Hérault
Hérault : nouvelle aide à la restauration pour les collégiens
Le Département de l’Hérault s’adapte à la hausse des coûts et propose une aide à la restauration pour les collégiens. Les inscriptions sont ouvertes !
Le 1er juin a marqué le début d’une initiative prometteuse dans l’Hérault. Le département a ouvert les demandes pour un nouveau programme d’aide à la restauration des collégiens. En s’engageant pour une alimentation saine et locale dans les assiettes des élèves, la collectivité a décidé de soutenir davantage les familles avec un nouveau barème d’aides.
« Le Département s’est engagé à servir aux collégiens des repas confectionnés à partir de produits locaux, bio et labellisés. Malgré la hausse considérable des coûts de production de ce repas, le choix a été fait de continuer à soutenir les familles héraultaises en mettant en place un nouveau barème d’aides qui permettra de conserver un prix juste pour chacun et de proposer des aliments de grande qualité », a déclaré Kléber MESQUIDA, Président du Département de l’Hérault.
Cette mesure s’adresse aux familles domiciliées dans le département de l’Hérault. Sous certaines conditions et en fonction des revenus des foyers, elles peuvent bénéficier de cette aide qui vise à réduire le coût des repas et à faciliter l’accès à des menus équilibrés pour tous.
Dans le contexte économique actuel, le département de l’Hérault a choisi d’aller plus loin en proposant une tranche d’aide supplémentaire à partir de cette rentrée. Malgré la hausse des coûts des achats des produits bruts et des coûts de production des repas (passés de 8,5€ à 10,14€ en 2023), un tarif accessible aux familles de 4.10€/repas a été fixé pour tous les demi-pensionnaires des cantines des collèges gérées par le département. En fonction des revenus des foyers, l’aide à la restauration des collégiens peut compléter cette prise en charge pour proposer un tarif par repas entre 1€ et 3,80 €.
Les demandes doivent être adressées avant le 30 septembre 2023 et peuvent être déposées en ligne sur le site ici.
Faits Divers
Début à Montpellier du procès d’une femme jugée pour avoir affamé sa fille de 13 ans jusqu’à la mort
Une mère de 54 ans est accusée d’avoir infligé des actes de torture et de barbarie à sa fille de 13 ans, la conduisant à une mort par inanition. Le procès, qui s’ouvre à Montpellier, pourrait se conclure par une condamnation à la réclusion à perpétuité.
Le tribunal de Montpellier accueille à partir de ce lundi un procès qui promet d’être bouleversant. Sandrine Pissarra, 54 ans, est inculpée pour avoir causé la mort de sa fille Amandine, 13 ans, par un régime de privation alimentaire extrême. La mère, déjà mère de huit enfants, fait face à des charges d’actes de torture ou de barbarie ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Son compagnon, Jean-Michel Cros, 49 ans, comparaît également, accusé de complicité par omission de soins et d’aliments, pouvant lui valoir jusqu’à 30 ans de réclusion.
Le 6 août 2020, Amandine décédait d’un arrêt cardiaque à Montblanc, dans l’Hérault, pesant à peine 28 kg pour 1,55 m. Les expertises médicales ont révélé un état de cachexie, une septicémie et un possible syndrome de renutrition inappropriée. Les conditions de sa mort sont particulièrement tragiques, perte de dents, cheveux arrachés, et une maigreur extrême, signes d’un long calvaire.
Sandrine Pissarra a tenté de justifier la mort de sa fille en évoquant des troubles alimentaires non confirmés. Cependant, les éléments recueillis par l’enquête suggèrent un tableau bien différent, celui d’une mère violente et colérique, capable de transposer sa rancœur envers l’ex-compagnon d’Amandine sur l’enfant elle-même. Selon les experts, Amandine était systématiquement maltraitée depuis son plus jeune âge, privée de nourriture, soumise à des punitions physiques et psychologiques, et souvent enfermée dans un débarras.
Les faits les plus graves remontent au premier confinement lié au Covid-19 en mars 2020, période durant laquelle Amandine a été retirée de l’école, ce qui a accentué son isolement et sa vulnérabilité. Les actes de cruauté se sont alors intensifiés, menant à la dénutrition fatale de l’adolescente.
Le verdict, attendu vendredi au plus tard, pourrait marquer un tournant dans la jurisprudence sur les actes de torture et de barbarie au sein de la sphère familiale.
Hérault
Montpellier : la proposition choc du maire pour lutter contre le blanchiment d’argent de la drogue
Le maire de Montpellier propose une mesure radicale pour endiguer le blanchiment d’argent lié au trafic de stupéfiants.
Face à une recrudescence de la violence liée au trafic de drogue, Michaël Delafosse, le maire de Montpellier, a proposé une solution inédite pour lutter contre le blanchiment d’argent provenant de cette activité illégale. Les récents événements, tels que les fusillades dans des quartiers sensibles, ont mis en lumière l’urgence d’agir contre ce fléau qui menace non seulement la sécurité publique mais aussi la cohésion sociale.
