Culture
Grammy Awards: Megan Thee Stallion, Beyoncé et Taylor Swift reines de la soirée

Les Grammy Awards ont permis à la reine Beyoncé de battre le record de récompenses pour une artiste féminine dans cette compétition et récompensé sa dauphine, la rappeuse Megan Thee Stallion, sacrée révélation de l’année.
Taylor Swift a elle aussi battu un record, devenant la première artiste féminine à décrocher à trois reprises le trophée de l’album de l’année, à égalité avec des géants comme Stevie Wonder, Frank Sinatra et Paul Simon. « Vous étiez au rendez-vous dans ce monde imaginaire que nous avons créé » sur l’album « Folklore », inspiré par le retour à la terre et aux choses simples de la campagne, a-t-elle lancé.
Lors d’une soirée qui a fait la part belle aux femmes, l’artiste H.E.R a été primée pour son titre « I Can’t Breathe », inspiré par les manifestations antiracistes qui ont secoué les Etats-Unis l’été dernier, et la jeune Billie Eilish a remporté le Grammy Award de l’enregistrement de l’année pour la deuxième année consécutive.
La soirée de gala, qui se déroulait à Los Angeles presque un an jour pour jour après les premières fermetures de salles de concert américaines sous la menace du coronavirus, était entourée de strictes précautions sanitaires, avec stars masquées et gardant leurs distances, mais les prestations chocs étaient au rendz-vous.
Meghan Thee Stallion a reçu le prestigieux Grammy de la « révélation de l’année », la première artiste de rap à triompher dans cette catégorie depuis Lauryn Hill en 1999. Cette récompense ne fait que consacrer le succès de l’artiste après une année marquée par la sortie de son premier album studio “Good News”, un duo mémorable avec la star Cardi B sur “WAP” et son tube “Savage” avec la participation de Beyoncé sur un remix.
Ce remix a valu aux deux artistes les prix de la « meilleure performance rap » et de la « meilleure chanson rap ».
Avec 28 Grammy au total, « Queen B. » est entrée dans l’histoire des Grammy Awards en battant le record pour une artiste féminine dans la compétition, et celui pour un chanteur (homme ou femme).
Coup double pour Billie Eilish
En solo, elle a reçu le trophée de la meilleure vidéo musicale pour « Brown Skin Girl » et surtout été élue meilleure performance R&B pour son titre « Black Parade », sorti dans la foulée du meurtre de George Floyd et des gigantesques manifestations antiracistes de l’été 2020. Une prise de conscience que l’Académie des arts et des sciences de l’enregistrement qui décerne les Grammy Awards ne pouvait pas ignorer.
“Black Parade” a des paroles fortes, qui fustigent tout à la fois le racisme, appellent à la mobilisation pour les droits civiques et rendent hommage à la culture noire.
Ordinairement toute en maîtrise, Beyoncé s’est montrée visiblement émue au moment d’accepter le prix qui la portait en tête des artistes féminines. « En tant qu’artiste, je considère que c’est mon travail, notre travail à tous, d’être le reflet de notre époque », a déclaré la chanteuse. « Je voulais soutenir, encourager, célébrer toutes les reines et les rois noirs qui continuent à m’inspirer et à inspirer le monde entier. »
Les Grammy ont aussi récompensé l’artiste H.E.R, chanson de l’année pour « I Can’t Breathe”, un hymne réclamant la fin des discriminations raciales et des brutalités policières qui fait référence aux derniers mots prononcés par George Floyd et avant lui par Eric Garner, un Américain noir mort asphyxié lors de son arrestation à New York en juillet 2014.
« Je n’imaginais pas que ma peur et ma douleur auraient un impact », a expliqué la Californienne de 23 ans en recevant son prix.
Coup double pour Billie Eilish qui a raflé dimanche, avec “Everything I Wanted”, le Grammy Award de l’enregistrement de l’année pour la deuxième année consécutive, un exploit pour une artiste de seulement 19 ans qui avait remporté le grand chelem l’an dernier (les quatre récompenses reines).
En recevant le trophée, la jeune femme a déclaré qu’il aurait dû aller à Megan Thee Stallion. Billie Eilish a aussi reçu dimanche un prix pour « No Time To Die », le thème officiel du prochain volet des aventures de James Bond, écrit avec son frère.
