale de la Coupe de la Ligue disputée au milieu de l’été, avait été un « thriller » à suspense de 120 minutes, remporté aux tirs au but par les Parisiens (0-0 a.p., 6-5 aux t.a.b.). Lyon peut croire au Père Noël.

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l’inclusion et de la transformation

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Les Jeux paralympiques de Paris 2024 lancés sous le signe de l'inclusion et de la transformation

La cérémonie d’ouverture des Jeux paralympiques 2024 s’est déroulée en plein cœur de Paris, marquant le début de onze jours de compétitions intenses. Dans une atmosphère empreinte de symbolisme et de célébration, la vasque a été allumée par cinq athlètes français, sous les regards de milliers de spectateurs.

Les Jeux paralympiques de Paris 2024 ont été inaugurés le mercredi 28 août au terme d’une cérémonie riche en émotions, organisée dans le cadre prestigieux du Jardin des Tuileries. À 23h34 précises, la vasque symbolique s’est élevée au-dessus de la capitale, illuminée par les porte-drapeaux de la délégation française, Nantenin Keïta et Alexis Hauquinquant, accompagnés par Elodie Lorandi, Charles-Antoine Kouakou et Fabien Lamirault. Ce moment solennel, empreint de fierté et de détermination, a été le point culminant d’un événement de trois heures qui a célébré non seulement le sport, mais aussi l’inclusion et la diversité.

Précédant ce grand final, la parade des athlètes a vu défiler 5 100 participants issus de 168 délégations, depuis les Champs-Élysées jusqu’à la place de la Concorde. Les 50 000 spectateurs présents le long de cette avenue emblématique ont été les témoins d’une démonstration de solidarité et de respect, symboles forts de ces Jeux. Cette procession a été l’occasion de rappeler la diversité et la force des athlètes paralympiques, venus des quatre coins du monde pour se mesurer dans des compétitions qui débuteront dès le lendemain.

La cérémonie, bien que plus introspective que celle des Jeux olympiques, n’en était pas moins ambitieuse. Axée sur les thèmes de l’inclusion et de la célébration du corps, elle a offert un spectacle visuel impressionnant, ponctué par des performances artistiques de haut vol. Cependant, un léger couac technique a été relevé dans la retransmission télévisée, avec un son jugé insuffisant par certains téléspectateurs, atténuant l’impact de prestations musicales telles que celle de Christine and The Queens.

Ces Jeux paralympiques, placés sous le signe de la transformation, ont été salués par Tony Estanguet, président de Paris 2024, qui a évoqué une « révolution paralympique » en marche. Selon lui, cette révolution, bien que douce, promet de bouleverser profondément les perceptions et les consciences, laissant entrevoir un avenir marqué par une inclusion plus grande et une reconnaissance accrue des capacités de chacun. Les prochains jours s’annoncent donc non seulement sportifs, mais également porteurs d’un message universel de changement et de progrès.

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Paris 2024 : La flamme est éteinte

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Paris 2024 : La flamme est éteinte
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Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont achevés au Stade de France, mettant à l’honneur Léon Marchand. Los Angeles prend le relais pour 2028 !

Les Jeux Olympiques de Paris 2024 se sont officiellement clôturés ce dimanche lors d’une cérémonie au Stade de France. Pendant un peu plus de trois heures, le monde a assisté à une fête grandiose, marquée par la présence de Léon Marchand, nageur français quintuple médaillé olympique, qui a eu l’honneur de porter la flamme olympique pour son ultime trajet.

Absent des premiers instants de la cérémonie au Stade de France, Léon Marchand a commencé son parcours au Jardin des Tuileries, où il a allumé la lanterne contenant la flamme olympique. En attendant son arrivée à Saint-Denis, les spectateurs ont assisté à une entrée des porte-drapeaux des délégations, dont Antoine Dupont et Pauline Ferrand-Prévot pour la France. Les athlètes présents ont ensuite défilé dans le stade au son des chansons emblématiques de ces Jeux, avant de participer à un karaoké géant, mené par Denis Brogniart.

Le moment marquant de la soirée est venu avec la remise du drapeau olympique à la ville hôte des prochains Jeux. Après les discours de Tony Estanguet et Thomas Bach, Anne Hidalgo a transmis le drapeau olympique à Karen Bass, maire de Los Angeles. Le passage de relais s’est poursuivi avec une performance spectaculaire de Tom Cruise, qui a sauté du toit du Stade de France avant de rejoindre Los Angeles dans une séquence filmée.

La cérémonie s’est conclue en apothéose avec l’arrivée de Léon Marchand au centre du stade, où il a éteint la flamme olympique aux côtés d’athlètes représentant tous les continents, dont Teddy Riner. Ainsi se sont terminés les Jeux Olympiques de Paris 2024, laissant place à Los Angeles pour 2028.

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Paris 2024 – Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d’or

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Paris 2024 - Natation : Marchand éblouissant, quatrième médaille d'or

Époustouflant, Léon Marchand a remporté la finale du 200m quatre nages ce vendredi, s’adjugeant une quatrième médaille d’or olympique individuelle à Paris 2024.

Déjà triple champion olympique à Paris 2024, Léon Marchand continue d’impressionner. À 22 ans, il a encore renforcé son statut de légende de la natation ce vendredi en triomphant lors de la finale du 200m quatre nages. Devant une La Défense Arena en ébullition, Marchand a captivé le public avec une performance remarquable.

Dès le départ, il a montré sa puissance en papillon, bien que devancé par le Chinois Shun Wang. C’est lors de la nage sur le dos que le natif de Toulouse a pris l’avantage, durcissant la course et prenant la tête. En brasse, il a creusé l’écart, établissant une avance confortable de plus d’une seconde et demie (+1.73). Lors de la nage libre finale, Marchand a tout donné, et même s’il n’a pas battu le record du monde, il a établi un nouveau record olympique avec un temps de 1:54.06, surpassant l’ancien record détenu par Michael Phelps.

La deuxième place, occupée par le Britannique Duncan Scott à plus d’une seconde (+1.25), témoigne de la domination de Marchand dans cette course. Son exploit à Paris 2024 ne fait que confirmer son statut d’icône de la natation, et son avenir s’annonce encore plus brillant.

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