Montpellier, comme d’autres grandes villes françaises, est confrontée à une augmentation inquiétante des incidents liés au narcotrafic. Des épiceries de nuit, souvent soupçonnées de servir de façade pour le blanchiment d’argent, sont devenues des cibles privilégiées des règlements de comptes entre bandes rivales. Michaël Delafosse, conscient de l’ampleur du problème, a exprimé lors d’une interview à France Bleu son désir de voir les maires dotés de pouvoirs accrus pour décider de l’ouverture ou de la fermeture de tels commerces.
Le maire socialiste a souligné que le nombre excessif d’épiceries de nuit dans la ville n’est pas sans lien avec les activités criminelles. « Quand je suis devenu maire, il y avait près de 200 épiceries de nuit. Je ne dis pas qu’il n’en faut pas, mais pas autant », a-t-il déclaré. Cette surabondance de points de vente est vue comme un terrain fertile pour le blanchiment de l’argent sale, facilitant ainsi le financement de réseaux criminels.
Les fusillades récentes, notamment celle du 2 janvier dans le quartier de la Mosson, ont dramatiquement illustré l’urgence de la situation. Un homme a été tué et un autre blessé, dans ce qui semble être un règlement de comptes lié au trafic de stupéfiants. Face à cette violence, Michaël Delafosse a appelé à une mobilisation forte de l’État et de la société civile pour faire face à ce qui est devenu une « menace systémique pour la cohésion nationale ».
Michaël Delafosse, à travers ses interventions publiques et ses messages sur les réseaux sociaux, a montré une volonté ferme de s’attaquer au problème à la racine. Il a condamné avec force l’assassinat lié au trafic de drogue, soulignant que le narcotrafic est désormais un défi comparable à celui du terrorisme islamiste il y a une décennie.
Cette proposition de donner plus de pouvoir aux maires pour contrôler l’ouverture des commerces pourrait être une première étape vers une approche plus proactive et locale dans la lutte contre le blanchiment d’argent. Cependant, elle soulève également des questions sur l’équilibre entre la sécurité publique et la liberté d’entreprendre, ainsi que sur la capacité des maires à juger de la légitimité des commerces.
La proposition de Michaël Delafosse pour Montpellier représente un tournant dans la manière dont les villes françaises pourraient aborder le problème du narcotrafic. En s’attaquant aux moyens de blanchiment de l’argent de la drogue, la ville espère non seulement réduire la violence mais aussi renforcer la sécurité et la cohésion sociale de ses habitants.
France
Orages violents et risques d’inondations : le sud de la France en vigilance orange
Le Gard et la Lozère sont placés en alerte face à des orages potentiellement violents, susceptibles de provoquer des inondations. Météo-France annonce une dégradation rapide des conditions météorologiques, avec des risques qui pourraient s’étendre à d’autres départements.
Dès cette nuit, des perturbations orageuses traverseront le sud-est de la France, déclenchant des précipitations intenses, principalement sur le Languedoc-Roussillon. Le phénomène est renforcé par un épisode cévenol, caractérisé par des pluies soutenues sur les reliefs et des orages isolés en plaine. Si la vigilance orange est actuellement limitée au Gard et à la Lozère, Météo-France avertit que des régions voisines, comme l’Ardèche ou la région PACA, pourraient également être concernées en fonction de l’évolution des conditions.
Pour mercredi 16 octobre 2024 :
🟠 2 départements en Vigilance orangeRestez prudents et informés :https://t.co/JGz4rTUvHP pic.twitter.com/kgMlnpFQn1
— VigiMétéoFrance (@VigiMeteoFrance) October 15, 2024
Ce type d’événement, marqué par la confrontation entre des masses d’air méditerranéennes chaudes et des courants froids du nord, génère des précipitations intenses et des risques élevés de crues éclairs. Bien que l’intensité exacte des précipitations reste incertaine, les autorités appellent à la prudence, soulignant la possibilité d’une extension de la vigilance dans les prochaines heures.
Les habitants des zones à risque sont invités à rester informés des bulletins météorologiques et à prendre les mesures de précaution nécessaires.
-
Balaruc-les-BainsEn Ligne 2 semaines
Balaruc-les-Bains : 784 000 euros perdus aux Thermes, un camouflet pour la commune
-
MarseillanEn Ligne 2 semaines
Marseillan : Les propriétaires n’en peuvent plus des hausses d’impôts !
-
SèteEn Ligne 2 semaines
Sète : Quand François Commeinhes échange le béton pour la douceur marocaine
-
SèteEn Ligne 2 semaines
Sète : François Commeinhes économise 1,1M€ d’impôts grâce à des montages fiscaux
-
SèteEn Ligne 3 semaines
Sète : François Commeinhes face à un premier échec en Cassation
-
SèteEn Ligne 2 semaines
Sète : La ville condamnée pour une promesse d’embauche non respectée
-
MarseillanEn Ligne 2 semaines
Marseillan : nouveau revers judiciaire pour la mairie face au Préfet, sur un projet d’antenne-relais
-
MèzeEn Ligne 3 semaines
Mèze : une opposition absente, les mèzois lâchés face aux hausses tarifaires