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L1: L’OM cale complètement et laisse filer Lens

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L’OM n’avance plus, mais vraiment plus du tout: malgré une prestation de qualité, l’équipe d’Igor Tudor a concédé samedi contre Lens au Vélodrome sa troisième défaite consécutive (1-0) et reste en dehors du podium alors que son adversaire du soir s’installe à la deuxième place.

A quatre jours d’un très important déplacement à Francfort en Ligue des Champions, ce nouvel échec est évidemment inquiétant pour les Marseillais. Pourtant, les trois revers de cette triste série ne se ressemblent pas beaucoup.

Contre Ajaccio, l’OM a perdu par inadvertance (2-1), à Paris, il a chuté face à plus fort que lui (1-0), alors que ce samedi, il a péché un peu par malchance et un peu par maladresse au bout d’un sommet de bon niveau entre deux équipes qui ont montré qu’elles méritaient leurs statuts de candidates à l’Europe.

Jeudi, l’entraîneur marseillais Igor Tudor avait assuré qu’il ne regardait pas le classement. Et désormais ? Il devrait peut-être, car son équipe pourrait glisser à la 6e place à l’issue de la 12e journée dimanche, en cas de succès de Rennes (5e) et Monaco (6e), autres rivaux directs pour la qualification en Ligue des Champions.

Sommet d’intensité

L’OM pourtant n’a pas fait un mauvais match samedi, mais il peine vraiment à marquer et a cédé sur une action malheureuse, la frappe de Pereira Da Costa étant déviée par Balerdi, qui a lobé Pau Lopez (1-0, 79e).

Il y a un peu plus d’un an, le duel entre les deux équipes au Vélodrome, remporté par Lens (3-2), avait déjà été formidable et avait profondément marqué Jorge Sampaoli, choqué par l’intensité du jeu des Sang et Or et la brutalité de leurs contre-attaques.

Samedi, le match a été du même tonneau, du moins la première période, vrai sommet d’intensité à l’échelle de la L1. Dans une grosse ambiance malgré la fermeture du bas du Virage Sud, les deux équipes ont en effet livré une furieuse bataille, sans qu’aucune ne parvienne à prendre l’avantage.

Même si Openda (10e) et Fofana (37e) ont été dangereux côté Sang et Or, c’est tout de même Marseille qui est passé le plus près de l’ouverture du score, avec des tentatives de Harit (30e) et Sanchez (44e) contrecarrées par Samba, ou de Clauss, tout près de marquer contre son ancienne équipe sur une passe de rêve de Sanchez (44e).

Entre-temps, dès la 20e minute, Tudor avait déjà fait sortir Kolasinac, de retour de blessure et manifestement gêné à la jambe droite, autant que par l’activité d’Openda et Sotoca et par un carton jaune reçu d’entrée.

La C1 pour guérir

La sortie du Bosnien n’est pas une très bonne nouvelle pour la défense de l’OM, qui sera encore privée de Gigot (suspendu) la semaine prochaine à Strasbourg et alors que l’état physique de Bailly, absent samedi, n’est pas connu.

En attendant, c’est Gueye qui est passé troisième défenseur central, avec plus ou moins de bonheur, mais sans que l’OM en soit trop fragilisé, l’équipe de Tudor ne concédant que quelques bribes d’occasions aux Lensois et à Fofana en particulier avant le but de Pereira Da Costa.

L’OM de son côté aurait vraiment dû marquer, par Mbemba qui a tiré sur Samba en excellente position (63e) ou par Guendouzi, stoppé de justesse par Danso (75e).

Mais les Marseillais n’y sont pas parvenus et les voilà en situation bien moins favorable qu’il y a 15 jours en L1, quand ils étaient invaincus et solides deuxièmes.

Dès mercredi, la Ligue des Champions peut faire office de médicament miracle. Mais la L1 reste une priorité et avant la Coupe du Monde, l’OM n’a que des grands rendez-vous, à Strasbourg, contre Lyon et à Monaco.

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

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Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)

Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.

Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.

La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.

De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.

Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

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France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel

Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.

Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.

En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »

Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.

Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.

Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.

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Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann

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Ligue des nations : Les Bleus s'imposent contre Israël

La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.

La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.

Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).

La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.

En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).

Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.

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