Sports
Italie: Milan accroît son avance, Naples porté par Maradona
L’AC Milan, facile vainqueur de la Fiorentina (2-0) sans Ibrahimovic, a accru son avance en tête de la Serie A, en profitant notamment de la lourde défaite de l’AS Rome à Naples (0-4), porté par le souvenir de Diego Maradona.
Le faux-pas de la Roma, comme celui de Sassuolo contre l’Inter Milan (0-3) et les points perdus par la Juventus face à Benevento (1-1) samedi, font l’affaire des Rossoneri, invaincus en championnat depuis la reprise en juin. Ils comptent cinq points d’avance sur l’Inter Milan et Sassuolo et six sur le trio Juventus-Naples-Roma, à l’issue de la 9e journée de Serie A.
Naples pour Maradona
Les Napolitains – avec un maillot « argentin » en l’honneur de Maradona – voulaient un adieu sans fausses notes à leur ex-numéro 10, dont le nom sera prochainement donné à leur stade San Paolo et dont le portrait a été applaudi tout le week-end sur les pelouses italiennes.
Le capitaine Lorenzo Insigne, après avoir ouvert le score sur un joli coup franc (30e), a célébré son but en allant embrasser un maillot frappé du N.10.
Peu agressive, la Roma n’a rien fait pour gâcher la soirée d’hommage du Napoli, qui a tranquillement déroulé en seconde période avec trois nouveaux buts, signés Fabian Ruiz du gauche (64e), Dries Mertens en opportuniste (81e) et Matteo Politano en solo dans un numéro très « maradonesque » (87e).
Une belle réaction napolitaine une semaine après la défaite contre l’AC Milan (1-3) qui avait tant déplu à l’entraîneur Gennaro Gattuso: « On a une grande équipe, mais parfois on fait des erreurs. Le match de ce soir doit être un point de départ, on est capables de battre n’importe quelle équipe », a estimé Insigne.
C’est la première fois de la saison que les Giallorossi quittent un terrain battus, leur seule défaite avant cela ayant été subie sur tapis vert pour une bourde administrative lors de la 1re journée.
Milan s’échappe
Malgré l’absence de Zlatan Ibrahimovic, blessé et premier supporteur dans les tribunes, et sa jeune moyenne d’âge, les Rossoneri ont maîtrisé leur sujet face à une Viola à la peine (un point pris et aucun but marqué lors des quatre derniers matches).
Alessio Romagnoli, oublié au second poteau sur un corner, a ouvert la marque (17e) avant que Franck Kessié ne double la mise sur penalty (27e). Le milieu ivoirien, intronisé tireur officiel par Ibrahimovic lui-même après ses récents ratés, a toutefois manqué un autre penalty dix minutes plus tard.
« Le prochain je le tirerai de nouveau », en a souri Kessié après la rencontre, retenant surtout une victoire « très importante ».
La Fiorentina n’a jamais paru en mesure de contester ce succès. Malgré un Franck Ribéry incisif à défaut d’être décisif, manquant un face à face contre Gianluigi Donnarumma (55e).
Cesare Prandelli, rappelé le 9 novembre sur le banc, subit sa deuxième défaite en deux matches de championnat et la Viola reste dans les profondeurs du classement (16e) avant d’accueillir le Genoa (19e) lors de la prochaine journée.
La Lazio fatiguée
La Lazio Rome a chuté à domicile (1-3) face à l’Udinese, transcendée par ses nombreux joueurs argentins – Pereyra et De Paul passeurs, Pussetto et Forestieri buteurs – décidés à ne pas rater leur hommage à Maradona.
Lendemains de Ligue des champions difficiles pour la Lazio, à l’image des résultats samedi de l’Atalanta Bergame, battue par le Hellas Vérone (0-2), et de la Juventus, accrochée par Benevento (1-1). L’équipe de Simone Inzaghi avait sans doute déjà l’esprit entièrement tourné vers son déplacement capital à Dortmund mardi en C1.
« Une bien mauvaise défaite, on a été présomptueux, peu humbles », a regretté l’entraîneur laziale, « Nous sommes tous responsables, moi le premier ».