Pourtant donnée favorite par de nombreux critiques, Dua Lipa a dû se contenter du Grammy du meilleur album pop vocal pour « Future Nostalgia », collection de titres plus discos et dansants les uns que les autres.
Boa vert et Jésus
Le fantasque Harry Styles, qui avait ouvert la soirée avec son tube « Watermelon Sugar » un boa en plumes vertes autour du cou, a lui reçu le Grammy de la meilleure performance pop solo.
Britanny Howard, jusqu’alors connue avec son groupe Alabama Shakes, a remporté le Grammy de la meilleure chanson rock tandis que Fiona Apple a décroché deux prix pour son album « Fetch The Bolt Cutters ».
Dans une catégorie rock où les artistes féminines étaient là encore présentes en force, The Strokes a réussi à s’imposer pour le meilleur album rock avec « The New Abnormal », le premier Grammy de leur pourtant longue carrière.
Vieux briscard du rap, Nas a aussi remporté une première victoire dimanche après 14 nominations pour « King’s Disease », sacré meilleur album rap.
La star nigériane Burna Boy s’est quant à lui imposé dans la catégorie de l’album de « musique du monde » tandis que Kanye West a remporté son 22e Grammy Award, non pas dans la catégorie rap qui l’a rendu célèbre, mais pour son disque évangélique « Jesus Is King », élu « meilleur album de musique chrétienne contemporaine ».
Culture
L’art urbain à l’honneur : K-Live Festival dévoile sa programmation pour 2023

Le festival K-Live, qui célèbre l’art urbain et la musique à Sète, dévoile sa programmation, qui aura lieu du 31 mai au 4 juin. Les amateurs de street art et de musique pourront profiter d’une semaine riche en événements et en découvertes artistiques.
K-Live a vu le jour en 2008, en tant que festival novateur dans le domaine de l’art urbain. Depuis, de nombreux festivals similaires ont vu le jour, tels que l’Urban Art Jungle à Lyon, le Street Art Fest à Grenoble ou encore Just Do Paint à Saint-Brieuc.
Le festival K-Live soutient la création artistique urbaine contemporaine et joue un rôle social important. Les œuvres de street art permettent de favoriser les rencontres et les dialogues entre les habitants et peuvent retracer l’histoire de certains lieux. Le MaCo (Musée à ciel ouvert), en particulier, est un événement clé du festival, offrant aux artistes invités l’opportunité de laisser leur marque sur les murs de la ville.
Cette année, les festivaliers pourront profiter d’un programme varié comprenant des événements tels que le MaCo, K-Live Exquis, K-Live Talk, K-Live Young et K-Live Women. Le MaCo accueillera Jace, Maye et Kikiland, qui œuvreront dans les rues de Sète du 31 mai au 4 juin. K-Live Exquis invite Marine Bonamy et Loraine Motti à réaliser une œuvre à l’aveugle à quatre mains le 2 juin.
K-Live Talk proposera une rencontre avec Jean Faucheur, président de la Fédération de l’Art Urbain, le 3 juin. Les amateurs d’art urbain pourront discuter avec lui et en apprendre davantage sur cet art en plein essor. K-Live Young mettra en vedette des artistes locaux tels que Margot Mérandon, Angéline Terpend, Bowe et X-Lasme, qui travailleront sur le mur de La Passerelle à l’Île de Thau du 31 mai au 4 juin. K-Live Women invite Nadége Feron à intervenir auprès et avec un groupe de femmes à la Médiathèque André Malraux, du 22 mai au 2 juin.
Le festival se clôturera en beauté au Théâtre de la Mer avec Iréne Dresel et French 79, invités du K-Live Klub.
Laprogrammation du K-Live Festival 2023 s’annonce riche et variée, offrant une expérience unique de découverte de l’art urbain et de la musique dans une ambiance festive et conviviale. Les festivaliers sont invités à découvrir de nouveaux talents et à s’immerger dans la culture Sète, une ville qui regorge de créativité et d’énergie artistique.
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Culture
Oscars 2023 : le sacre de « Everything Everywhere All at Once »

Le film de Daniel Kwan et Daniel Scheinert, qui mélange kung-fu, comédie dramatique familiale, science-fiction et multiverse, repart de la cérémonie avec sept statuettes, dont celle du meilleur film, du meilleur réalisateur et de la meilleure actrice pour Michelle Yeoh.
