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L1: Marseille-Lyon, pendant la révolution, « l’Olimpico » continue

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Marseille au coeur d’une énième révolution – nouveaux président et entraîneur – reçoit son grand rival et exact contraire, Lyon, où le patron reste le même depuis 33 ans, dans le choc de la 27e journée de Ligue 1, dimanche (21h00).

L’écart est abyssal avant cet « Olimpico ». Il ne s’agit pas seulement des 17 points entre l’OL et l’OM (qui compte un match en moins), mais de la stabilité sur et en dehors du terrain, de la qualité des effectifs et du niveau de jeu pratiqué.

Marseille vient de changer de président. Jacques-Henri Eyraud a été débarqué vendredi soir, remplacé par Pablo Longoria, le directeur sportif qu’il était allé chercher à Valence.

Le plus turbulent des clubs français a également changé d’entraîneur. L’arrivée de Jorge Sampaoli a été officialisée en même temps que la chute du président.

Mais l’Argentin, qui doit voyager depuis le Brésil (il coachait l’Atlético Mineiro), ne devrait pas pouvoir s’asseoir sur le banc dimanche. L’intérimaire Nasser Larguet poursuit donc sa mission un match de plus.

Séismes réguliers

Le patron du centre de formation n’a pas fait de miracles, trois nuls en Ligue 1, une défaite pas infamante contre le PSG (2-0), une qualification en Coupe de France chez un club de L2, Auxerre (2-0), et une seule sortie convaincante, contre Nice (3-2).

Pour espérer battre Lyon, le Marocain retrouve le buteur arrivé cet hiver, Arkadiusz Milik, et Florian Thauvin, rétablis. Mais il lui manque ses deux latéraux de base, Hiroki Sakai, suspendu, et Jordan Amavi, toujours blessé.

L’OL avance bien plus vite. L’équipe de Jean-Michel Aulas, président depuis 1987, a remporté cinq de ses sept derniers matches en L1. Elle n’est donc pas implacable, elle a chuté deux fois à domicile contre Metz (1-0) et Montpellier (2-1), mais réussit à la fois à l’extérieur et contre les « gros ».

A Marseille, ce sont les séismes qui sont réguliers… « Ce qui compte ce sont les forces de l’OL par celles de l’OM », balaie Rudi Garcia, ancien de la maison. L’entraîneur lyonnais s’exprimait avant la mise à l’écart d’Eyraud.

Garcia se préoccupe plutôt du défaut de perméabilité de son équipe. « Il faut continuer à marquer mais on doit retrouver l’implication défensive, demande-t-il. Nous avons pris deux buts à Brest (3-2) et ça ne m’a pas trop plu. Il faut qu’on en fasse autant quand on mène qu’à 0-0. Car on a tendance à perdre de la rigueur lorsqu’on est devant au score ».

L’OL plus fort

Le coach finaliste de la Ligue Europa 2018 avec l’OM (3-0 pour l’Atlético Madrid) récupèrera peut-être son chef de défense, Marcelo, de retour de blessure mais pas forcément titularisable de suite.

L’OL semble en tout cas plus fort, plus équilibré, en plus d’être plus stable.

A l’aller, les forces en présence étaient encore à peu près égales. L’OM avait sauvé un nul (1-1) en jouant 70 minutes à dix, après l’exclusion de Dimitri Payet, qui avait ouvert le score.

Payet reste le héros du seul « Olimpico » joué la saison dernière, le retour ayant sauté en raison de la pandémie.

Son doublé avait torpillé l’OL (2-1) de son ancien coach Garcia, qu’il avait auparavant arraisonné dans les médias. C’est un des derniers grands souvenirs des supporters phocéens. Depuis une défaite à Rennes (2-1) le 16 décembre, tout part en lambeaux…

Désormais, l’OL, qui connaîtra au coup d’envoi les résultats de ses trois rivaux (Lille, le PSG et Monaco), vise très haut, rêve au mieux de titre et au moins du podium, quand les Phocéens n’aspirent qu’à un peu de calme, enfin.

L’OM doit se contenter de la course à la 5e place, européenne. Jorge Sampaoli, qui aurait pu attaquer Marseille par la face nord, attendra le match suivant, tout aussi difficile: à Lille.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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