Sports
L1: Lille éjecte Lyon de la course au titre, Monaco ne cède rien
En s’imposant dimanche dans le Rhône (3-2), Lille a frappé un grand coup en Ligue 1, éloignant Lyon du podium et reprenant les commandes devant le Paris SG et Monaco, toujours intraitables. Plus bas, Bordeaux grimace et Dijon est relégué.
Il reste désormais quatre journées, quatre occasions de faire la différence en tête d’un Championnat complètement fou. La 34e journée n’a pas bouleversé les plans, mais elle a éliminé un prétendant: Lyon, désormais distancé à quatre points du podium.
Dans une rencontre débridée et émaillée d’autant de prises de risques que d’erreurs défensives fatales, la réussite a finalement été lilloise, grâce à un fantastique doublé de Burak Yilmaz, impressionnant de hargne pour renverser un OL qui menait pourtant 2-0 en 35 minutes.
Presque éjectés virtuellement du podium au bout d’une demi-heure, les Nordistes finissent finalement le week-end comme ils l’ont commencé, à la première place, avec leur destin en main.
« Ce sont des victoires qui nous prouvent qu’on peut aller jusqu’au bout », a lancé l’attaquant Jonathan David, également buteur, sur Canal+.
Avant d’aller à Monaco dimanche prochain, l’OL est distancé, six points derrière le Losc, cinq derrière le Paris SG et quatre derrière l’ASM. La qualification pour la Ligue des champions sera difficile à obtenir…
La faute à des rivaux intraitables. Après le PSG, vainqueur à Metz samedi (3-1), Monaco a dompté Angers dimanche (1-0) pour confirmer son incroyable remontée au classement.
C’est l’attaquant des Bleus Wissam Ben Yedder, remplaçant au coup d’envoi au stade Raymond Kopa, qui a maintenu en vie les rêves de titre de Monaco d’une pichenette millimétrée en fin de match (80e).
Bordeaux catastrophique, Dijon relégué
Cette cinquième victoire de suite place les joueurs du Rocher face au rêve un peu fou de sacre en fin de saison, eux qui sont aussi encore en lice en Coupe de France.
« C’est important. C’est bien de gagner dans la difficulté. On sait que c’est le sprint final, on prend ce qu’on a à prendre », a réagi Ben Yedder au micro de Canal+, conscient que les quatre dernières journées seront stressantes.
Elles le seront aussi du côté de Bordeaux. Après l’annonce du désengagement de leur propriétaire, le fonds d’investissement King Street, les Girondins ont sombré à Lorient, avec une défaite 4-1 terminée dans l’énervement de l’entraîneur adjoint Ghislain Printant, exclu en fin de match.
Etrillés et sans réaction, les Girondins, placés sous la protection du tribunal de commerce depuis cette semaine en vue d’éviter la faillite, enchaînent une cinquième défaite de suite et sont 16es.
Ils sont néanmoins déjà assurés qu’il ne reste désormais qu’une place de relégable direct à attribuer: décroché depuis des semaines, Dijon a officiellement été relégué après sa défaite à Rennes (5-1). Le DFCO compte en effet un retard impossible à combler sur Nantes et Nîmes, respectivement 18e et 19e avec 31 points tous deux.
Nantes se relance
Les Crocodiles ont sombré sur le terrain d’un candidat aux Coupes d’Europe, Lens (2-1), malgré le carton rouge infligé au Lensois Issiaga Sylla.
L’autre équipe la plus en danger dans la course au maintien, Nantes, a elle réussi à se relancer sur le terrain de Strasbourg, grâce à une victoire renversante (2-1), qui replace les Canaris à hauteur des Nîmois et promet quatre dernières journées de stress.
Un peu plus haut dans le classement, les points sont aussi chers qu’en bas. Montpellier en a perdu de précieux, en début d’après-midi, battu par une probante équipe de Nice emmenée par Alexis Claude-Maurice, buteur et passeur (3-1).
Les Montpelliérains, avec neuf points de retard désormais sur la 5e place détenue par Lens, risquent de devoir dire adieu à toute chance de qualification pour une Coupe d’Europe, même s’ils peuvent espérer y parvenir s’ils remportent la Coupe de France.
Mieux placé, Rennes s’est rapproché de cette 5e place, avec une troisième victoire de suite qui le replace au 7e rang, à une longueur de Marseille, vainqueur vendredi de Reims (3-1), et à deux de Lens.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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