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Culture

Habillée en Chanel comme une star hollywoodienne

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Plusieurs actrices, égéries de Chanel, sont loin de Paris pour cause du Covid mais le glamour hollywoodien est présent dans un défilé minimaliste, au dernier jour de la Fashion week.

Le logo CHANEL en blanc surplombe le podium tout aussi immaculé comme le panneau Hollywood l’empire du cinéma à Los Angeles.

Sous les verrières du Grand Palais, lieu traditionnel des shows de Chanel, les invités sont priés de garder leur masque, blanc, même pour les selfies sur fond du décor, passage obligé.

Les tabourets blancs sont espacés avec des lettres formant le nom Chanel et le logo en double C entrelacé. Il faut rester assis en attendant le spectacle et il est interdit de poser les sacs sur ces « barrières » qui pourtant s’y prêtent.

L’ambiance est loin de l’effervescence habituelle de ces rendez-vous mais le défilé est maintenu, bien que Paris, « en zone d’alerte maximale Covid », vive sa première journée des restrictions encore plus draconiennes.

« Elles font rêver »

Dans ce contexte, Virginie Viard, directrice artistique de Chanel, fait un clin d’oeil aux actrices « qui nous font tant rêver ».

De Gabrielle Chanel en passant par Karl Lagerfeld, décédé en février 2019, la maison a créé des looks mémorables à l’écran et dans la vie des stars du cinéma comme Romy Schneider ou Jeanne Moreau.

« Je pensais aux actrices au moment du +photo call+, sur le tapis rouge, ce moment où elles sont interpellées par les photographes (…). Et puis les fans qui les attendent derrière les barrières, ce côté très vivant du cinéma hors du cinéma, c’est ce que j’aime », explique Virginie Viard dans la note d’intention du défilé.

La scénographie est repensée pour que les mannequins ne se croisent pas et restent à la bonne distance les unes des autres.

Certaines s’arrêtent devant les rangs des spectateurs et prennent des poses, comme les actrices sur le tapis rouge ou comme cela se faisait autrefois lors de la présentation des collections.

« Je voulais que ce soit très joyeux, coloré, très vivant aussi », mais « sans tomber dans la citation vintage », souligne Virginie Viard.

En blanc et noir, les couleurs fétiches de Chanel, les tenues sont brodées de sequins, des voilettes noires apportent une touche vintage habillée.

Les sacs sont minuscules qui se portent comme pochettes ou comme collier. Sandales à talons ou mocassins, côté chaussures, on peut choisir entre glamour ou +casual+ (décontracté).

Courbes

Aux côtés des incontournables tailleurs-jupe de tweed écrus ou noirs, la maison multiplie sur un registre plus jeune et décontracté les tailleurs avec bermuda, des jeans aux teintes fluo et des tee-shirts imprimés des lettres CHANEL façon néons.

Chose rare sur les podiums parisiens, la Hollandaise Jill Kortleve, qui revendique son attitude +body positive+ et ses mensurations de « fille d’à côté », loin de la minceur habituelle des mannequins, défile pour la deuxième fois pour Chanel.

Elle porte un pantalon rose fluo à taille haute avec une fine ceinture bijou, une brassière noire sous une cape transparente, découvrant sa taille et son décolleté.

La mannequin, qui mélange les origines hollandaise, surinamaise, indonésienne et indienne, incarne, selon Vogue « avec fraîcheur cette nouvelle garde de mannequins curvy super healthy ». Avec des formes et super saine.

« Bonne nouvelle, le mouvement s’est propulsé jusqu’à Paris », relève le magazine. Paris pourtant plus réticent que le monde anglo-saxon à mettre en valeur les mannequins rondes – honnies par Lagerfeld – où Jill Kortleve avait déjà défilé pour Alexander McQueen ou Mugler.

Culture

Sète : plongeon musical dans les années 80 pour une cause noble

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Sète : plongeon musical dans les années 80 pour une cause noble
©VilledeSète

Un concert solidaire rassemblant des icônes des années 80 se tiendra à Sète pour soutenir quatre associations locales du bassin de Thau.

Des vagues de nostalgie vont balayer le Théâtre de la Mer à Sète, lundi 12 juin au soir, alors que la ville se prépare pour un concert solidaire organisé par l’association « Les Copains d’abord » en partenariat avec « Sandy Smile Events ».

Baptisé « La folie des années 80 », le concert verra des icônes de la musique française comme Patrick Hernandez, Jean-Pierre Mader, Cookie Dingler, et William (début de soirée) réunies sur scène pour soutenir quatre associations locales : Astrid-MRCPI, Med d’Oc Solidaire, Alliance Méditerranée et A.S.S.O.S de Thau.

Le guitariste choriste Philippe Delage se joindra à eux pour un spectacle empreint de souvenirs et de nostalgie. Pour conclure la soirée, le DJ local Patrice Esposito mènera la danse avec un set « Chic Mix 80’ » d’une heure et demie, assurant que les participants resteront ambiancés jusqu’au bout de la nuit.

Au-delà de la musique, les participants pourront profiter d’une restauration et d’une buvette sur place, assurant une expérience complète pour tous. Les billets sont vendus au tarif de 37 euros et peuvent être achetés à l’Office de Tourisme ou via le site Hello Asso. Pour plus d’informations, vous pouvez contacter l’organisateur à ce numéro : 06.25.61.85.45.

La page Facebook  Les copains d’abord 7  servira de plateforme pour les mises à jour et les annonces liées à l’événement. L’enthousiasme est palpable alors que Sète s’apprête à réveiller les mélodies du passé pour soutenir des causes dignes et indispensables dans le présent.

