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Impasse politique à Gigean : Marcel Stoecklin perd le contrôle de son conseil municipal

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Gigean : le premier adjoint dénonce la gestion autoritaire et réclame le respect de la démocratie

Malgré le retrait de ses délégations, Marc Gonzalez reste premier adjoint de Gigean, créant une impasse politique majeure. Énorme revers pour le maire de la ville de Gigean. 

Un véritable coup de théâtre a eu lieu lors du dernier conseil municipal de Gigean. Le maire, Marcel Stoecklin a tenté, en vain, de destituer son premier adjoint, Marc Gonzalez. Malgré une tentative d’éviction orchestrée par le maire de Gigean, la majorité du conseil municipal a choisi de maintenir le premier adjoint dans ses fonctions.

Ce mardi 16 mai 2023, Marcel Stoecklin avait convoqué un conseil municipal extraordinaire dans le but de destituer son premier adjoint, Marc Gonzalez, à qui il avait déjà retiré toutes ses délégations. Pour rappel, le premier adjoint s’était opposé à une augmentation d’impôts soutenue par le maire de Gigean lors du conseil communautaire de Sète Agglopôle Méditerranée, et s’était fait le défenseur intransigeant des intérêts des habitants de Gigean.

Hier soir, le conseil municipal avait à trancher sur deux points majeurs : le maintien ou non de Marc Gonzalez dans ses fonctions de premier adjoint et l’élection éventuelle d’un nouvel adjoint au maire. Cependant, le plan de Stoecklin a été contrarié : la majorité des élus ont choisi de soutenir Marc Gonzalez.

Le vote a été effectué à bulletin secret et a clairement illustré la défiance des conseillers municipaux envers le maire de Gigean. 15 élus sur 29 ont voté pour le maintien de Marc Gonzalez, face à 12 voix en défaveur et 2 abstentions. Cet échec place Marcel Stoecklin dans une situation délicate.

Deux scénarios se dessinent maintenant : soit le retrait des délégations au maire par un vote du conseil municipal, comme cela s’est déjà produit dans d’autres communes, soit la démission des 15 élus qui ont soutenu Marc Gonzalez.

Dans ce deuxième cas, en vertu de l’article L. 2122-17 du Code général des collectivités territoriales, si plus de la moitié des conseillers municipaux démissionnent, le conseil municipal est considéré comme démissionnaire dans son ensemble, ce qui pourrait conduire à sa dissolution immédiate et à la tenue de nouvelles élections. Dans cette situation, le préfet de l’Hérault serait chargé de nommer une délégation spéciale pour gérer les affaires courantes de la commune jusqu’à la tenue des nouvelles élections.

Ces événements dramatiques surviennent dans un contexte économique tendu pour la commune de Gigean, qui fait face à un endettement significatif depuis l’élection de Marcel Stoecklin. En position de minorité dans son propre conseil municipal, l’avenir du maire est plus qu’incertain.

Malgré nos tentatives de contact, ni Marc Gonzalez, ni l’opposition n’ont souhaité commenter la situation. La commune reste donc dans l’attente d’une issue à cette crise politique inédite.

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3 Commentaires

1 Commentaire

  1. nicolas guillen

    19 mai 2023 at 11 h 42 min

    Bonjour,
    Cela ne peut être autrement quand on organise la vie locale de nos villages avec des personnes issues de la société civile. En effet, peu comprenne que les compétences ne sont plus à l’échelon communal, que l’Etat a patiemment organisé la faillite des communes en limitant leurs champs d’action et surtout leurs moyens financiers.
    Frustrations, incompréhension conduisent à la colère et, comme on ne comprend rien à la situation, c’est toujours de la faute de M ou Mme le Maire.
    Marcel Stoecklin aura du mal à expliquer que tout cela est l’attendu résultat de 40 années politique de décentralisation, du mépris récurrent de l’Etat envers les élus des communes.
    Il n’y a qu’un objectif : éliminer l’échelon communal, éliminer les bonnes volontés, éliminer les élus municipaux.
    Ecoutez les débats de l’agglomération sur le budget; augmenter les impôts intercommunaux c’est dans l’intérêt général. Se mobiliser à l’échelon communal à des fins politiques c’est de l’intérêt particulier.
    Tout mon soutien à M le Maire.

