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France

Justice – Affaire Omar Raddad: la justice ordonne de nouvelles investigations

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L’affaire Omar Raddad est relancée: 27 ans après la condamnation de l’ancien jardinier pour le meurtre d’une riche veuve, Ghislaine Marchal, la justice a ordonné jeudi de nouvelles investigations, première étape avant une éventuelle révision du procès.

La commission d’instruction de la Cour de révision a ordonné un complément d’information avant de se prononcer sur la recevabilité de la requête déposée par Omar Raddad.

Cette décision constitue une première étape avant une éventuelle saisine de la Cour de révision, laquelle aura le dernier mot sur l’organisation d’un nouveau procès, un événement rarissime en France.

« C’est un pas vers la révision », s’est félicitée l’avocate d’Omar Raddad, Sylvie Noachovitch. « La bataille n’est pas terminée, nous allons vers la vérité judiciaire », a-t-elle déclaré à la presse, après le rendu à huis clos de la décision.

Pour Omar Raddad, « c’est un vrai espoir », a ajouté Me Noachovitch, plus de trente ans après le meurtre.

Désigné par l’inscription « Omar m’a tuer », tracée avec le sang de la victime sur la scène de crime, l’ex-jardinier marocain avait essuyé un premier rejet d’une demande de révision en 2002.

Sa nouvelle requête, dans l’une des affaires criminelles les plus énigmatiques et controversées de France, s’appuie sur les progrès de la science en matière d’ADN et sur une loi votée en juin 2014 qui assouplit les critères permettant d’obtenir la révision d’un procès.

Ce sont « des éléments probants mettant en doute la culpabilité d’Omar Raddad », estime Me Noachovitch.

Elle a présenté à la justice les conclusions d’un expert en génétique qui analysait à nouveau une découverte de 2015: des prélèvements sur des scellés avaient mis en évidence des traces d’ADN « exploitables » et elles se sont révélées ne pas correspondre au profil génétique de l’ex-jardinier.

Au total, quatre empreintes génétiques correspondant à quatre hommes, deux empreintes parfaitement exploitables et deux autres partiellement, avaient été trouvées sur deux portes et un chevron de la scène de crime.

C’est sur ces deux portes qu’avaient été écrites les inscriptions « Omar m’a tuer », emblématique de cette affaire, et « Omar m’a t », avec le sang de la victime.

-Nouveau volet judiciaire »

Ghislaine Marchal, riche veuve d’un équipementier automobile, avait 65 ans quand elle avait été retrouvée baignant dans son sang, dans la cave de sa propriété de Mougins (Alpes-Maritimes) le 23 juin 1991.

Dans des notes de 2019 et 2020, l’expert en génétique avait relevé la présence de 35 traces d’un ADN masculin inconnu sur l’inscription « Omar m’a t » et a conclu en faveur de l’hypothèse d’un dépôt de ces empreintes au moment des faits et non d’une « pollution » ultérieure, notamment par les enquêteurs.

La commission d’instruction de la Cour de révision a demandé des investigations complémentaires sur ce point.

La défense de l’ancien jardinier juge plausible que ces traces génétiques aient été déposées par l’auteur de l’inscription. Celle-ci n’aurait donc pas été écrite par Mme Marchal agonisante mais par un homme, potentiellement le meurtrier, cherchant à désigner un bouc émissaire.

La première requête, déposée par le précédent défenseur d’Omar Raddad, Me Jacques Vergès, se basait déjà sur des expertises génétiques qui avaient mis au jour un ADN masculin « en très faible proportion », différent de celui du jardinier.

Mais la Cour de révision avait rejeté la demande d’un nouveau procès, considérant qu’il était « impossible de déterminer à quel moment, antérieur, concomitant ou postérieur au meurtre, ces traces ont été laissées ».

Condamné en 1994 à 18 ans de réclusion, sans possibilité de faire appel à l’époque, Omar Raddad avait bénéficié d’une grâce partielle du président Jacques Chirac, puis d’une libération conditionnelle en 1998. Cette grâce ne vaut pas annulation de la condamnation et ne l’innocente pas.

Dans un communiqué transmis, la famille de Ghislaine Marchal dit « (prendre) acte » de la décision ordonnant des investigations complémentaires.

La famille de la victime « souhaite que ces investigations permettent de mettre un terme définitif à une affaire douloureusement vécue par elle » et « espère que ce nouveau volet judiciaire se déroulera dans un climat médiatique apaisé », selon le communiqué.

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France

« Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

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"Besoin d’un sursaut d’autorité” : Gabriel Attal s’attaque à la violence chez les jeunes

Le Premier ministre promet une réponse ferme à l' »addiction à la violence » de la jeunesse, avec des mesures éducatives et judiciaires ambitieuses.

Dans le cadre de ses 100 premiers jours à Matignon, Gabriel Attal a lancé un appel à la mobilisation générale contre la violence chez les jeunes lors d’un déplacement à Viry-Châtillon (Essonne). Sous le thème du « sursaut d’autorité », le Premier ministre a dévoilé une série de mesures éducatives et judiciaires ambitieuses pour juguler l' »addiction à la violence » d’une partie de la jeunesse française.

