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Frappes meurtrières près d’hôpitaux à Gaza : 28 victimes dans un nouvel épisode sanglant

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La Défense civile palestinienne fait état d’un nouveau bilan lourd après des attaques israéliennes ciblant les abords d’établissements médicaux, alors que les tensions s’exacerbent.

Dans le sud de la bande de Gaza, les bombardements israéliens ont une nouvelle fois frappé près d’infrastructures hospitalières, provoquant des pertes civiles massives. Selon les secouristes locaux, au moins 28 personnes ont péri dans les environs de l’hôpital européen de Khan Younès, réduit en partie en ruines après des frappes nocturnes. Des familles entières se retrouvent ensevelies sous les décombres, et une vingtaine de disparus sont encore recherchés dans les gravats d’une habitation voisine.

Plus tôt dans la nuit, un autre établissement médical, l’hôpital Nasser, avait également été touché, entraînant la mort de plusieurs patients et d’un journaliste palestinien. Les autorités locales dénoncent une stratégie militaire délibérément tournée vers les civils et les infrastructures essentielles, malgré la présence sur place d’organisations internationales comme l’OMS.

Cette escalade intervient alors que le Premier ministre israélien a réaffirmé sa détermination à poursuivre les opérations militaires « jusqu’à la victoire totale » contre le Hamas. Tout en évoquant la possibilité de pauses humanitaires ponctuelles, il a annoncé une offensive imminente de grande ampleur, alimentant les craintes d’une aggravation de la crise humanitaire.

Parallèlement, les négociations pour la libération des otages se poursuivent dans un climat tendu. Après la remise en liberté d’un détenu israélo-américain, les discussions butent sur les conditions posées par les deux camps. Le Hamas exhorte la communauté internationale à intensifier ses efforts pour obtenir un cessez-le-feu durable, tandis qu’Israël conditionne toute trêve à la reddition complète des combattants islamistes.

Sur le terrain, la situation des civils atteint un seuil critique. Les organisations humanitaires alertent sur une famine généralisée, comparant la détresse des habitants de Gaza à celle des pires crises alimentaires mondiales. Le blocus israélien, qui entrave l’acheminement de l’aide, est dénoncé comme une arme de guerre délibérée.

Avec un bilan humain qui ne cesse de s’alourdir et des perspectives de paix toujours plus lointaines, le conflit semble s’enliser dans une spirale de violence sans issue. Les appels à la désescalade restent lettre morte, laissant une population exsangue face à un avenir incertain.

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