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L1: l’OM gagne enfin un « Clasico » électrique, le PSG en plein doute

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La fin d’une longue attente pour Marseille, le début du casse-tête pour le Paris SG: l’OM, victorieux dimanche (1-0) chez son rival, a remporté pour la première fois en neuf ans le « Clasico » de la Ligue 1 au terme d’un match électrique ponctué de cinq exclusions.

La rencontre, précédée d’une polémique sur les réseaux sociaux après la publication par des supporters parisiens de photos injurieuses à caractère homophobe, s’est terminée par un début de bagarre générale qui s’est soldé par trois exclusions côté parisien (Neymar, Paredes, Kurzawa) et deux côté marseillais (Benedetto, Amavi).

Neymar, de retour comme titulaire après avoir guéri du coronavirus, s’est plaint à plusieurs reprises d’injures racistes selon les images de la télévision.

« Mon seul regret c’est de ne pas avoir frappé ce connard au visage », a tweeté le N.10 parisien une heure après la rencontre.

« Je n’ai pas aimé le résultat et les trois dernières minutes », a résumé l’entraîneur Thomas Tuchel.

« Le match a été hors de contrôle », s’est plaint le directeur sportif Leonardo, furieux contre l’arbitrage, sur la chaîne Téléfoot.

Sur le plan sportif, incapable de s’imposer lors de ses 20 dernières confrontations, l’OM a mis fin à une longue série de frustrations et de défaites, qui avait commencé à atténuer le piment de ces rencontres, tant l’écart paraissait trop grand entre les deux clubs.

Un but de Florian Thauvin (31e) et plusieurs arrêts décisifs de Steve Mandanda ont suffi aux bonheur des supporters, qui ont accueilli l’exploit de l’OM par des cris de joie et un concert de klaxons dans le centre-ville de Marseille.

« C’est évidemment une grosse joie, les joueurs ont été énormes », a déclaré l’entraîneur de Marseille André Villas-Boas.

Malgré les retours comme titulaires de Neymar et Angel di Maria, testés positifs au Covid-19 début septembre, la formation de la capitale est encore loin de son meilleur niveau, la faute à une préparation tronquée par son parcours en Ligue des champions et la pandémie de coronavirus.

Sans ses buteurs Mbappé et Icardi, ni son capitaine Marquinhos, elle a enchaîné un deuxième match consécutif sans marquer, et surtout un deuxième revers consécutif après Lens (1-0) jeudi — son pire départ en Championnat sous l’ère qatarienne, débutée en 2011.

Mandanda décisif

Il lui faudra attendre Metz mercredi pour enfin lancer sa saison, dans un duel très inattendu d’équipes sans le moindre point. Décidément, ce début d’exercice 2020-21 est déroutant à tous les niveaux.

La première période du « Clasico » l’a confirmé aussi: Marseille a marqué sur sa seule occasion, durant une période de nette domination parisienne. Thauvin a profité du marquage élastique de la défense pour transformer, seul au second poteau, le coup franc de Dimitri Payet.

Ce but a décomplexé les Marseillais, les confortant dans leur stratégie: défendre bas et attendre le contre ou un coup de pied arrêté, pour être décisif.

Le revers de ce plan, c’est que la rencontre a été hachée par de nombreuses fautes, et quelques échauffourées entre joueurs, jusqu’à l’ultime mêlée dans le temps additionnel qui a provoqué cinq exclusions.

L’avantage, c’est qu’il a privé de rythme les Parisiens, surtout en seconde période où leurs carences physiques du moment se sont fait ressentir.

Si Dario Benedetto a marqué un deuxième but (62e) annulé pour un hors-jeu très limite, Mandanda a veillé dans les cages au respect des consignes de « AVB ».

Neymar trop juste

Le gardien, après deux semaines agitées par son départ précipité du rassemblement de l’équipe de France en raison d’un test positif au Covid-19 et de l’imbroglio qui a suivi avec son club, a montré qu’à 35 ans, il était toujours « Il Fenomeno », et une garantie de robustesse pour la Ligue des champions qui reviendra au Vélodrome en octobre.