Every Oscar » pour Everything Everywhere All at Once. La 95e cérémonie des Oscars, qui s’est déroulée dans la nuit de dimanche 12 au lundi 13 mars, au Dolby Theatre à Los Angeles, s’est terminée par le sacre attendu du film de Daniel Kwan et Daniel Scheinert. Ce long-métrage, qui mélange kung-fu, comédie dramatique familiale, science-fiction et multiverse, a remporté sept Oscars, terrassant Tom Cruise et Top Gun : Maverick, Steven Spielberg et The Fabelmans ou encore James Cameron et Avatar : La Voie de l’eau.
A l’Ouest, rien de nouveau, le film de guerre allemand d’Edward Berger, produit par Netflix, a tiré son épingle du jeu, empochant quatre Oscars dont celui du meilleur film étranger. Il permet ainsi à la plateforme d’inscrire son nom au palmarès. Longue (plus de 3h30) et parfois ennuyeuse, la cérémonie a appuyé sur l’épisode de la gifle de Will Smith survenu l’an dernier, l’animateur Jimmy Kimmell y faisant souvent fait allusion au détour de plusieurs blagues. Elle a été aussi parsemée de grands moments musicaux avec les prestations de Rihanna, Lady Gaga et des artistes indiens du film RRR. Franceinfo vous résume cette 95e cérémonie des Oscars.
Sept Oscars pour « Everything Everywhere All at Once »
Grand favori de cette soirée avec 11 nominations, le film de Daniel Kwan et Daniel Scheinert a fait une razzia : meilleur film, meilleur réalisateur pour « Les Daniels » (Daniel Kwan et Daniel Scheinert), meilleur actrice (Michelle Yeoh), meilleure actrice dans un second rôle (Jamie Lee Curtis), meilleur acteur dans un second rôle (Ke Huy Quan), meilleur scénario original et meilleur montage (Paul Rogers). « Merci à l’Académie. Merci au studio A24. Vous avez vu notre étrangeté et vous nous avez soutenus pendant une année », a déclaré le producteur du film Jonathan Wang en recevant la plus prestigieuse des statuettes dorées, celle du meilleur film. « Nous voulons dédier ceci aux mamans, à toutes les mamans du monde, à nos mamans, en particulier à ma maman et mon papa, Ken et Becky, a salué Daniel Scheinert, merci de ne pas avoir écrasé ma créativité quand je faisais des films d’horreur vraiment dérangeants, que je pervertissais des comédies ou que je m’habillais en drag-queen quand j’étais gamin, ce qui n’est une menace pour personne. »
🗨️ « Merci à mes parents de ne pas avoir écrasé ma créativité quand j’étais jeune ! »
L’inspirant discours de Daniel Scheinert et Daniel Kwan qui remportent l’#Oscars de la meilleure réalisation pour Everything Everywhere All At Once 👏 pic.twitter.com/66AB7Geh4W
— CANAL+ (@canalplus) March 13, 2023
Le film a aussi été récompensé pour les performances de ses comédiens. Michelle Yeoh, révélée au grand public pour son rôle dans le James Bond Demain ne meurt jamais, a vu sa carrière couronnée. A 60 ans, elle a dominé l’autre favorite Cate Blanchett et devient la première actrice d’origine asiatique à s’imposer. « C’est un signal d’espoir et de possibilités. C’est la preuve que les rêves peuvent être grands et que les rêves se réalisent. Et mesdames, ne laissez personne dire que vous n’êtes plus assez fraîches », a-t-elle assuré.
Ke Huy Quan et Jamie Lee Curtis ont reçu leur premier Oscar, celui, respectivement, du meilleur second rôle masculin et féminin. « Mon parcours a commencé sur un bateau, a retracé l’acteur, j’ai passé un an dans un camp de réfugiés et je me retrouve ici sur la plus grande scène d’Hollywood. On dit que des histoires comme celle-ci n’arrivent que dans les films. Je ne peux pas croire que ça m’arrive à moi. C’est ça, le rêve américain. » L’actrice, elle, a remercié « toutes les personnes qui ont soutenu les films de genre », dans lesquels elle a tourné, ainsi que sa mère Janet Leigh et son père Tony Curtis, deux anciennes gloires d’Hollywood.