Sports
Le trotteur français Idao de Tillard remporte le 104e Prix d’Amérique
Idao de Tillard a une nouvelle fois démontré sa suprématie en remportant le 104e Prix d’Amérique, confirmant son statut de champion du trot attelé.
Le 26 janvier 2025, l’hippodrome de Vincennes a été le théâtre d’un spectacle équestre de haut vol avec la course mythique du Prix d’Amérique. Le trotteur français Idao de Tillard, sous la conduite experte de Clément Duvaldestin, a défendu avec brio son titre de champion du monde du trot attelé. Ce cheval de 7 ans, au pelage marron, a su imposer sa puissance et sa vitesse sur le parcours de 2.700 mètres, devançant de loin ses adversaires.
La course, qui a vu s’affronter 18 des meilleurs trotteurs du globe, a été marquée par la performance remarquable d’Idao de Tillard. Déferré pour la première fois, ce qui est une stratégie risquée visant à optimiser la vitesse tout en augmentant les chances de faute, le cheval a su rester concentré et efficace. Il s’est positionné au centre du peloton, attendant patiemment son moment pour accélérer et prendre la tête dans la ligne droite finale, repoussant tous les assauts de ses concurrents.
La jument française Just Love You, pilotée par Alexandre Abrivard, a pris la deuxième place, tandis que le favori Go On Boy, sous la conduite de Romain Derieux, a terminé troisième. La victoire d’Idao de Tillard n’a pas seulement été un triomphe sportif, mais aussi un succès financier pour son propriétaire, Cyril Sevestre, qui a empoché la somme de 450.000 euros sur le million d’allocation total.
Thierry Duvaldestin, l’entraîneur du champion, a souligné l’importance de la confiance dans le cheval et la préparation minutieuse qui a permis cette victoire. « Je n’ai pas donné d’ordre à Clément, je lui ai dit ‘fais confiance au cheval’. Le déferrage, ça aide beaucoup. C’est énorme le travail que l’on a fait sur Idao », a-t-il déclaré, marquant ainsi sa quatrième victoire dans l’Amérique.
L’ambiance à Vincennes était électrique, avec des milliers de spectateurs, certains arborant les couleurs de leur champion préféré, acclamant chaque foulée de cette course mythique. La remise du trophée par le judoka français Teddy Riner a ajouté une touche de prestige à cet événement, célébrant non seulement la victoire d’Idao de Tillard mais aussi l’excellence du sport hippique français sur la scène internationale.
Sports
Le XV de France triomphe des All Blacks dans un duel épique (30-29)
Dans un Stade de France en effervescence, le XV de France a surmonté un retard à la pause pour s’imposer face à la Nouvelle-Zélande. Une victoire mémorable qui confirme la dynamique des Bleus dans cette tournée d’automne.
Ce samedi soir, le rugby français a vécu une nouvelle page d’histoire marquée par une victoire héroïque contre les All Blacks. Face à une équipe néo-zélandaise redoutable, les joueurs de Fabien Galthié ont su renverser une situation compromise pour arracher un succès précieux (30-29). Dominés en première mi-temps (10-17), les Bleus ont offert une réaction éclatante après la pause, portés par un mélange de puissance, de vitesse et de sang-froid.
La rencontre, déjà qualifiée d’anthologique, a débuté sous le signe de l’intensité. Les All Blacks, menés par Scott Robertson, ont pris l’ascendant grâce aux essais de Peter Lakai et Cameron Roigard, combinés à la précision de Beauden Barrett au pied. En difficulté, le XV de France a pourtant trouvé un premier sursaut par l’intermédiaire de Romain Buros, auteur d’un essai marquant pour sa première cape.
De retour des vestiaires, les Tricolores ont changé de visage. Paul Boudehent, en force, puis Louis Bielle-Biarrey, grâce à sa vitesse fulgurante, ont permis à la France de passer devant au score. Soutenus par un Thomas Ramos irréprochable face aux perches, les Bleus ont résisté aux tentatives de Damian McKenzie, qui a maintenu les All Blacks dans la partie. Jusqu’à la dernière seconde, la défense française, héroïque, a repoussé les assauts adverses pour sceller une troisième victoire consécutive contre cette équipe légendaire.