    Nicolas Guillen,
    Maire démissionnaire

  2. David G.

    22 mai 2023 at 13 h 43 min

    La vérité est bien plus complexe que cela mais la ville est en effet dans un bourbier depuis l’élection de l’ensemble de ce conseil municipal, dont adjoints pro/contre Maire ont fait partie.
    Il est de bon ton désormais d’isoler et jeter la pierre pour s’en sortir proprement.

  3. bessiere jean

    25 mai 2023 at 20 h 30 min

    La démocratie à l’échelle du village doit montrer l’exemple ont ne bâti pas un avenir pour les générations à venir avec les ineptocate ( ou incompétent) d’avant on doit avant tout prévoir une certaine autonomie alimentaire merci

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Bouzigues

Élections législatives : Manon Bouquin (RN) élue dans la 4ème circonscription de l’Hérault

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Élections législatives : Manon Bouquin (RN) élue dans la 4ème circonscription de l’Hérault

Manon Bouquin, candidate du Rassemblement National, a été élue députée de la 4ème circonscription de l’Hérault au second tour des élections législatives anticipées, battant de justesse le député sortant Sébastien Rome du Nouveau Front Populaire.

Manon Bouquin est la nouvelle députée de la 4ème circonscription de l’Hérault, qui concerne les communes de Mèze, Poussan, Gigean, Loupian et Bouzigues sur le bassin de Thau. Elle vient à bout du député sortant, Sébastien Rome, du Nouveau Front Populaire.

Avec 40 186 voix, soit 50,49 % des suffrages exprimés, Manon Bouquin confirme la forte dynamique du Rassemblement National (RN) dans cette circonscription. En comparaison, des résultats du premier tour des élections législatives, elle avait obtenu 35 216 voix, soit 41,26 % des suffrages exprimés. Cette progression de 4 970 voix souligne une consolidation du soutien électoral pour la nouvelle députée et son parti.

Sébastien Rome, son adversaire du Nouveau Front Populaire (NFP), a récolté 39 408 voix, représentant 49,51 % des suffrages exprimés. Lors du premier tour, il avait obtenu 28 171 voix, soit 33,00 % des suffrages exprimés. Le député sortant a donc gagné 11 237 voix supplémentaires mais cela n’a pas suffi pour surpasser Manon Bouquin. Le député du NFP perd son siège.

Le taux de participation au second tour s’est établi sur cette circonscription à 72,90 % des inscrits. Parmi les votants, 6 321 ont voté blanc (7,20 % des votants), et 1 877 votes nuls ont été comptabilisés (2,14 % des votants). Les suffrages exprimés ont atteint 79 594 voix, soit 90,66 % des votants.

Le RN gagne donc une seconde députée sur le bassin de Thau. Avec Aurélien Lopez-Liguori élu la semaine dernière au premier tour, le RN compte désormais 2 députés sur 3 sur le bassin de Thau.

Résultats détaillés :

Manon Bouquin (RN) : 40 186 voix, 50,49 % des exprimés.
Sébastien Rome (NFP) : 39 408 voix, 49,51 % des exprimés.

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Gigean

Gigean : La mairie et Sète Agglo s’accusent dans l’affaire des fissures d’une maison

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Gigean La mairie et Sète Agglo s'accusent dans l'affaire des fissures d'une maison 2
©SèteAgglopôleMéditerranée

Un litige judiciaire éclate à Gigean alors que la justice ordonne une expertise pour déterminer les responsabilités des travaux publics ayant endommagé une propriété privée. Les accusations fusent entre la mairie de Gigean et Sète Agglopôle Méditerranée.

