Sports
L1: Lyon s’en tire bien, Lille chute
Lyon a remporté dans la douleur le derby contre Saint-Etienne (2-1), grâce à un doublé de Tino Kadewere, dimanche lors de la 10e journée de Ligue 1, pour se rapprocher du podium où le dauphin Lille a chuté, à Brest (3-2).
. Kadewere et Lyon ont le vent en poupe
Le matin du match, il a dit sur TF1 qu’il avait rêvé une nuit qu’il marquait un doublé contre Saint-Etienne. Remplaçant au coup d’envoi, Tino Kadewere a exaucé son propre voeu (65e, 74e) lors d’une fin de match salvatrice pour l’OL.
Longtemps dominés, et menés après le c.s.c d’Anthony Lopes (40e), les Lyonnais sont sortis in extremis du piège des Stéphanois, qui garderont des regrets de ce court déplacement. Denis Bouanga a raté le penalty de l’égalisation (87e).
Les hommes de Rudi Garcia remontent à la 5e place (17 pts), à un point du podium, grâce à ce troisième succès en quatre matches. Les Verts, qui ont perdu leur sixième rencontre de suite, chutent à la 15e place (10 pts).
. Lille cale, Nice aussi
Dernière équipe invaincue du Championnat, sur la lancée de son exploit à l’AC Milan en Ligue Europa jeudi (3-0), Lille a chuté là on ne l’attendait pas.
Chez un mal-classé, le Losc a subi le contre-coup des efforts fournis à San Siro, au cours d’une première période qui a vu Brest prendre le large (3-0 à la 42e).
Le doublé de Burak Yilmaz (45e+3 s.p., 57e) n’a pas atténué « la grosse déception » ressentie par l’entraîneur Christophe Galtier, qui reconnaît avoir mal choisi son onze de départ.
Mais les Dogues n’ont pas tout perdu: ils conservent leur deuxième place (19 pts), puisque Nice (8e, 17 pts) s’est logiquement incliné contre Monaco (2-1).
En remportant son premier derby à l’Allianz Riviera depuis 2015, l’ASM se hisse à la 6e place (17 pts), avant de recevoir le Paris SG au retour de la trêve.
Le PSG, qui a empoché son 8e succès consécutif en Championnat contre Rennes (3-0) samedi, est le grand vainqueur du haut de tableau, où il prend le large (24 pts).
. Angers lève l’ancre, Bollaert chavire
De Lille à Nice, sept équipes se tiennent en deux points. Angers (9e, 16 pts) n’est pas loin non plus, après son large succès à Nîmes (5-1) où Stéphane Bahoken a marqué un doublé (23e, 56e), dix jours après sa condamnation pour violences conjugales et infraction routière.
Un point derrière le SCO, Metz (10e, 15 pts) a raté l’occasion de s’installer dans le peloton, tenu en échec par la lanterne rouge Dijon (1-1).
Le DFCO (20e, 4 pts), secoué cette semaine par le limogeage de l’entraîneur Stéphane Jobard et du directeur sportif Peguy Luyindula, empoche son premier point de la saison à l’extérieur. « J’ai vraiment aimé l’élan offensif », a apprécié l’entraîneur par intérim David Linarès.
Lens, privé de compétition depuis trois semaines en raison de plusieurs cas de coronavirus dans son effectif, garde un oeil sur le haut de tableau. Le promu artésien a arraché un nul spectaculaire dans les arrêts de jeu contre Reims (4-4), qui en dit long sur sa force mentale.
Florian Sotoca a réalisé un doublé express (90e, 90e+1) pour répondre au Rémois Boulaye Dia (54e, 81e), devenu le meilleur buteur du Championnat devant Kylian Mbappé (8 buts).
Les Sang et Or sont 11es (14 pts) mais avec deux matches en moins, quand les Champenois restent à la 16e place (9 pts).
En bas de tableau, Nantes (14e, 11 pts) a gagné un match important pour le maintien sur la pelouse de Lorient (2-0) grâce à Abdoul Kader Bamba (80e) et Ludovic Blas (83e).
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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