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Guerre à Gaza : Netanyahu ouvre la voie à un cessez-le-feu définitif sous conditions

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Le Premier ministre israélien se dit prêt à des négociations permanentes, mais exige le désarmement total du Hamas, alors que les bombardements se poursuivent dans l’enclave palestinienne.

Benjamin Netanyahu a annoncé sa volonté d’engager des discussions pour mettre fin durablement aux hostilités à Gaza, à condition qu’une trêve temporaire entre en vigueur. Cette déclaration intervient alors que les frappes israéliennes ont encore causé la mort de dizaines de Palestiniens, dont de nombreux enfants, selon des sources locales. Un raid aérien près d’un hôpital à Deir al-Balah aurait tué 17 personnes, parmi lesquelles huit mineurs, tandis qu’une famille entière a péri sous les bombes à Khan Younès.

Le chef du gouvernement israélien, actuellement en visite aux États-Unis, a fixé des exigences claires pour toute résolution du conflit : le Hamas doit renoncer à ses armes, Gaza doit être démilitarisée, et le mouvement islamiste ne doit plus exercer aucun contrôle sur le territoire. « Si ces conditions ne sont pas remplies par la diplomatie, nous agirons par la force », a-t-il averti. Ces propos font écho aux pourparlers indirects en cours à Doha, où le Hamas affirme son refus de toute trêve qui maintiendrait une présence militaire israélienne dans l’enclave.

Les discussions portent sur une pause des combats de 60 jours, couplée à la libération de dix otages israéliens et à la restitution des corps de neuf autres. Toutefois, les positions semblent irréconciliables : le Hamas exige un retrait total des troupes israéliennes et des garanties internationales pour un cessez-le-feu durable, tandis qu’Israël insiste sur l’élimination de la menace sécuritaire posée par le groupe armé.

La guerre, déclenchée après l’offensive sanglante du Hamas le 7 octobre 2023, a engendré un bilan humain catastrophique. Plus de 57 000 Palestiniens, majoritairement des civils, ont péri sous les bombardements, selon les autorités locales. Côté israélien, les attaques initiales ont fait 1 219 morts. Malgré l’acheminement récent de carburant par l’ONU, la situation humanitaire reste désastreuse à Gaza, où la population survit dans des conditions extrêmes.

Alors que les familles des otages réclament leur libération immédiate, Netanyahu a reconnu les limites de sa marge de manœuvre face à un « ennemi terroriste ». Les médiateurs internationaux, dont les États-Unis, espèrent encore une issue diplomatique, mais les obstacles politiques et militaires rendent toute avancée incertaine. Dans les ruines de Gaza, la colère et le désespoir grandissent, comme en témoignent les proches des victimes : « Pourquoi tuer des enfants ? Assez de ce massacre ! »

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