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Fusillade mortelle à Paris: la piste du règlement de comptes privilégiée

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Un tireur a tué froidement un homme et blessé par balle une agente de sécurité, lundi en plein jour devant un hôpital parisien, parvenant à s’enfuir après ce qui s’apparente à un règlement de comptes, selon les premiers éléments de l’enquête.

Dans le XVIe arrondissement de la capitale, les coups de feu ont été tirés devant l’hôpital gériatrique Henry-Dunant, un établissement privé administré par la Croix-Rouge française, où est actuellement installé un centre de vaccination contre le Covid-19.

Le tireur a pris la fuite sur un deux-roues. « C’est un probable règlement de comptes », a expliqué une source proche de l’enquête.

La victime, née en 1987, « est très connue, notamment pour meurtre en bande organisée, trafic de stupéfiants et association de malfaiteurs », a ajouté une source proche du dossier, qui confirme que la thèse d’une exécution préméditée est privilégiée.

« Il ressort des premières investigations que l’homme décédé », « défavorablement connu par la justice », « était visé par l’auteur des coups de feu », a confirmé le parquet de Paris, qui a ouvert une enquête pour assassinat, tentative d’assassinat et association de malfaiteurs, confiée à la brigade criminelle de la Direction régionale de la police judiciaire.

« Ca ressemblait vraiment à une exécution de mafieux, comme dans un film », raconte Arnaud, patron d’un café situé juste en face de l’hôpital, souhaitant rester anonyme.

Tueur « stoïque »

Quand il entend les coups de feu, il s’affaire dans son bar.

« Quand je me suis retourné, j’ai vu un gars en capuche tirer deux ou trois fois sur la victime, vers la tête ou le haut du corps, alors qu’elle était déjà au sol, pour le finir. Et puis il est parti calmement, sans aucun stress ».

Quelques minutes plus tôt, le trentenaire abattu en pleine rue avait commandé un café à emporter au commerçant. « C’est irréel, j’ai encore du mal à y croire », souffle le cafetier, dans ce quartier cossu de la capitale.

Le cuisinier de l’établissement, Aboubakar Fofana, dit avoir vu le tireur « monter sur un scooter X-Max gris qui l’attendait » un peu plus loin.  « Le conducteur était un peu gros alors que le tireur était plutôt grand et sportif. Tout du long, il a marché tranquillement, il était complètement stoïque, comme s’il venait d’acheter un café et que tout était normal », assure ce trentenaire.

« Balle perdue »

La gardienne d’un immeuble voisin rapporte aussi anonymement avoir « entendu six grands coups de feu vers 13h30 » pendant son déjeuner.

« Je suis sortie immédiatement et j’ai vu un jeune homme noir au sol, face contre terre devant l’hôpital. Il était déjà mort », a-t-elle raconté. « Les gens criaient, criaient car il y avait une femme de la sécurité qui était blessée », a ajouté cette quadragénaire.

L’agente de sécurité, « gravement blessée », avait été « prise en charge rapidement par le Samu », après une première intervention du personnel de l’hôpital, a expliqué la Croix-Rouge dans un communiqué.

Elle « est hospitalisée dans un état grave » et « son pronostic vital est toujours engagé à cette heure », a indiqué le parquet lundi soir.

L’agente de sécurité n’était a priori pas visée et « a plutôt été victime d’une balle perdue », a déclaré à la presse le maire du XVIe arrondissement Francis Szpiner.

L’édile a confirmé qu’il s’agit « vraisemblablement d’un règlement de comptes »: « le nombre de douilles relevées me laisse à penser que c’est plutôt prémédité », a-t-il dit.

Le maire a voulu rassurer la population: « il ne s’agit pas d’un attentat terroriste, il ne s’agit pas d’un attentat contre le centre de vaccination ».

La Croix-Rouge a mis en place « une cellule de soutien psychologique » pour tous les personnels concernés et assure que « la vaccination et les activités de l’hôpital gériatrique peuvent se poursuivre ».

Lundi après-midi, seuls les patients figurant sur une liste prioritaire pouvait entrer, les autres étaient invités à revenir mardi ou mercredi, a constaté un journaliste de l’AFP.

« On a encore beaucoup de personnes choquées à l’intérieur », a confié un employé.

 

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Sainte-Soline : un enregistrement d’une conversation avec le Samu à charge pour les forces de l’ordre

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Sainte-Soline : un enregistrement d'une conversation avec le Samu à charge pour les forces de l'ordre

L’intervention des secours a-t-elle été freinée par les forces de l’ordre à Sainte-Soline lors du rassemblement anti-bassines ? La Ligue des Droits de l’homme produit un enregistrement d’un échange avec le Samu. La famille d’un manifestant porte plainte pour tentative de meurtre.