« La mobilisation générale de la Nation est nécessaire pour renouer avec nos adolescents et pour juguler la violence », a déclaré le Premier ministre depuis la mairie de Viry-Châtillon, une ville marquée récemment par le décès tragique de Shemseddine, 15 ans, victime de violences. Gabriel Attal a souligné l’urgence d’un « sursaut d’autorité » et s’est engagé à prendre des mesures rapides avant l’été pour répondre à cette problématique.

Le Premier ministre a insisté sur la nécessité de responsabiliser les parents et de renforcer la scolarisation des collégiens en proposant des cours tous les jours de la semaine de 8h00 à 18h00. Il a également annoncé que les élèves perturbateurs devraient désormais être sanctionnés dans l’obtention de leurs diplômes scolaires, sauf s’ils réalisent des activités d’intérêt général et respectent les règles établies.

Sur le plan judiciaire, Gabriel Attal a proposé d’ouvrir le débat sur des atténuations à l’excuse de minorité dans les condamnations pénales, ainsi que sur la possibilité de mettre en place une comparution immédiate devant le tribunal pour les jeunes à partir de 16 ans, afin qu’ils répondent immédiatement de leurs actes comme les adultes.

Le Premier ministre a également abordé la question du fait religieux à l’école, affirmant qu’à l’école, la seule règle qui vaut est la laïcité, et qu’il n’y aura pas de guerre des religions. Ces mesures font suite à une demande d’Emmanuel Macron de lancer une concertation contre le « surgissement de l’ultraviolence » des jeunes.

Gabriel Attal a conclu en soulignant son engagement à obtenir des résultats concrets dans les semaines à venir, affirmant que la recherche des résultats était sa priorité absolue.

Enfin, pour marquer ses 100 jours à la tête du gouvernement, le Premier ministre sera interviewé en soirée sur BFMTV, où il reviendra sur les défis rencontrés et les actions entreprises au cours de cette période.

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Europe

Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le « racket social » du gouvernement

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Européennes: Manon Aubry (LFI) dénonce le "racket social" du gouvernement

À Montpellier ce dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement.

Lors d’un meeting à Montpellier dimanche, Manon Aubry, tête de liste des Insoumis aux élections européennes, a vivement critiqué ce qu’elle a qualifié de « racket social » perpétré par le gouvernement. Elle a appelé à faire des élections du 9 juin un « référendum contre ces nouvelles règles d’austérité ».

Manon Aubry a vivement critiqué les politiques d’austérité imposées par l’Union européenne et mises en œuvre par le gouvernement français. Elle a également accusé une alliance entre macronistes, la droite et les socialistes d’avoir voté en faveur d’un pacte asile-immigration qu’elle qualifie d' »infâme ».

De plus, elle a qualifié le programme du Rassemblement National de « vide sidéral », reprochant à leur tête de liste, Jordan Bardella, de ne pas avoir déposé suffisamment d’amendements lors de son mandat au Parlement européen.

Manuel Bompard, coordinateur national de LFI, a également pris la parole pour critiquer le candidat des socialistes, Raphaël Glucksmann, l’accusant de vouloir « une élection sans le peuple pour préparer le retour de François Hollande ».

Le meeting a également été marqué par les propos de Rima Hassan, militante franco-palestinienne controversée, appelant à mettre fin à l’accord d’association entre l’UE et Israël, conditionné selon elle au respect des droits humains.

Ce meeting à Montpellier, ville où Jean-Luc Mélenchon avait obtenu un fort soutien lors de la présidentielle de 2022, a rassemblé environ 1 000 personnes selon les organisateurs. Depuis leur premier meeting à Villepinte le mois dernier, les Insoumis ont prévu 60 réunions publiques à travers la France.

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France

Emmanuel Macron condamne fermement l’attaque de l’Iran contre Israël

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Emmanuel Macron condamne fermement l'attaque de l'Iran contre Israël

Emmanuel Macron a « condamné avec la plus grande fermeté l’attaque sans précédent lancée par l’Iran contre Israël » et appelé « à la retenue » les parties prenantes, dans un message publié dimanche sur X.

Le président français, Emmanuel Macron, a réagi avec fermeté à l’attaque lancée par l’Iran contre Israël, la qualifiant d’ « attaque sans précédent » qui risque de déstabiliser la région. Dans un message publié sur X dimanche, il a exprimé sa solidarité avec le peuple israélien et a réaffirmé l’engagement de la France envers la sécurité d’Israël et la stabilité régionale. Macron a également appelé toutes les parties impliquées à faire preuve de retenue.

L’Iran a lancé plus de 200 drones et missiles contre Israël dans la nuit de samedi à dimanche, en représailles à une frappe contre son consulat à Damas. Cependant, l’armée israélienne a affirmé que cette attaque avait été « déjouée ».

Le G7, dont la France est membre, tiendra une réunion en vidéo-conférence dimanche après-midi pour discuter de cette attaque. Le gouvernement italien, président actuel du G7, a souligné la nécessité d’éviter une escalade militaire et de promouvoir la prudence. Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra également une réunion d’urgence, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, ayant qualifié cette situation d' »escalade grave ».

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