Sports
L1: le PSG gagne a minima avant le Barça, Lyon refroidi
Déjà la tête à Barcelone? Sans Neymar et sans brio à trois jours de défier le Barça, le Paris SG a difficilement battu Nice (2-1) samedi pour rejoindre Lille en tête de la Ligue 1 et doubler Lyon, refroidi par Montpellier (2-1).
Paris dans la douleur
Au moins, la victoire est au rendez-vous pour les Parisiens, qui ont esquivé de nouvelles blessures et évité tout faux pas malvenu juste avant leur grand rendez-vous contre le FC Barcelone mardi en huitièmes de finale aller de Ligue des champions.
Pour ne rien gâcher, la défaite de Lyon (3e, 52 pts) permet au PSG (54 pts) de prendre temporairement les commandes de la L1 en se hissant à hauteur de Lille (54 pts), opposé dimanche à Brest (17h00).
Mais c’est un résultat un peu en trompe-l’oeil: l’équipe de Mauricio Pochettino a été longtemps malmenée par Nice au Parc des Princes, en dépit de l’ouverture du score de Julian Draxler, qui avait bien suivi après une tentative de Mauro Icardi sur le poteau (22e).
Sans Neymar (adducteur) ni Di Maria (cuisse), tous deux indisponibles pour Barcelone, on attendait beaucoup les fulgurances de Kylian Mbappé mais ses accélérations n’ont pas donné grand-chose.
En seconde période, les Niçois en ont profité: Rony Lopes a fait mouche d’un tir puissant entré avec l’aide de la transversale (50e) après une relance catastrophique du capitaine parisien Marquinhos. Pas très rassurant avant d’affronter Lionel Messi et consorts…
Les Azuréens auraient même pu prendre l’avantage si la tentative d’Amine Gouiri n’avait pas échoué sur la barre (61e).
En fin de rencontre, alors que Paris subissait, c’est Moise Kean qui a libéré son équipe d’une tête sur une remise splendide et sans contrôle d’Icardi (76e). Soit le 10e but cette saison en L1 pour l’attaquant italien et un gros soulagement pour Paris avant Barcelone…
« C’était un match professionnel de notre part, pas forcément brillant », a reconnu Pochettino. « A partir de maintenant, on peut parler de Barcelone (…). L’équipe sera prête. »
Lyon congelé à domicile
Coup de froid à l’OL: invaincu entre septembre et janvier, Lyon a concédé samedi sa deuxième défaite en l’espace de trois semaines, chutant contre Montpellier dans les frimas du stade de Décines-Charpieu (2-1).
Malgré un trio d’attaque Kadewere-Toko Ekambi-Memphis Depay (« KTM ») en grande forme ces dernières semaines, l’équipe lyonnaise a cette fois patiné: en dehors d’un premier quart d’heure emballant, les Gones ont été trop souvent mis en danger par les contre-attaques montpelliéraines.
Sur une action d’école, Andy Delort a expédié un centre de l’extérieur du pied pour la tête tout en puissance de Téji Savanier (20e).
L’OL, bousculé, a certes réagi en égalisant par Lucas Paqueta de près juste avant la pause (45e+2). Mais il a semblé fébrile derrière, à l’image de cette tentative qui a échoué sur le poteau du gardien Anthony Lopes (16e).
Résultat: le bouillant portier s’est mis à la faute en repoussant mal un coup franc de Savanier, permettant à Elye Wahi de marquer dans le but vide (65e) et d’acter le sursaut du MHSC (8e, 35 pts) avec cette troisième victoire consécutive toutes compétitions confondues.
Lens freiné à Reims
De son côté, Lens (6e, 37 pts) a laissé échapper de précieux points dans la course à l’Europe en concédant un nul frustrant 1-1 contre Reims, pourtant archi-dominé.
Menés au score contre le cours du jeu sur un but du Kosovar Arber Zeneli (13e), les Lensois ont égalisé par Florian Sotoca (61e).
Mais pour le reste, que de ratés dans la finition! Comme ce penalty expédié dans les nuages par Gaël Kakuta (45e), ou ces multiples parades du gardien rémois Predrag Rajkovic.
Grâce à ce « point de la solidarité », selon les mots de l’entraîneur rémois David Guion, Reims (13e, 29 pts) rejoint Nice (14e, 29 pts) et continue de grignoter des points dans la course au maintien.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
Sports
Les Bleus s’imposent à Budapest et entament une nouvelle ère sans Griezmann
La première sortie de l’équipe de France depuis la retraite internationale d’Antoine Griezmann s’est soldée par une victoire convaincante face à Israël (1-4). Ce succès marque le début d’une phase de transition pour les Bleus, encore privés de Kylian Mbappé, mais bien emmenés par leurs jeunes talents.
La « nouvelle ère » annoncée par Ibrahima Konaté commence sur une note positive. À Budapest, les Bleus, privés d’Antoine Griezmann et de Kylian Mbappé, ont su se reprendre après leur récente défaite contre l’Italie. Grâce à une prestation sérieuse, ils se sont imposés face à une équipe israélienne volontaire mais limitée.
Le match a débuté sous de bons auspices pour les hommes de Didier Deschamps, qui ont bénéficié d’une erreur flagrante du gardien israélien Omri Glazer. Un tir d’Eduardo Camavinga, mal maîtrisé par ce dernier après un rebond capricieux, a permis aux Français de prendre rapidement l’avantage (0-1, 7ème). Malgré cette ouverture précoce du score, les Bleus ont montré quelques signes de fébrilité, notamment en défense. Israël a profité d’un centre précis d’Oscar Gloukh pour revenir à égalité grâce à une tête puissante d’Omri Gandelman, malgré une tentative d’arrêt de Mike Maignan (1-1, 24ème).
La réplique tricolore n’a toutefois pas tardé. Christopher Nkunku, de retour en sélection après plus d’un an d’absence, a inscrit son premier but sous le maillot bleu après un bel effort individuel, marquant ainsi une étape importante dans sa carrière internationale (1-2, 28ème). Ce second but a permis à la France de reprendre le contrôle d’un match qu’elle maîtrisait déjà dans la possession du ballon, mais sans se montrer dangereuse sur chaque action.
En seconde période, les Bleus ont continué à dominer le jeu sans pour autant étouffer leur adversaire. Ousmane Dembélé, particulièrement actif, a multiplié les accélérations et frappes, même si ses efforts n’ont pas abouti. Les changements opérés en fin de rencontre, avec notamment l’entrée de Bradley Barcola, ont permis d’amplifier le score. Mattéo Guendouzi a d’abord alourdi le score en fin de match (1-3, 87ème), suivi immédiatement par Barcola qui a signé sa première réalisation en bleu (1-4, 88ème).
Avec cette victoire, la France reste au contact de l’Italie, leader du groupe après son nul contre la Belgique. Les Bleus, qui doivent encore confirmer leur forme, affronteront cette dernière à Bruxelles lors de leur prochain match, une rencontre déterminante pour la suite de leur parcours.
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