La renaissance de Brendan Fraser
Grand favori pour sa transformation physique et son histoire personnelle, Brendan Fraser a remporté l’Oscar du meilleur acteur pour son interprétation dans The Whale, de Darren Aronofsky. Révélé dans des films d’action dans les années 90 (La Momie), il a séduit l’Académie en incarnant un professeur obèse reclus et tourmenté par le chagrin. « C’est donc ça le multivers », a-t-il déclaré, incrédule et ému, en recevant la statue dorée. Après avoir mis sa carrière entre parenthèses, de disparaître des radars dans les années 2000 et après avoir accusé un ponte de l’industrie cinématographique d’agression sexuelle, l’acteur de 54 ans signe, avec ce film, un come-back dont Hollywood raffole. La transformation physique de l’acteur pour le rôle a d’ailleurs été saluée par l’Académie avec l’Oscar des meilleurs maquillages et coiffures.
« C’est donc ça le multiverse ? »
L’émotion de Brendan Fraser, sacré meilleur acteur aux #Oscars. pic.twitter.com/sZuLid4FZI
— CANAL+ (@canalplus) March 13, 2023
Rihanna et Lady Gaga font le show mais repartent bredouille
Sur la scène du Dolby Theater, les prestations musicales de Lady Gaga, Rihanna et des artistes indiens du film RRR ont fait le spectacle. Tous en lice pour l’Oscar de la meilleure chanson originale, ils ont offert au public des prestations tour à tour intimiste, émouvante ou entraînante. Lady Gaga, nommée avec le titre Hold my hand (Top Gun : Maverick), qui avait d’abord annoncé qu’elle ne chanterait pas, a finalement offert une prestation très épurée, acoustique, vêtue d’un jean et d’un simple t-shirt noir. Rihanna, après sa prestation remarquée au SuperBowl, a continué sur sa lancée avec la ballade Lift me up (Black Panther : Wakanda Forever). Enceinte de son deuxième enfant, l’artiste a ému la salle avec ce titre qui rend hommage à l’acteur de Black Panther disparu Chadwick Boseman. Mais, finalement la statuette est allée à la chanson du film RRR, Naatu Naatu, qui s’inscrit dans la pure tradition bollywoodienne.
Standing ovation pour « Naatu Naatu » aux #Oscars ! #RRR pic.twitter.com/0PFDOEPq1v
— CANAL+ (@canalplus) March 13, 2023
Netflix prend sa part du gâteau
Le film allemand, A l’Ouest, rien de nouveau, d’Edward Berger, produit par Netflix, a remporté quatre Oscars : meilleur film étranger, meilleure musique originale, meilleure photo et meilleur décor. Adapté du roman du même nom d’Erich Maria Remarque paru en 1929, il raconte du point de vue d’un soldat allemand la Première Guerre Mondiale. Huitième film de l’histoire des Oscars a être nommé à la fois pour le meilleur film étranger et le meilleur film, la première catégorie avait peu de chances de lui échapper.
A noter que la version américaine de ce film, qui date de 1930, avait reçu l’Oscar du meilleur film et meilleur réalisateur pour Lewis Milestone. La célèbre plateforme inscrit également son nom au palmarès dans la catégorie meilleur film d’animation avec la version de Pinocchio du réalisateur mexicain Guillermo Del Toro et dans celle du meilleur court métrage documentaire avec Ceux qui murmuraient à l’oreille de l’éléphanteau, réalisé par Kartiki Gonsalves.
Il n’y a pas eu de gifle, mais elle était dans tous les esprits
La cérémonie de l’an dernier avait été marquée par la gifle balancée par Will Smith à Chris Rock, après une blague de ce dernier à l’encontre de Jada Pinkett-Smith. Jimmy Kimmell, le présentateur n’a cessé d’y faire référence à cet incident. « Si l’un d’entre vous n’est pas content d’une blague et décide d’en venir aux mains, ça ne va pas être simple », a promis l’animateur en faisant une référence, en V.O., à un tube de Will Smith, Gettin’ Jiggy With It. Il a ensuite présenté le service d’ordre des Oscars pour dissuader tout potentiel agresseur : Spider-Man (Andrew Garfield), le Mandalorian (Pedro Pascal), Michel Yeoh ou encore Adonis Creed (Michael B. Jordan).