La famille d’un manifestant grièvement blessé lors des heurts de samedi 25 mars à Sainte-Soline dans les Deux-Sèvres a déposé une plainte contre X pour tentative de meurtre et entrave volontaire à l’arrivée des secours. Ce Toulousain de 32 ans, dont on a appris mardi qu’il était fiché S, est toujours entre la vie et la mort. Le second manifestant hospitalisé dans un état grave est toujours dans le coma selon les organisateurs de la manifestation, « son état est stable, son pronostic vital toujours engagé ». Les causes exactes de leurs blessures n’ont pas encore été déterminées selon un rapport de la gendarmerie.

Depuis les heurts de samedi lors de la manifestation interdite contre les retenues d’eau, la Ligue des droits de l’homme accuse les forces de l’ordre d’avoir entravé l’intervention des secours. Dans un enregistrement, scripté et révélé par le journal Le Monde, mardi, on entend un échange téléphonique entre un médecin et un opérateur du Samu. « On n’enverra pas d’hélicoptère ou de moyen SMUR sur place parce qu’on a ordre de ne pas en envoyer par les forces de l’ordre », assure ce dernier.

Le médecin déclare alors que les observateurs de la Ligue des droits de l’homme, présents sur place, affirment que la situation est « calme » et donc « qu’il est possible d’intervenir ». « Je suis d’accord avec vous, vous n’êtes pas le premier à nous le dire, le problème, c’est que c’est à l’appréciation des forces de l’ordre », poursuit l’opérateur du Samu. Il indique alors dépendre « d’un commandement ». L’ordre est donné de « rassembler les victimes au niveau de l’église de Sainte-Soline », « c’est ce qui est en train d’être fait avec les pompiers qui se déplacent sur site pour les ramener », affirme l’agent.

Face à ces accusations, la préfète des Deux-Sèvres, Emmanuelle Dubée, a répondu dans un droit de réponse communiqué mardi soir, affirmant qu’il « appartient aux forces de l’ordre, informées en temps réel de la situation, de définir si l’arrivée d’un véhicule de secours à un certain point est possible ou non de façon sûre pour lui ». Elle a également ajouté qu’il n’est « pas surprenant » que « si les conditions de sécurité n’étaient pas réunies, les forces de l’ordre aient pu, pour certaines géolocalisations et dans certaines périodes de temps, indiquer qu’un envoi d’ambulance n’était pas possible dans l’immédiat ».

Les organisateurs de la manifestation ont quant à eux affirmé que les forces de l’ordre ont fait usage de gaz lacrymogènes et de grenades de désencerclement, blessant plusieurs manifestants au cours de l’affrontement. Ils ont également déploré la présence de milices d’extrême droite sur place.

L’enquête sur ces affrontements a été transférée du parquet de Niort à celui de Rennes, compétent sur les enquêtes militaires.

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Lille : Un lycéen décède d’un malaise cardiaque durant une épreuve du baccalauréat

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Un jeune Lillois de 19 ans a succombé à un malaise cardiaque alors qu’il passait une épreuve de spécialité du baccalauréat. Le jeune homme souffrait d’une cardiopathie sévère et avait un pacemaker.

Un élève de Terminale est mort après avoir été victime d’un malaise cardiaque mardi en plein examen du baccalauréat à Lille.

Ce lycéen était en train de plancher sur l’épreuve de spécialité d’économie pour le bac STMG mardi après-midi au sein du lycée Gaston Berger, quand il s’est senti mal. Victime d’un malaise cardiaque, il a été pris en charge par le Samu, avant d’être transporté au CHU de Lille.

La scène s’est déroulée en présence de 70 lycéens dans la salle. Certains décrivent à France Bleu Nord une scène de chaos et dénoncent un manque de réactivité des adultes en charge de la surveillance. Une cellule d’écoute est activée ce mercredi pour les élèves et les personnels qui le souhaitent, précise le rectorat. Quant à l’épreuve de spécialité, interrompue mardi, elle sera de nouveau organisée la semaine prochaine.

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Faits-Divers : le corps des deux jeunes disparus retrouvés, un suspect mis en examen pour assassinat

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Faits-Divers : le corps des deux jeunes disparus retrouvés, un suspect mis en examen pour assassinat

Deux corps ont été retrouvés par les gendarmes lors des fouilles en Charente-Maritime, a appris une source proche de l’enquête. Un premier corps a été découvert par les gendarmes vendredi soir et un autre samedi matin.

Après plusieurs mois de recherches, les enquêteurs ont finalement retrouvé les corps de Leslie Hoorelbeke et Kevin Trompat, disparus depuis la nuit du 25 au 26 novembre à Prahecq. Le corps de Kevin a été découvert vendredi soir dans une forêt, tandis que celui de Leslie a été retrouvé samedi matin grâce aux indications d’un des gardés à vue.

Les recherches ont été menées sur les indications du suspect, Nathan B., qui a été mis en examen pour « assassinats ».

Les enquêteurs ont fouillé un terrain appartenant à un agriculteur de Puyravault, sur lequel ils ont longuement travaillé avec l’aide d’un drone. Les détails de l’affaire restent à être éclaircis.

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