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Gigean

Gigean : le premier adjoint dénonce la gestion autoritaire et réclame le respect de la démocratie

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Gigean : le premier adjoint dénonce la gestion autoritaire et réclame le respect de la démocratie
©VilledeGigean

Malgré une « perte de confiance » et la révocation de ses délégations par le maire, Marc Gonzalez reste déterminé à défendre les intérêts de la population.

Marc GONZALEZ, premier adjoint de la ville de Gigean, a émis un communiqué fort en réaction à la récente décision du maire, Marcel STOECKLIN, de lui retirer ses délégations pour « perte de confiance ». Malgré cette situation préoccupante, ce dernier a réussi à maintenir sa position de premier adjoint, lors du conseil municipal du 16 mai, avec le soutien de 15 élus, tandis que 2 se sont abstenus et 12 ont voté contre.

Dans ce communiqué, Marc GONZALEZ, rappelle son parcours professionnel de 41 ans chez les Sapeurs-Pompiers et sa victoire aux élections municipales de juin 2020. Il souligne son rôle actif dans la lutte contre l’indifférence et l’injustice, et son engagement en faveur d’une politique tournée vers l’humain et le bien-être de la population.

Face à la situation actuelle, il dénonce les manœuvres politiques déloyales et une gestion autoritaire qui l’ont acculé. « Il était impératif de réagir », affirme-t-il. « Je refuse de rester passif et de tolérer les dérives autoritaires et antidémocratiques qui affectent notre cité. »

Lors des réunions du groupe majoritaire, le premier adjoint indique avoir exprimé à plusieurs reprises son opposition à un mode de gouvernance qui ne correspond pas aux aspirations d’une société moderne, soulignant « un fonctionnement défectueux qui manque de confiance envers les représentants élus par le peuple ».

Il rappelle que le 14 mars 2023, « sans aucune concertation avec les conseillers municipaux, mes délégations m’ont été révoquées par un arrêté municipal émis par le maire ». Il considère cette action comme une violation de la confiance des électeurs envers lui.

Réaffirmant son engagement envers la population de Gigean, l’élu mentionne qu’une nouvelle tentative a été faite en conseil municipal pour le démettre de ses responsabilités de premier adjoint. Cependant, il souligne que « cette fois, la majorité des conseillers municipaux a voté pour mon maintien ». Il voit cela comme une preuve que la démocratie est encore vivante et que la volonté des élus qui l’ont soutenu ne peut être ignorée.

Marc GONZALEZ exprime aussi sa préoccupation quant aux dérives antidémocratiques et à la gestion autoritaire qui ternissent l’image de la politique locale et sapent la confiance des administrés envers leurs représentants élus. « Je refuse de rester spectateur face à une gestion commune de plus en plus endettée », déclare-t-il, « et je continuerai à défendre les intérêts de la population ».

Il lance un appel à Marcel STOECKLIN, demandant de respecter le choix démocratique de ses pairs et de la population de Gigean, en lui permettant de poursuivre son travail en tant que premier adjoint. « Je reste un homme de proximité à votre disposition », affirme-t-il.

Le premier adjoint toujours en poste conclut en affirmant son engagement indéfectible envers la population de Gigean et en exprimant sa volonté de surmonter les défis actuels, tout en travaillant pour que Gigean soit une commune juste, responsable et démocratique, où la confiance envers les représentants élus prévaut.

En dépit de la révocation de ses délégations et des manœuvres politiques à son encontre, Marc GONZALEZ demeure fermement attaché à ses valeurs et à sa vision d’une politique centrée sur l’humain. Sa détermination à lutter contre les dérives autoritaires et à préserver la démocratie locale reste intacte.

Frontignan

Thau – Incendie : 300 hectares brûlés, des dizaines d’habitations évacuées

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Thau - Incendie : 300 hectares brûlés, des dizaines d'habitations évacuées

Un incendie ravageur menace la ville de Frontignan, où les autorités ont ordonné l’évacuation de plusieurs quartiers face à la progression rapide des flammes.

Un incendie de grande envergure a frappé la commune de Frontignan dimanche après-midi, forçant l’évacuation de plusieurs quartiers menacés par les flammes. Face à l’urgence, plus de 600 pompiers et des moyens aériens considérables ont été mobilisés pour tenter de maîtriser un feu qui a déjà dévasté près de 300 hectares de pinèdes, constituant l’un des plus importants incendies de l’année en France.

L’incendie a pris naissance aux abords de la commune de Gigean vers 15 heures avant de se propager rapidement en direction du massif de la Gardiole. Face à cette menace, la ville de Frontignan a déclenché son plan communal de sauvegarde en fin d’après-midi, évacuant en priorité la zone nord de la ville, proche du massif. Des dizaines d’habitations ont été évacuées, tandis que les autres résidents ont été invités à rester confinés pour leur sécurité. Pour soutenir les pompiers, certaines piscines privées ont même été vidées, fournissant une ressource d’eau précieuse dans la lutte contre le sinistre.

Les conditions météorologiques, notamment les vents changeants, ont compliqué les opérations, rendant le contrôle du feu particulièrement difficile. Quatre avions Dash, cinq Canadairs, ainsi que des hélicoptères bombardiers d’eau ont effectué près de 150 largages d’eau au cours de l’après-midi, mais le feu reste redoutable. La situation est d’autant plus préoccupante que l’incendie, évoluant dans une zone boisée dense, présente un risque accru de reprises de feu malgré les efforts en cours pour le contenir.

Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé qu’il se rendrait sur place pour évaluer la situation de près, soulignant que « de nombreuses défenses de points sensibles » étaient en cours à Frontignan pour prévenir toute aggravation de la situation. Les autorités locales, appuyées par les renforts venus des Bouches-du-Rhône, restent mobilisées pour protéger les populations et les habitations encore menacées par les flammes. Cet incendie rappelle tragiquement l’intensité de la saison des feux en France, marquée déjà par d’importants sinistres comme celui de Vidauban en juin dernier.

Alors que la lutte contre le feu se poursuit, les habitants évacués ont été accueillis dans une salle de sport réaménagée en centre d’hébergement d’urgence. L’évolution de l’incendie reste incertaine, et les autorités continuent de surveiller la situation de près, en attendant des conditions météorologiques plus favorables pour achever de maîtriser cet incendie dévastateur.

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Bouzigues

Élections législatives : Manon Bouquin (RN) élue dans la 4ème circonscription de l’Hérault

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Élections législatives : Manon Bouquin (RN) élue dans la 4ème circonscription de l’Hérault

Manon Bouquin, candidate du Rassemblement National, a été élue députée de la 4ème circonscription de l’Hérault au second tour des élections législatives anticipées, battant de justesse le député sortant Sébastien Rome du Nouveau Front Populaire.

Manon Bouquin est la nouvelle députée de la 4ème circonscription de l’Hérault, qui concerne les communes de Mèze, Poussan, Gigean, Loupian et Bouzigues sur le bassin de Thau. Elle vient à bout du député sortant, Sébastien Rome, du Nouveau Front Populaire.

Avec 40 186 voix, soit 50,49 % des suffrages exprimés, Manon Bouquin confirme la forte dynamique du Rassemblement National (RN) dans cette circonscription. En comparaison, des résultats du premier tour des élections législatives, elle avait obtenu 35 216 voix, soit 41,26 % des suffrages exprimés. Cette progression de 4 970 voix souligne une consolidation du soutien électoral pour la nouvelle députée et son parti.

Sébastien Rome, son adversaire du Nouveau Front Populaire (NFP), a récolté 39 408 voix, représentant 49,51 % des suffrages exprimés. Lors du premier tour, il avait obtenu 28 171 voix, soit 33,00 % des suffrages exprimés. Le député sortant a donc gagné 11 237 voix supplémentaires mais cela n’a pas suffi pour surpasser Manon Bouquin. Le député du NFP perd son siège.

Le taux de participation au second tour s’est établi sur cette circonscription à 72,90 % des inscrits. Parmi les votants, 6 321 ont voté blanc (7,20 % des votants), et 1 877 votes nuls ont été comptabilisés (2,14 % des votants). Les suffrages exprimés ont atteint 79 594 voix, soit 90,66 % des votants.

Le RN gagne donc une seconde députée sur le bassin de Thau. Avec Aurélien Lopez-Liguori élu la semaine dernière au premier tour, le RN compte désormais 2 députés sur 3 sur le bassin de Thau.

Résultats détaillés :

Manon Bouquin (RN) : 40 186 voix, 50,49 % des exprimés.
Sébastien Rome (NFP) : 39 408 voix, 49,51 % des exprimés.

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Gigean

Gigean : La mairie et Sète Agglo s’accusent dans l’affaire des fissures d’une maison

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Gigean La mairie et Sète Agglo s'accusent dans l'affaire des fissures d'une maison 2
©SèteAgglopôleMéditerranée

Un litige judiciaire éclate à Gigean alors que la justice ordonne une expertise pour déterminer les responsabilités des travaux publics ayant endommagé une propriété privée. Les accusations fusent entre la mairie de Gigean et Sète Agglopôle Méditerranée.

Une résidente de la rue de la Chapelle à Gigean a fait appel à la justice pour nommer un expert chargé d’identifier les causes et les origines des dommages subis par sa maison lors des travaux publics entrepris dans le cadre de la rénovation de la rue et de l’impasse de l’Évêché. Selon elle, les travaux réalisés par la communauté d’agglomération Sète Agglopôle Méditerranée (SAM) sont à l’origine des désordres affectant sa propriété.

L’avocat de la plaignante a plaidé devant la cour que cette expertise était essentielle pour évaluer la nature et l’ampleur des dommages, ainsi que pour estimer le coût des réparations nécessaires. La demande vise à déterminer la responsabilité de la commune de Gigean et de la communauté d’agglomération Sète Agglopôle Méditerranée dans cette affaire.

De leur côté, la commune de Gigean, représentée par Me Becquevort, a souligné que la communauté d’agglomération était le maître d’ouvrage des travaux, tandis que la SAM a soutenu l’inverse, affirmant que c’était bien la commune de Gigean qui était responsable des travaux.

Le Tribunal Administratif de Montpellier a récemment ordonné la désignation d’un expert. Celui-ci aura pour mission d’examiner le dossier des travaux, de constater les dommages sur place et de déterminer les causes et les responsabilités des différents intervenants.

Tandis que la mairie de Gigean et la SAM se rejettent mutuellement la responsabilité comme des joueurs de tennis sur un court de justice, l’atmosphère témoigne d’un échange stérile où chaque partie cherche à esquiver toute implication. En attendant de savoir qui remportera finalement le trophée de la culpabilité dans cette joute administrative, il est crucial que les administrations, qui devraient être soucieuses du bien-être de leurs citoyens, se préoccupent davantage de résoudre les problèmes des plaignants plutôt que de se soustraire à toute responsabilité.

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