« Si quiconque dans ce théâtre commet un acte violent à n’importe quel moment durant la cérémonie, vous serez récompensés par l’Oscar du meilleur acteur et autorisé à donner un discours de 19 minutes », a-t-il lancé. Quelques minutes après, il a cependant adopté un ton à moitié sérieux : « Nous voulons que vous preniez du plaisir, que vous vous sentiez en sécurité et surtout, nous voulons que JE me sente en sécurité… ». Après 3h30 de cérémonie, Jimmy Kimmell a pu fièrement conclure qu’elle s’était déroulée sans incident.
Le palmarès complet
Meilleur film : Everything Everywhere All at Once
Meilleur réalisateur : Daniel Kwan et Daniel Scheinert (Everything Everywhere All at Once)
Meilleur scénario original : Daniel Kwan et Daniel Scheinert (Everything Everywhere All at Once)
Meilleur scénario adapté : Sarah Polley (Women Talking)
Meilleur acteur : Brendan Fraser (The Whale)
Meilleure actrice : Michelle Yeoh (Everything Everywhere All at Once)
Meilleur second rôle masculin : Ke Huy Quan (Everything Everywhere All at Once)
Meilleur second rôle féminin : Jamie Lee Curtis (Everything Everywhere All at Once)
Meilleure musique originale : Volker Bertelmann (A l’Ouest, rien de nouveau)
Meilleure chanson originale : Naatu Naatu par Kala Bhairava, M. M. Keeravani, Rahul Sipligunj (RRR)
Meilleur film étranger : A l’Ouest, rien de nouveau, réalisé par Edward Berger
Meilleur film d’animation : Guillermo del Toro’s Pinocchio, réalisé par Guillermo de Toro
Meilleure photo : James Friend (À l’Ouest, rien de nouveau)
Meilleurs décors : Christian M Goldbeck et Ernestine Hipper (A l’Ouest, rien de nouveau)
Meilleurs costumes : Ruth Carter (Black Panther : Wakanda Forever)
Meilleurs maquillages et coiffures : Adrien Morot, Judy Chin, Annemarie Bradley (The Whale)
Meilleur montage : Paul Rogers (Everything Everywhere All at Once)
Meilleur son : Mark Weingarten, Chris Burdon, Al Nelson, Mark Taylor (Top Gun : Maverick)
Meilleurs effets visuels : Joe Letteri, Richard Baneham, Eric Saindon, Daniel Barrett (Avatar : La Voie de l’eau)
Meilleur documentaire : Navalny, réalisé par Daniel Roher
Meilleur court métrage documentaire : Ceux qui murmuraient à l’oreille de l’éléphanteau, réalisé par Kartiki Gonsalves
Meilleur court métrage : An Irish Goodbye, réalisé par Tom Berkeley et Ross White
Meilleur court métrage d’animation : L’Enfant, la taupe, le renard et le cheval, réalisé par Charlie Mackesy et Peter Baynton
Culture
Musique : Les vinyles se vendent plus que les CD, une première depuis 1987

Le vinyle fait son grand retour et surclasse les CD aux États-Unis.
Les vinyles font leur grand retour et bousculent les habitudes de consommation de musique. Selon un rapport récent de la Recording Industry Association of America (RIAA), les ventes de disques vinyles ont dépassé celles des CD aux États-Unis en 2022, une première depuis 35 ans.
Avec 41 millions d’unités vendues contre 33 millions pour les CD, les vinyles représentent désormais 71% de tous les revenus des formats physiques de musique aux États-Unis. Les amateurs de musique redécouvrent ainsi les plaisirs de la collection de vinyles, avec leur esthétique unique et leur son plus chaud et authentique, selon certains auditeurs.
Les studios ne sont pas en reste et multiplient les campagnes marketing agressives pour promouvoir le vinyle comme un objet de collection indispensable. Des artistes comme Orelsan ont également compris l’engouement pour ce format iconique et ont proposé des éditions limitées et exclusives pour leurs fans.
Si la nostalgie joue un rôle dans le succès du vinyle, les jeunes générations y participent également activement, comme le montre la collection impressionnante d’un YouTubeur passionné.
Le vinyle, vestige du passé, prouve ainsi qu’il a encore de beaux jours devant lui dans un marché musical dominé par la dématérialisation à outrance. Les vinyles se vendent comme des petits pains et surclassent les CD, offrant aux mélomanes du monde entier une expérience musicale unique et authentique.
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