Après avoir surclassé le Japon (52-12), cette nouvelle performance consolide la place du XV de France parmi les meilleures nations du rugby mondial. Les regards se tournent désormais vers l’Argentine, dernier adversaire de cette tournée, pour conclure en beauté une série de matchs mémorables.
Sports
France-Israël : un match sous haute tension au Stade de France, sécurisé par un dispositif exceptionnel
Dans un contexte de vives tensions au Proche-Orient, la rencontre de la Ligue des nations entre la France et Israël se jouera ce jeudi au Stade de France sous haute surveillance. L’enjeu sportif cède le pas face aux préoccupations de sécurité et aux récents incidents autour du football européen.
Le Stade de France se prépare à accueillir une confrontation aux multiples dimensions, où le sport et la géopolitique se croisent de manière inédite. Alors que les événements récents au Proche-Orient et les débordements en marge d’un match du Maccabi Tel-Aviv à Amsterdam ont attisé les tensions, les autorités françaises déploient une opération sécuritaire d’envergure pour garantir le bon déroulement de la rencontre.
En effet, près de 4 000 policiers et gendarmes seront mobilisés autour du stade, ainsi qu’une équipe de l’unité d’élite Raid, chargée de la protection rapprochée de l’équipe israélienne. Un climat de vigilance renforcé s’est instauré en Europe face à une hausse des actes racistes et antisémites depuis le début du conflit opposant Israël au Hamas à Gaza en octobre. Cette escalade de violence, exacerbée par les attaques contre les supporters israéliens à Amsterdam, a conduit le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à s’opposer fermement à toute délocalisation du match, affirmant que « la France ne recule pas face aux menaces. »
Seules les bannières françaises et israéliennes seront autorisées dans le stade, tandis que les drapeaux palestiniens et tout message politique seront bannis pour éviter de nouveaux débordements. L’équipe israélienne, par ailleurs, a appelé ses supporters à éviter de se déplacer pour la rencontre, qui devrait se dérouler dans une atmosphère silencieuse, loin des affluences habituelles du Stade de France.
Le président Emmanuel Macron, aux côtés de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, sera présent dans les tribunes pour exprimer un soutien symbolique après les récents incidents antisémites en Europe. Sur le plan sportif, les Bleus de Didier Deschamps, toujours privés de Kylian Mbappé, auront pour mission d’obtenir au minimum un match nul afin de valider leur qualification pour les quarts de finale de la compétition. Même sans la présence de sa star, la France reste favorite, confortée par sa récente victoire face à Israël.
Au-delà de l’enjeu sportif, cette rencontre cristallise l’importance d’un message de fermeté et de solidarité nationale dans un contexte où le football, malgré ses terrains, ne semble pas pouvoir s’extraire des tensions géopolitiques actuelles.
-
Balaruc-les-BainsEn Ligne 1 mois
Balaruc-les-Bains : 784 000 euros perdus aux Thermes, un camouflet pour la commune
-
MarseillanEn Ligne 4 semaines
Marseillan : Les propriétaires n’en peuvent plus des hausses d’impôts !
-
SèteEn Ligne 4 semaines
Sète : Quand François Commeinhes échange le béton pour la douceur marocaine
-
SèteEn Ligne 4 semaines
Sète : François Commeinhes économise 1,1M€ d’impôts grâce à des montages fiscaux
-
SèteEn Ligne 1 mois
Sète : François Commeinhes face à un premier échec en Cassation
-
SèteEn Ligne 1 mois
Sète : Bancs Publics à l’honneur dans Grands Reportages sur TF1
-
MarseillanEn Ligne 4 semaines
Marseillan : nouveau revers judiciaire pour la mairie face au Préfet, sur un projet d’antenne-relais
-
SèteEn Ligne 1 mois
Sète : La ville condamnée pour une promesse d’embauche non respectée