Une résidente de la rue de la Chapelle à Gigean a fait appel à la justice pour nommer un expert chargé d’identifier les causes et les origines des dommages subis par sa maison lors des travaux publics entrepris dans le cadre de la rénovation de la rue et de l’impasse de l’Évêché. Selon elle, les travaux réalisés par la communauté d’agglomération Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) sont à l’origine des désordres affectant sa propriété.

L’avocat de la plaignante a plaidé devant la cour que cette expertise était essentielle pour évaluer la nature et l’ampleur des dommages, ainsi que pour estimer le coût des réparations nécessaires. La demande vise à déterminer la responsabilité de la commune de Gigean et de la communauté d’agglomération Sète Agglopôle Méditerranée dans cette affaire.

De leur côté, la commune de Gigean, représentée par Me Becquevort, a souligné que la communauté d’agglomération était le maître d’ouvrage des travaux, tandis que la SAM a soutenu l’inverse, affirmant que c’était bien la commune de Gigean qui était responsable des travaux.

Le Tribunal Administratif de Montpellier a récemment ordonné la désignation d’un expert. Celui-ci aura pour mission d’examiner le dossier des travaux, de constater les dommages sur place et de déterminer les causes et les responsabilités des différents intervenants.

Tandis que la mairie de Gigean et la SAM se rejettent mutuellement la responsabilité comme des joueurs de tennis sur un court de justice, l’atmosphère témoigne d’un échange stérile où chaque partie cherche à esquiver toute implication. En attendant de savoir qui remportera finalement le trophée de la culpabilité dans cette joute administrative, il est crucial que les administrations, qui devraient être soucieuses du bien-être de leurs citoyens, se préoccupent davantage de résoudre les problèmes des plaignants plutôt que de se soustraire à toute responsabilité.

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Gigean

Contestation juridique à Gigean : Le vote du budget municipal remis en question

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Contestation juridique à Gigean : Le vote du budget municipal remis en question
©VilledeGigean

Marc Gonzalez, premier adjoint, saisit le Préfet de l’Hérault suite à des irrégularités lors du vote du budget.

Marc Gonzalez, premier adjoint de la ville de Gigean, représenté par l’avocat montpelliérain Jean-Marc Maillot, a officiellement saisi le Préfet de l’Hérault pour contester la légalité du vote du budget municipal du 5 février dernier, qui a été approuvé de justesse par 14 voix contre 13.

Le premier adjoint a identifié plusieurs violations des procédures réglementaires qui remettent en question la validité de ce vote crucial. Selon lui, la Commission des Finances, qui doit normalement se réunir avant tout vote sur le budget conformément à l’article 7 du règlement intérieur, n’a pas statué. De plus, aucun rapport de cette commission n’a été établi ou distribué aux élus, ce qui constitue une autre irrégularité significative. Enfin, les documents relatifs au budget primitif, qui doivent être transmis aux élus 12 jours avant le vote, n’ont été reçus que 5 jours avant, empêchant ainsi une étude approfondie des dossiers.

Dans son communiqué, Marc Gonzalez souligne l’importance du respect des règles administratives pour garantir la légalité des actes municipaux et maintenir la confiance des citoyens. Il exprime sa préoccupation concernant le non-respect répété de ces normes par le maire actuel, malgré des rappels constants. Face à l’inaction du maire Marcel Stoecklin, qui a reconnu des irrégularités lors d’une séance du conseil municipal sans prendre de mesures correctives, le premier adjoint a été contraint de solliciter l’intervention du Préfet de l’Hérault pour assurer le respect de la légalité.

« Nous devons être loyaux envers nos citoyens et agir avec responsabilité, car nos actions administratives engagent la ville. La mairie ne lui appartient pas ; il en est simplement le locataire et il est tenu de respecter les règles de fonctionnement qui régissent les collectivités », a déclaré Marc Gonzalez.

Ce recours auprès du préfet de l’Hérault est une démarche inhabituelle mais significative, illustrant les tensions au sein du conseil municipal de Gigean et la volonté de certains de ses membres de préserver l’intégrité des procédures légales et administratives. L’issue de cette contestation pourrait avoir des implications majeures sur le budget de la commune.

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