Ses arrêts face à Marco Verratti (2e) et Di Maria (57e) ont été décisifs, pour offrir la deuxième « clean sheet » de l’OM face au PSG en neuf ans.

Pour Thomas Tuchel, les motifs de satisfaction sont moindres. Son risque de titulariser Neymar et Di Maria n’a pas payé.

Le Brésilien, pour sa première avec son équipementier Puma, a montré qu’il y avait toujours du génie dans ses crampons. Mais il n’a pas été décisif et a été expulsé, pour prolonger son histoire tourmentée avec le « Clasico » marquée par un carton rouge en 2017 et une blessure en 2018.

Les images de ses plaintes de racisme auprès du quatrième arbitre resteront parmi celles marquantes du « Clasico ».

La première demi-heure a également mis en valeur les qualités de la recrue italienne Alessandro Florenzi, dont les centres ont été à l’origine des deux meilleures occasions de cette période (2e, 18e). Pour le reste, le bilan est mitigé. Paris a encore du travail devant lui.

« Maintenant, on va beaucoup souffrir », a lâché Tuchel.

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

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Paris 2024 : La France brille pour son entrée dans les Jeux Olympiques

Pour son entrée en lice dans le tournoi des Jeux Olympiques de Paris 2024 à l’Orange Vélodrome, la France ne s’est pas ratée contre les États-Unis (3-0). Les hommes de Thierry Henry lancent idéalement leur compétition.

L’équipe de France de football a débuté de manière éclatante son parcours aux Jeux Olympiques de Paris 2024 en s’imposant 3-0 face aux États-Unis. Le match, disputé à l’Orange Vélodrome, a vu les hommes de Thierry Henry prendre du temps pour marquer leur premier but, mais une fois lancés, ils n’ont laissé aucune chance à leurs adversaires.

La rencontre a débuté avec une certaine difficulté pour les Bleuets, qui ont eu du mal à trouver leurs marques. Leur gardien, Guillaume Restes, a été déterminant en première période, réalisant des arrêts cruciaux face à Robinson (12′) et Aaronson (38′). De l’autre côté, Manu Koné a tenté de débloquer la situation, mais le gardien américain Patrick Schulte a également été vigilant.

Après une première mi-temps sans but, la France a progressivement pris l’ascendant. À l’heure de jeu, le capitaine Alexandre Lacazette a libéré son équipe avec une frappe puissante de vingt mètres (1-0, 61′). Ce but a réveillé les Français, qui ont ensuite dominé le match. Michael Olise a doublé la mise avec un tir enroulé magnifique (2-0, 69′), avant que Loïc Badé ne scelle le score d’une tête bien placée (3-0, 85′).

Les États-Unis n’ont pas baissé les bras après le premier but et ont continué à mettre la pression, mais Guillaume Restes a su repousser les assauts adverses, notamment une tête d’Aaronson (63′) et un tir de Tolkin (64′) qui a touché le poteau.

Cette victoire permet à la France de démarrer idéalement la compétition et de se projeter vers les quarts de finale. Les Bleuets affronteront la Guinée le 27 juillet prochain, une victoire leur assurant pratiquement une place en phase finale. Dans l’autre match du groupe, la Guinée a été battue par la Nouvelle-Zélande (1-2), avec une passe décisive du joueur de l’OGC Nice, Aliou Baldé.

Les joueurs français, initialement crispés par la pression de ce premier match, ont montré leur capacité à se libérer et à dominer leurs adversaires. « C’était un match compliqué car les Américains formaient un bloc compact derrière. On a mis du temps à se libérer, ça fait du bien d’ouvrir le score et d’avoir aidé l’équipe. On doit maintenant se reposer pour préparer le prochain match », a déclaré Alexandre Lacazette à l’issue de la rencontre.