Pour un voyage musical inoubliable et pour soutenir ces associations essentielles, ne manquez pas ce rendez-vous unique au Théâtre de la Mer

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Culture

Décès : l’humoriste Guillaume Bats est mort à l’âge de 36 ans

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Décès : l'humoriste Guillaume Bats est mort à l'âge de 36 ans

L’humoriste est mort à l’âge de 36 ans. La cause de son décès n’a pas été annoncée.

L’humoriste Guillaume Bats est mort ce jeudi, a annoncé la société Dark Smile Productions sur sa page Facebook, sans préciser la cause du décès. Il avait 36 ans.

« C’est avec la plus profonde tristesse que nous vous annonçons le décès ce jeudi 1er juin de Guillaume Bats, notre grand ami et frère de cœur et de scène », peut-on lire dans ce message. « Nous n’avons pas les mots mais un immense vide est déjà présent dans nos cœurs. »

De son vrai nom Guillaume Batreau, Guillaume Bats était atteint de la maladie des os de verre. « À ma naissance, je suis resté moins d’un an avec ma mère. Elle n’a pas assumé, et je me suis retrouvé en pouponnière jusqu’à l’âge de 4 ans », avait raconté l’humoriste.

Adepte d’humour noir, Guillaume Bats avait commencé très tôt à faire des sketchs, avant de s’occuper des premières parties d’Anthony Kavanagh, Jean-Marie Bigard et du Comte de Bouderbala.

Il avait aussi noué au milieu des années 2010 une amitié profonde avec Jérémy Ferrari, assurant ses premières tournées lors sa tournée des Zenith. L’humoriste avait ensuite produit son seul en scène Hors cadre, et écrit avec lui son dernier spectacle Inchallah.

Guillaume Bats portait un regard tout en autodérision sur son handicap: « Pour vous détendre et rire, vous avez donc décidé de venir voir un handicapé », lançait-il ainsi dès les premières minutes de Hors cadre.

Dans Inchallah, il se présentait comme « la gargouille la plus drôle de Paris ». Mais Guillaume Bats refusait d’être un porte-parole pour les personnes en situation de handicap, avait-il expliqué : « Si je fais bien mon travail, évidemment, je vais faire du bien aux personnes concernées par le handicap et tant mieux. Mais à aucun moment, je ne monte sur scène pour revendiquer tel ou tel droit pour les handicapés. Un spectacle d’humour, ce n’est pas de la propagande. »

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Palme d’Or : Justine Triet toujours pas félicitée par Emmanuel Macron

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Palme d'Or : Justine Triet toujours pas félicitée par Emmanuel Macron

Emmanuel Macron n’a pas encore exprimé publiquement ses félicitations à la réalisatrice Justine Triet pour sa victoire à la Palme d’or lors du prestigieux Festival de Cannes le samedi 27 mai.

Le silence persistant du président de la République a attiré de plus en plus d’attention, d’autant plus que son camp politique exprime son mécontentement face aux prises de position engagées de l’artiste. Lors de son discours de remerciement, Justine Triet a vivement critiqué le pouvoir « néolibéral » en déclarant que le mouvement contre la réforme des retraites avait été « nié de façon choquante ». Cette déclaration a suscité l’indignation de nombreux membres du gouvernement et de la majorité présidentielle.

Interrogée sur l’absence de réaction d’Emmanuel Macron sur le plateau de l’émission Quotidien le mardi 30 mai, la ministre de la Culture, Rima Abdul Malak, a évité la question en répondant : « Je n’en ai pas parlé avec lui. » Quelques minutes plus tard, l’animateur Yann Barthes a insisté en demandant : « Pourquoi le président de la République n’a-t-il pas envoyé de tweet ? » La ministre a répondu : « Je ne vais pas répondre à sa place. »

Face à cette situation, plusieurs élus expriment leur « malaise » face à la discrétion d’Emmanuel Macron. « Comme le prix Nobel Annie Ernaux, cette Palme d’or est un motif de fierté pour la France. Il y aurait de quoi l’applaudir ici, même si Emmanuel Macron n’a toujours pas jugé bon de la saluer », a souligné la députée LFI Sarah Legrain lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale le mardi 30 mai.

Sarah Legrain a également ajouté : « Il a bien félicité Erdogan pour sa réélection en Turquie, mais contrairement à Justine Triet, il ne critique pas la répression autoritaire de ce monarque présidentiel qui gouverne contre son peuple pour lui voler deux ans de plus. »

Avant l’intervention de la députée parisienne, spécialiste des enjeux de politique culturelle au sein de la France insoumise (LFI), plusieurs élus avaient déjà critiqué le silence du chef de l’État, habituellement prompt à féliciter et à mettre en lumière les réussites françaises. « Je sais bien que c’est une femme, mais est-ce que quelqu’un a vu le tweet de félicitations d’Emmanuel Macron à Justine Triet pour sa Palme d’or ? », s’est faussement interrogée la sénatrice socialiste Marie-Pierre de la Gontrie sur les réseaux sociaux. « Trois jours plus tard et Emmanuel Macron n’a toujours pas félicité Justine Triet pour sa Palme d’or. Il y a comme un malaise », a ajouté Alma Dufour, collègue de Marie-Pierre de la Gontrie et membre de la France insoumise, sur Twitter.

Ce silence de la part du président de la République suscite de nombreuses interrogations et critiques. Alors que Justine Triet a remporté l’un des prix les plus prestigieux du monde du cinéma, il est étonnant que le chef de l’État n’ait pas encore félicité publiquement la réalisatrice pour son succès.

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