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Gaza sous le feu : Amnesty International dénonce une « extermination en temps réel »

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La situation humanitaire dans l’enclave palestinienne atteint un point de non-retour, selon l’ONG, qui accuse Israël de crimes systématiques.

Amnesty International alerte sur une catastrophe humanitaire d’une ampleur inédite à Gaza, qualifiant les actions israéliennes de « génocide diffusé en direct ». L’organisation dénonce une stratégie militaire qui cible délibérément les civils, avec des milliers de victimes, des infrastructures vitales réduites en cendres et un blocus empêchant toute aide d’atteindre les survivants. Les témoignages recueillis décrivent des familles entières décimées, des hôpitaux hors service et une population livrée à la famine.

Les autorités israéliennes rejettent fermement ces accusations, parlant de « désinformation » de la part d’une organisation qu’elles jugent partiale. Pourtant, les chiffres officiels confirment un bilan effroyable : plus de 52 000 morts, dont une majorité de femmes et d’enfants, selon les sources locales. L’UNRWA, l’agence onusienne en charge des réfugiés palestiniens, souligne que le refus d’accès à l’aide internationale aggrave chaque jour la crise, privant les malades de soins et les enfants de nourriture.

Le rapport d’Amnesty met en lumière des méthodes qualifiées de « punition collective », avec des déplacements forcés, des disparitions et des conditions de vie insoutenables. Les survivants errent parmi les décombres, sans abri ni perspective, tandis que les frappes se poursuivent. « Gaza est devenu un laboratoire de l’horreur », résume une responsable de l’ONG, appelant la communauté internationale à agir face à ce qu’elle considère comme une atteinte à l’humanité tout entière.

Alors que la Cour internationale de justice examine les obligations d’Israël, les tensions diplomatiques s’exacerbent. Les représentants palestiniens dénoncent une instrumentalisation de l’aide humanitaire à des fins militaires, tandis qu’Israël accuse l’ONU de partialité. Dans ce contexte, les civils paient le prix fort, coincés entre les bombardements et la pénurie. « Nous ne voulons plus ramasser les morceaux de nos proches », témoigne une rescapée, symbole d’une population au bord de l’effondrement.

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