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Le CIO attribue « sous conditions » les JO-2030 aux Alpes françaises

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Le CIO attribue "sous conditions" les JO-2030 aux Alpes françaises

Le Comité international olympique (CIO) a attribué mercredi « sous conditions » les JO d’hiver de 2030 aux Alpes françaises, soit une deuxième édition olympique en six ans pour le pays après les Jeux d’été qui s’ouvrent vendredi à Paris.

Seule en lice depuis qu’elle a supplanté la Suède et la Suisse en novembre dernier, la France a été désignée pour organiser les 26e Jeux d’hiver, sous réserve de fournir les garanties financières de l’État et des régions, a annoncé le président du CIO, Thomas Bach. Cette décision intervient alors que l’actuel gouvernement est en charge des « affaires courantes », et le futur Premier ministre devra fournir au CIO la garantie de l’État avant le 1er octobre, une exigence à ratifier par le parlement au plus tard le 1er mars.

Le CIO a pris cette décision après une intervention du président Emmanuel Macron, venu personnellement défendre la candidature de la France, deux jours avant l’ouverture des JO d’été à Paris. « Je confirme mon engagement total et celui de la nation française », a-t-il déclaré en anglais, promettant de demander au prochain Premier ministre d’inclure cette garantie dans une loi olympique.

La dissolution récente du gouvernement et les résultats des élections ont empêché la France de fournir la garantie financière nécessaire. Thomas Bach avait averti mardi qu’un vote inconditionnel serait impossible sans cette garantie confirmée. Le vice-président du CIO, John Coates, a ajouté mercredi que le CIO ne signerait pas le contrat de ville hôte sans les garanties requises.

Après le vote, Emmanuel Macron est revenu à la tribune pour remercier les membres du CIO de leur confiance et réitérer la détermination de la France à être au rendez-vous. Il avait précédemment indiqué qu’il ne nommerait pas de nouveau gouvernement avant la fin des Jeux olympiques.

Les présidents des régions Rhône-Alpes-Auvergne et Provence-Alpes-Côte d’Azur, Laurent Wauquiez et Renaud Muselier, avaient présenté le dossier avant l’intervention de Macron. Cette désignation des Alpes françaises pour les JO-2030 marque une étape importante pour la France, qui accueillera deux événements olympiques majeurs en moins d’une décennie.

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d’ouverture malgré leur démission

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Paris 2024 : les ex-ministres et leurs conjoints conviés à la cérémonie d'ouverture malgré leur démission
©Paris2024

Les anciens ministres du gouvernement Attal, accompagnés de leurs conjoints, ont été conviés à la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de Paris 2024, prévue pour le vendredi 26 juillet. Malgré la démission récente du gouvernement, ces invitations visent à honorer leur contribution passée et à maintenir une présence institutionnelle lors de cet événement historique.

À seulement trois jours de la cérémonie d’ouverture, les invitations ont été officiellement envoyées aux anciens membres du gouvernement Attal, offrant à chacun deux places pour assister aux festivités depuis la tribune. Cette décision a été perçue comme nécessaire pour éviter une cérémonie sans représentation gouvernementale, un fait souligné avec une pointe d’humour par un secrétaire d’État également invité.

La plupart des anciens ministres ont accepté l’invitation et seront présents aux côtés du Président Emmanuel Macron, place du Trocadéro. Certains ont choisi de transmettre leurs places à leurs enfants, permettant ainsi à la jeune génération de participer à cette célébration sportive.

La cérémonie promet d’être un spectacle mémorable, avec des performances d’artistes ayant un lien fort avec Paris, bien que le programme détaillé reste en grande partie confidentiel. Le metteur en scène Thomas Joly a indiqué que même les artistes non francophones partagent une connexion spéciale avec la capitale française.

Conformément au protocole olympique, c’est le Président de la République qui aura l’honneur de déclarer officiellement l’ouverture des Jeux Olympiques, marquant ainsi le début de cette compétition internationale tant attendue.

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